Changer de travail ou changer de vie?
Par Jean-Philippe le 12 October 2009
dans C'est quoi votre passion?, Changer les règles, Vous êtes bloqués?
Lorsque j’ouvre mon portable pour écrire, je me dis que j’ai beaucoup de chance. Quand, en vue d’un prochain article, je prends des notes dans le train entre Yokohama et Shibuya, je me sens un peu différent. Ce privilège, c’est de pouvoir accomplir une tâche que j’aime. C’est de pouvoir m’immerger à 100% dans quelque chose qui me passionne et me fait oublier tout ce qui m’entoure.
Une vie différente
Souvent, tôt le matin, j’écris depuis un café. Tout autour de moi de nombreux employés, ceux qu’on appelle ici les “salarymen” prennent leur café, mange un peu et quittent rapidement les lieux. A ce moment-là, je ressens un calme bienfaisant sachant que, dans ce café maintenant vide, je vais pouvoir me concentrer sur l’écriture d’un article qui j’espère apportera des informations concrètes à quelqu’un qui en a peut-être besoin.
C’est comme lorsque j’écris un nouveau chapitre de mon ebook, “Êtes-vous une sardine?” dont le titre s’inspire de cette histoire. Je mesure toute la chance que j’ai de pouvoir écrire, comme ça, des choses que je considère importantes et que j’ai envie de partager avec vous. Notez que “Êtes-vous une sardine?” avance bien et sortira courant novembre. Je suis vraiment impatient de partager cet ebook avec vous! Si vous êtes abonné à la newsletter, vous pourrez participer à son élaboration finale et vous serez les premiers à pouvoir le lire. Pour vous inscrire, c’est en haut et à droite de cette page. 🙂
Est-ce que c’est de la chance tout ça? En effet, il semble que cela reste un privilège parce que dans le monde, beaucoup ne peuvent choisir ce à quoi ils veulent se consacrer. Beaucoup doivent accepter un compromis entre leur gagne-pain et suivre ce qu’ils aiment vraiment faire. Et si c’était ça le problème? D’accepter le compromis?
Dans mon cas, ça s’est avéré impossible à faire. Je n’en tire aucune gloire car, plusieurs fois, j’ai vécu cette situation mais, mon caractère est tel que je n’ai jamais pu rester dans ce genre d’emploi. Soit je suis parti de moi-même, soit j’ai été viré pour incompatibilité d’humeur. Dans un sens, j’ai eu de la chance.
J’admets que je suis un peu extrême, mais si vous perdez votre emploi à répétition, il y a sans doute aussi un signe pour vous. Peut-être que vous n’êtes pas taillé pour la vie dans une entreprise. Peut-être que vous n’êtes pas fait pour ces longues réunions ou tout le monde s’ennuie et ou rien de réellement concret n’est achevé. C’est peut-être votre chance!
La peur du changement
Et pour les autres? Ça dépend. Si vous vous sentez à l’aise dans votre cadre professionnel, j’en suis très heureux pour vous. Si vous pouvez vous exprimer dans votre travail, continuez! Mais si vous devez vraiment faire un effort le matin pour vous lever et si le soir vous passez des heures devant la télé ou votre ordinateur sans but précis, juste pour oublier, là il est temps de virer de bord.
Les transitions ne sont pas faciles. Le changement nous sort de notre zone de confort pour nous placer face à des situations nouvelles et donc difficiles. Pourtant, c’est le seul moyen de grandir, de nous enrichir et d’avoir une vie plus complète. Vous pouvez vous améliorer, quelque soit votre situation actuelle. Que vous soyez au top ou SDF (je l’ai été), vous pouvez toujours, petit à petit, changer. Il n’y a absolument rien pour vous en empêcher, seulement vous. Ça vous parait incroyable? et pourtant c’est vrai.
Vous allez peut-être dans votre tête vous dire que c’est faux. Vous allez vous dire que vous, vous avez de bonnes raisons qui vous bloquent. Votre patron, votre mari, votre épouse, vos enfants, le crédit sur la maison, l’économie, etc… Ce sont juste des excuses.
