Comment réussir sur le net
by Jean-Philippe on November 1, 2010
in Changer les règles
Cet article est le dixième de la série Les génies que nous sommes, qui a commencé ici.
Un jeune entrepreneur est assis dans son appartement face à son ordinateur. Il est un petit peu nerveux. Finalement, il appuie sur la touche “envoi” sur son clavier.
Tout ce qu’il mis comme énergie dans son travail depuis des mois pour créer cette formation en ligne, se décide maintenant. Il n’y a plus de retour en arrière.
Va-t-il avoir des clients ?
Après quelques minutes assez tendues, un premier achat est comptabilisé sur son écran. Le voilà un peu rassuré. Un moment plus tard un deuxième, suivi immédiatement après d’un troisième s’affichent. Son œil s’allume.
Trois autres suivent. Là un sourire se dessine sur son visage. Dans les minutes et les heures qui suivent, les achats affluent.
Olivier Roland n’en revient pas. Il a réussi. Depuis son petit appartement de Lille, il vient de générer un chiffre d’affaires d’environ 14 000 euro.
Comme ça.
Juste avec un ordinateur.
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Les génies que nous sommes (6)
by Jean-Philippe on October 4, 2010
in Changer les règles
Cet article est le sixième d’une série qui a commencé ici.
C’est un jour comme un autre dans une école de musique.
Le professeur de violon guide ses élèves pendant la leçon. Elle leur fait de petites remarques, fait rejouer certains passages ou les félicite pour un groupe de notes bien enchainées.
L’ambiance, studieuse, est un peu comme dans toutes les écoles de musiques de monde.
Ou presque.
Ces violonistes en herbe habitent à East Harlem, connu comme l’un des quartiers les plus défavorisés de New York, et leurs parents, issus de familles multi-ethniques, n’ont pas les moyens de leur offrir des cours de violon et possèdent encore moins d’argent pour leur acheter un instrument.
Comment sont-ils arrivés là ?
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Les génies que nous sommes (5)
by Jean-Philippe on September 27, 2010
in Changer les règles
Cet article est le cinquième d’une série qui a commencé ici.
Le peintre se penche sur sa toile, fronce les sourcils et, d’un coup de pinceau, rajoute un peu de couleur.
Très concentré, oubliant le monde autour de lui, il continue à remettre de la peinture par petites touches. Il recule un peu et jette un œil sur le paysage qu’il est en train de peindre. Au centre, se dresse une grande masse rocailleuse entourée de garrigue.
L’artiste connait bien son sujet. C’est un paysage qu’il peindra plus de soixante fois durant sa carrière, et pourtant à chaque fois, c’est comme la première fois. La lumière est différente, la saison n’est plus la même, le temps change et l’angle choisi aussi.
Encore et encore, il va s’appliquer à peindre ce même paysage.
Pourquoi ?
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Les génies que nous sommes (4)
by Jean-Philippe on September 20, 2010
in Changer les règles
Cet article est le quatrième d’une série qui a commencé ici.
Pourquoi le Brésil est-il si fort en football ?
Pourquoi est-il le leader en nombre de coupes du monde gagnées ?
Pourquoi, chaque année, des centaines de jeunes joueurs brésiliens sont transférés dans des clubs européens ?
Pourquoi le pays de la samba produit-il autant de stars du ballon rond ?
Pourquoi ce pays et pas un autre ?
L’explication la plus courante est que le Brésil bénéficie d’un climat doux, d’un peuple issu d’un “melting-pot” ethnique et culturel, passionné de foot, où l’on trouve 10% de pauvreté extrême, ce qui crée parmi les jeunes brésiliens une volonté farouche de s’en sortir par le ballon rond.
Il est clair que ces facteurs jouent un rôle important mais lorsque l’on y regarde de plus près, ce seul raisonnement ne tient pas.
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Les génies que nous sommes (3)
by Jean-Philippe on September 13, 2010
in Changer les règles
Cet article est le troisième d’une série qui a commencé ici.
La musique de Puccini remplit les oreilles et les cœurs.
A cet instant, par télévision interposée, une grande partie du monde entier a les yeux fixés sur cette frêle silhouette qui glisse sur la patinoire. La Japonaise Shizuka Arakawa a une chance unique de décrocher la médaille d’or des Jeux Olympiques, car la favorite – une Américaine – est tombée par deux fois.
Unique, car à 24 ans, elle est considérée comme une “grand-mère” dans le monde du patinage artistique. Unique, parce qu’à plusieurs fois, elle avait déjà pensé à abandonner, à prendre sa retraite sportive.
Mais pour décrocher l’or, elle ne doit pas chuter pendant les quatre longues minutes de sa prestation et surtout, elle doit réussir sa figure favorite, un “Ina Bauer” avec tête renversée, un mouvement qu’elle est la seule à réaliser.
Shizuka, au fil des minutes, se contente d’assurer en réduisant la difficulté de son programme. Là où d’habitude elle réalise des triples, elle se contente de doubles. Là où d’habitude elle accélère, elle se montre beaucoup plus prudente.
Mais, elle le sait, les juges ne lui pardonneront pas si elle ne leur offre pas un “Ina Bauer” parfait.
Et à presque 3 minutes dans son programme, le moment de vérité arrive.
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