Libre de changer
Faites ce test: imaginez que vous aimiez peindre des toiles. Je vous donne 30 jours pour peindre, soumettre et avoir au moins 1 tableau accepté dans une exposition régionale. Si vous réussissez, je vous donne 50000 euro à la fin du mois. Que va-t-il se passer? Vous n’allez pas vous débarrasser de vos enfants, de votre époux et quitter votre emploi. Non, vous allez réorganiser vos priorités, supprimer la télé, vous lever plus tôt, faire tout ce que vous pouvez pour consacrer un maximum de temps à la peinture.
Le but de ce test n’est pas de savoir si vous allez gagner ou pas mais seulement de vous faire comprendre que c’est nous qui, dans notre tête, nous stoppons. Ce ne sont pas les autres. Ils sont juste des excuses. En fait, cela demande du courage, de se lever à 5h00 du matin pour peindre jusqu’à 7h00 avant d’aller travailler. Cela demande du courage de rester éveillé le soir entre 20h00 et 23h00 pour peaufiner votre prochaine oeuvre, quelle qu’elle soit.
Le courage vous l’avez en vous. Vous avez juste à dire oui. Donnez-vous l’autorisation d’aller un peu plus loin, de vous pousser un peu plus. Utilisez le timeboxing pour vous aider, ou tout autre technique qui vous encouragera à avancer. N’attendez pas et commencez maintenant. Même si c’est seulement 10 minutes, c’est toujours 10 minutes pendant lesquelles vous êtes vous-même, pendant lesquelles vous êtes complet ou complète. Vous oubliez les gens, le temps, et vous devenez un créateur. Vous apportez quelque chose au monde. Vous en faites activement partie, vous n’êtes plus une sardine.
Quand je mets en ligne un nouvel article, je me sens réellement honoré de savoir que quelque part dans le monde quelqu’un lira ces lignes et peut-être fera un petit changement dans sa vie. C’est un sentiment, qui vaut pour moi, tous les salaires du monde. 🙂
(Photo: Simon Pais-Thomas)
Merci pour ce merveilleux billet. Il arrive à quelques heures d’un entretien de recrutement, qui chez moi soulève beaucoup de questions et en particulier de changementsss. Donc , une fois de plus me voici, seule, face à moi même mes désirs, mes vraies attentes, à un âge ou le temps devient précieux, donc moins l’envie de se “planter”.
Vous avez raison, nous pouvons changer, si nous avons la curiosité, l’audace, l’envie, d’écouter et nous nourrir des expériences passées et à venir. Nous en sommes les seuls et uniques acteurs. Rien n’apportera de solution miracle de l’extérieur, sans que nous soyons participatif et ouvert : pour accueillir.
Nous sommes bien souvent notre propre censeur, pas tjs notre meilleur ami…et avec parfois ces maudites peurs qui nous font porter une paire de chaussures en plomb, qui peuvent empêcher l’envol.
Merci aussi pour cette “douceur” dans le ton et l’ambiance de vos récits.
Oui, votre billet fait mouche et me touche….
Merci Cerise! Votre commentaire est comme une poésie. 🙂 Les éléments de votre expérience que vous citez et expliquez ajoutent à la valeur de l’article. Merci aussi pour ça.
Est-ce que “se planter” est vraiment le mot juste? J’aurai plutôt tendance à dire “Faire un choix et apprendre”. 😉
Bonjour à tous !
Tu as raison Jean Philippe ! mais je suis convaincue qu’il faut un immense courage pour abandonner le statut “rassurant” de sardine. Mon employeur ne m’aurait pas “remerciée” je serais toujours bien dans le rang car l’actualité nous fait peur, on a peur de l’avenir incertain, du rejet de la société car il faut bien le dire quand tu n’as pas le minimum pour vivre les gens ne se précipitent pas pour t’aider.. ou alors c’est nous qui devenons trop complexés au point de rejeter toute forme de communication ? Je ne sais pas.. Pour ma part je n’ai jamais risqué de prendre une telle décision car j’avais un enfant derrière moi.. mais n’est ce pas une bonne excuse ça aussi ?? … Je sens que tu vas dire oui !!! 🙂
En tous cas merci pour ce message et les autres. Même si nous ne sommes pas en mesure d’appliquer immédiatement un changement, au moins notre subsconscient se charge de le travailler et d’y réfléchir.. et quelque part nous avançons..
A bientôt et merci pour ton partage d’idées ..
Merci Mounaque!
Tu as touché un point important, l’actualité! J’en parle ici:
http://www.revolutionpersonnelle.com/2009/10/le-trop-dinfo-ne-tue-pas-linfo-il-tue-lintimite/
Encore un super article… allez hop je passe à la vitesse supérieure (après l’ajout de ton blog dans mes flux rss et le lien blogroll) : la newsletter 🙂
C’est vrai que j’essaie d’offrir quelque chose de différent avec la newsletter, donc merci pour ta confiance Stan. 🙂
Merci pour ces articles qui m’apportent tant. Continuez ainsi me faire murir, vous m’aidez à avancer, je tenais à vous le dire.
Et je vous en suis très reconnaissant.
Léonard
Merci Léonard pour votre confiance! N’hésitez pas également à ajouter vos propres conseils. 🙂
Je vous lis ! Je suis Etudiant entrepreneur marocain (Au Maroc) !
Merci pour ces articles de fonds qui nous réfléchir !
Adam
Merci Adam pour les compliments. 🙂
J’ai déjà lu cet article et j’ai hâte de lire votre ebook ! d’autant que j’ai écris des nouvelles que j’ai publié dans des forums mais je n’ai jamais pu finir une histoire à cause d’excuses bidon je l’avoue et avec le fait que j’aime de plus en plus avoir mes petits moments à moi je pense que je vais investir dans un petit ordinateur portable et allez m’isoler dans un bon café pour finir mon histoire.
encore une motivation de plus merci encore Jean-Philippe 🙂
Merci Nadia! Vous êtes multi-talentueuse… le maquillage, l’écriture, ça va finir par payer tout ça! Mais vous avez raison, il faut stopper les excuses. 😉
Jean-Philippe , peux t on se tutoyer ? :=)
je suis attirée par tout ce qui touche la créativité.
Oui et en plus je t’ai déjà tutoyée dans d’autres commentaires. Pardon! 🙂
Je pense que la créativité est la clef du XXIème siècle, c’est par notre savoir-faire, notre talent à créer que nous nous épanouirons. Bien sûr, nombreux sont ceux qui l’ont pensé avant moi. Mais tu es sur la bonne voie si tu te concentres sur ton côté créatif. Tu te feras plaisir et tu feras plaisir aux autres! 🙂
Nous avons décidé de changer de vie en 2004 : expatriation, puis retour au pays et création de Société.
La phrase (devenue) culte du Coeur des Hommes, “qu’est ce que je ferais si j’étais un peu moins con” n’y est pas étrangère. :o)
@chasseur Une superbe expérience j’en suis certain! Où êtes-vous allés vivre et qu’avez-vous appris?
Oh pas très loin en fait, en Espagne plus exactement.
Mais changement radical de la Direction de Projets SAP ressources humaines à l’achat d’un Pub discothèque…..
Puis développement d’une agence de location de vacances sur internet, le rebond autrement dit car bosser la nuit, même dans la musique ça va un moment.
Superbe, donc tu es déjà en pleine RévoPerso! Bonne continuation. 🙂
Bon je viens de commencer à écrire… à raconter un petit voyage que nous avons fait en famille.
Ben oui Fabrice dit ” Pablos de la pampa” et moi avons deux garçons 🙂 12 et 15 ans. C’est fou car j’ai toujours été très nulle en rédaction! C’est toujours Guiguite qui m’aidait quand elle pouvait! Pas grave j’écris quand même car ça me fait super plaisir de le faire :). On verra bien.
C’est ça le plus important Nathalie: se faire plaisir! Si l’écriture provoque en toi de bonnes sensations, c’est ça qui compte. 😉
Merci bcp pour ces articles,
Merci Houssine pour vos compliments. Bonne continuation au Maroc. 🙂
super ce billet.
Merci beaucoup laurie !
Je suis une sardine…..j’ai un travail valorisant un salaire confortable mais je ne suis pas heureuse…. j’entame une formation de graphiste…j’ai très peur de me planter, peur que cette formation entraine d’autres décisions qui me mettent en “danger”….alors votre article me fait du bien!
Merci!!
Merci pour votre témoignage Emma ! Bravo pour votre courage et la façon dont vous vous lancez sur de nouveaux chemins. C’est normal d’être inquiète, qui ne le serait pas dans votre situation ? Mais félicitez-vous pour votre courage car vous avez déjà entamé le processus et pour ça, vous avez tout notre respect. 🙂
Bonjour,
Voici l’objet de ma demande…
Je suis journaliste pour l’émission “La vie d’aujourd’hui” diffusée le samedi à 20H35 sur NRJ12. Je prépare actuellement un thème sur les personnes qui sont sur le point de changer de vie : changement de pays, de région, changement radical de travail…
Dans le cadre d’un reportage d’une trentaine de minutes environ j’aimerais que ces personnes me parlent de leur « ancienne vie », des démarches auxquelles ils ont du faire face, de leurs doutes, leurs peurs, mais aussi de leurs joies et de leurs victoires et ainsi les accompagner tout au long de leur projet jusque dans leur nouvelle vie.
Ce reportage ferait l’objet d’un tournage de 4 jours environ, non consécutifs, étalés sur les différentes périodes, et en équipe légère (1 journaliste, 1 caméraman). Il est préparé en amont et avec l’accord des personnes qui voudraient bien nous ouvrir leur porte.
Vous pouvez me contacter directement ou m’envoyer vos coordonnées afin que je vous contacte.
Magali GOURSAT
Journaliste
ZED Prod pour NRJ12
Magali.tele@gmail.com
01 53 09 98 25
Merci de votre confiance Magali ! Je vous souhaite beaucoup de bonnes interviews pour votre émission sur ceux et celles qui changent de vie. C’est une grosse tendance de nos jours, grâce à l’internet. 😉
Bonjour Jean Philippe,
Heureuse de revoir ce blog, tes récits et les réponses de chacun.
Pour partager quelques minutes avec vous, après une TS en mai dernier, je vais justement changer de vie !!! Puisque la mort n’a pas voulu de moi, autant apprivoiser la vie. Rien de simple et de facile, je n’habite pas au pays des bisounours 😉 Une remise en question encore…plus aigüe, plus active. Par bonheur, quelques rencontres, mains tendues sans lesquelles il n’est pas possible d’avancer. Mais le gros du travail, est en nous.
Donc adieu la com événementielle et bonjour l’aide à la personne. Je débute une formation en octobre prochain et ensuite……J’ai passé mon premier degré en Reiki, je prépare le second, pour en plus avoir cette autre “facette accompagnement”.
Il faut face à différents freinssssss. Même de la part de notre ami Paul Emploi.
Comment un Bac + 4, dans un univers tellement fun, à……50 ans !!! désire et envisage cette reconversion ?????
Justement, car j’ai 50 ans, un vécu, de l’expérience voir des expériences, humaines, pro, des accidents de parcours et que si j’avais trouvé l’accomplissement à cette heure dans la com, je serais en poste.
Mon chemin de vie est ailleurs, maintenant. J’en ai la certitude.
Pourtant je fais le deuil de 25 ans de vie pro, de revenus à venir moins “flambants” et d’un regard social…méprisant.Pourtant je persiste !
Nous sommes créateurs de notre vie, mais aussi de notre job et la façon de le vivre et de le pratiquer.
Amitiés à toutes et tous. Isa
Un de mes professeur disait : “bonnes raisons, pièges à con”. C’est on ne peut plus juste. On a toujours le choix quand on cesse de se donner des bonnes raisons. Souvent je me dis, est-ce que tu ne serais pas en train de e donner une bonne raison ?
Votre article est pour moi une évidence que je m’efforce depuis un certains temps de diffuser autour de moi ! Je rencontre tellement de personnes malheureuses dans leur travail et qui persistent malgré tout à subir cette situation au nom du confort financier, au nom de l’image qu’elles souhaitent renvoyer à la société, et au nom encore de dizaines d’autres “bonnes” raisons….
Pour moi, toutes ces raisons ne sont que des excuses… souvent les gens me trouvent durs, mais ils oublient une chose fondamentale : on est tous LIBRE de ses choix, même si ceux-ci sont difficiles, notre vie est ce qu’on décide d’en faire, ni plus, ni moins!
J’en suis la preuve vivante : jeune fille ayant fait des hautes études, ingénieure en CDI, un bon salaire, tout le confort… je n’ai jamais pourtant été aussi malheureuse…ce travail n’avait aucun sens, aucun écho en moi… je n’ai jamais été par ailleurs douée pour rentrer dans le moule salarial, le modèle du ” je suis dévoué à mon boss, j’oublie ma vie perso, et je me la ferme” , très peu pour moi…
J’ai longtemps hésité, me trouvais également tout un tas d’excuses pour me dire que la vie que j’avais était celle dont beaucoup rêvait, que si je partais, j’allais tout perdre, qu’est-ce que les gens allaient penser de moi…. mais finalement, je me suis rendue compte que ce n’était pas ces raisons qui m’empêchaient de faire ce que je voulais de ma vie, mais c’était bien MOI qui avait décidé de garder de boulo, de faire ces études parce que le prestige de l’ingénieur, parce que l’image qu’on renvoit à la société, etc. J’étais la seule responsable de cette situation.
J’ai donc assumé, suis partie de ce travail et ai fait ce que j’ai toujours rêvé de faire : monter ma propre affaire. Alors que tout le monde clame les risques liés à l’entreprenariat, j’ai trouvé une solution pour monter ma propre affaire sur internet, avec un statut adapaté me permettant de démarrer sans risques, et surtout, en développant une affaire à mon image et selon mes idéaux !!!
Certains penseront que je suis une utopique, ou que j’ai eu beaucoup de chance, mais j’espère que d’autres se rendront compte que des milliers de possibilités s’offrent à nous chaque jour : il existe des solutions pour tous, et çà, ce n’est pas un rêve ni une utopie mais bien une réalité. La chance n’arrive que si on la provoque tout simplement ! Tout est une question de volonté et d’opportunité qu’il faut savoir saisir !
Désolée d’avoir été aussi longue, mais ce sujet est réellement quelque chose qui me tient à coeur et je tenais à vous faire part à tous de ma petite expérience pour redonner espoir et courage à tout ceux qui passeront par là…
Hello !
Je viens de lire votre article, Inès.
La seule chose qui me heurte est votre conclusion : Tout est une question de volonté et …….
Oui, nous sommes les acteurs de notre propre destin.
Cependant, d’autres facteurs peuvent être des ralentisseurs, voir des freins et je ne suis pas si catégorique, après des mois de changements de vie.
D’abord, vos mots sont durs pour ceux qui pour le moment ne sont pas encore arrivée à ce point de changement, ou, on naturellement peur de franchir le pas.
A mon niveau, j’ai pu mettre en place un changement radical, car je suis seule et sans enfants. C’est à dire que je n’entraîne personne dans l’aventure de MA vie.
Malgré une réflexion, un projet de vie, je peux affirmer que je ne suis pas sur un chemin de roses ! Même si la satisfaction humaine et grande, si mon bonheur passe quotidiennement par le soulagement que j’apporte (je suis maintenant auxiliaire de vie); reste les à côtés, le fric ! la confrontation de cultures “d’entreprise” différentes; de mon statut de salariée loin de celui de cadre dans lequel j’ai confortablement évolué 25 ans.
De ma légitimité mise en cause dans l’univers du social, moi qui vient de la COM !!!!!
Forcément, je porte un regard autre sur mon nouvel univers, que celui des professionnels qui sont en place depuis plus longtemps. De l’absence de reconnaissance sociale et financière. Des situations dramatiques, absurdes dont je suis le témoin chaque jour.
De mon corps qui souffre, à porter les autres (au propre comme au figuré).
Le temps, la patience, l’humilité seront mes alliés, dans cette renaissance.
Malgré cela, je ne m’envisage plus dans mon ancien univers, derrière un bureau et loin de la vie.
Par ce que me renvoi les personnes que j’accompagne et mes amis, nous avons tous nos rythmes, nos handicaps, nos limites, nos frayeurs et pour certain pas la force, pas le désir, pas même l’idée que l’on puisse vivre autrement; voir mieux, j’entends par là simplement dans la décence.
Je peux juste accompagner (et pas faire pour..) écouter (le luxe actuellement) et SI l’autre est demandeur, proposer des solutions, des pistes, sans le mettre en échec, si la soit disant “réussite” n’est pas au bout du chemin.
Je suis réservée, sur le terme réussite car je m’interroge sur : Ma réussite ou celle de l’autre, dans un projet de vie où je ne suis que support ? qui sont peut être différentes.
En un mot et un peu de légèreté : c’est pas toujours simple….de changer de vie ! 😉
C’est vrai que ce billet est vraiment interessant et différent de tout ce qu’on peut voir ailleurs sur d’autres blogs qui traitent du même sujet . Merci donc pour cette inovation.