Où serez-vous dans 100 ans ?
Par Jean-Philippe le 27 July 2014
dans Apprenti philosophe, Ma vie en sashimi
Comment ça vous ne comprenez pas la question ?
C’est pourtant simple, non ?
Dans un siècle exactement, où serez-vous ? Que ferez-vous ? Quelle sera votre vie ?
Ce n’est pas difficile de répondre… et le contenu de votre réponse déterminera sans aucun doute la trajectoire de votre existence… garanti ! Et je vais vous expliquer pourquoi, tout en faisant mon bilan semi-annuel. 😉
Une question de vie ou de mort
Lorsque je pose cette question à des amis, en deux ou trois secondes plusieurs réactions s’enchainent. D’abord, ils froncent les sourcils pour calculer.
“Alors, voyons dans 100 ans ?…”
Immédiatement après, ils réalisent l’évidence.
“… mais je ne serai plus là dans 100 ans !” avant de partir dans un rire plus ou moins gêné, selon leur âge et leur rapport avec la mort.
Maintenant, vous vous demandez peut-être quel genre d’ami je suis ? Comment puis-je poser ce type de question pour mettre dans l’embarras les personnes qui me sont chères ?… En fait, je ne la pose qu’en dernier recours. Lorsque les discussions tournent en rond.
Vous savez, toutes ces conversations autour de projets futurs dans lesquels on tergiverse à se lancer, parce qu’on hésite beaucoup, parce qu’on a pas confiance, parce qu’on a peur de l’échec. Et là, très souvent, je coupe court aux hésitations en posant la question qui tue (sans mauvais jeu de mots) :
“Où seras-tu dans 100 ans ?”
Une question compliquée (Paragraphe difficile, accrochez-vous…)
Vous venez sans doute aussi de vous la poser, n’est-ce pas ? 🙂 (Et vous connaissez très bien la réponse…)
Dans un siècle, vous et moi n’existerons plus.
Sauf découverte en médecine avancée, nous ne marcherons plus sur cette Terre. Nous ne prendrons plus de petits-déjeuners, nous ne verrons plus de films, nous n’irons plus au bureau, nous ne rirons plus, nous ne nous disputerons plus avec nos compagnes ou nos compagnons, nous n’aurons plus d’instants d’euphorie, plus de moments de déprimes. Nous ne tomberons plus amoureux, nous ne serons plus malades, nous n’irons plus danser, nous ne passerons plus d’examens, nous ne ferons plus de sport, nous ne regarderons plus les programmes nuls de la télé, nous ne nous inquiéterons plus sur notre lendemain.
Nous ne vérifierons plus les derniers statuts sur facebook ou twitter, nous ne ferons plus de chèques, nous ne payerons plus de factures, nous ne perdrons plus notre emploi, nous ne remplirons plus de CV. Nous n’envierons plus nos voisins qui ont une plus grande maison, une plus grosse voiture, des vêtements plus à la mode.
Non, nous ne serons plus là pour passer par toutes ces émotions qui font notre quotidien. Nous ne serons plus rien. Personne ne se souviendra de nous. Notre nom même, n’aura plus aucune signification, depuis longtemps oublié.
Alors ?…
Est-ce que j’ai décidé de vous gâcher votre journée en vous racontant tout ça ? Quel est le but de toute cette énumération qui fait froid dans le dos ?
Une question de temps
Pendant une seconde ou deux, je voudrais vous faire toucher du doigt une notion qu’on oublie trop souvent dans nos sociétés “avancées” de l’ouest : nous ne sommes pas éternels.
Et, au lieu d’avoir peur, de trembler, d’essayer d’oublier cette notion, de nous illusionner sur notre emprise réelle sur la vie si précieuse, il vaut mieux ouvrir les yeux et comprendre une bonne fois pour toute notre nature.
Nous ne faisons que passer.
Avec une extrême brièveté.
A partir de cette évidence, on peut ainsi s’auto-libérer et aller vers les choses qu’on a envie de faire.
Réussite ou échec, cela n’a aucune importance à l’échelle de l’Univers.
Alors pourquoi se priver de ses envies ? Pourquoi ne pas se lancer dans des activités qui nous plaisent ? Pourquoi ne pas se dire : “Je vais le faire” ?
Si on réussit à lever, un temps soit peu, le nez de son train-train dans lequel la société nous enlise, on comprend beaucoup mieux ces évidences. Mais pour lever ce nez, il faut souvent un petit électrochoc, que je me permets de déclencher avec ma question centenaire. 😉
Une question personnelle
Bien entendu, vous pouvez légitimement vous demander : “Qui c’est celui-là qui se permet de nous faire la leçon ?”
D’abord, je ne vous tire pas l’oreille (un peu quand même) et je n’ai pas du tout l’intention de vous changer, j’en serais incapable. La seule personne qui puisse le faire, c’est vous ! Donc vous pensez bien que je n’essaie pas trop. Mais je partage ma propre expérience en espérant qu’elle sera utile à certain-e-s d’entre vous.
Ainsi, moi aussi je me suis posé cette même grande question et à partir du moment où j’y ai réfléchi sérieusement, beaucoup de choses ont changées dans mon existence. Reportez-vous à cette page (si ça vous intéresse), pour découvrir la liste de mes mises à jour depuis 2009 sur mes objectifs.
Aujourd’hui, exactement 5 ans après, je me retrouve à la croisée des chemins, ayant en gros atteint tous mes grands buts.
Que faire maintenant ?
Une question de classe
J’ai quelques idées… qui me font frissonner dans le dos. Immédiatement, je me repose ma question clé et je retombe tout de suite sur Terre, débarrassé des préjugés, des qu’en dira-t-on et de mes peurs.
De toute façon, c’est une question de respect pour la vie, toute éphémère qu’elle soit. Nous nous devons d’être digne d’elle. Nous avons la chance inouïe de vivre cette grande aventure humaine et en plus dans de bonnes conditions, puisque vous lisez ces lignes tranquillement installé chez vous, avec un toit sur la tête et de quoi manger.
C’est même un honneur pour nous de montrer l’exemple à nos descendants qui reprendront nos bons réflexes. C’est un message que nous adressons aux générations d’un futur que nous ne connaitrons pas.
Ce n’est pas facile tous les jours mais au moins il faut essayer.
Personnellement, par rapport à la mise à jour d’il y a six mois, j’ai bien avancé sur tous les fronts sauf un : publier une nouvelle série aux côtés de La femme sans peur.
L’arrivée du petit samouraï a bouleversé mon quotidien et je n’ai pas encore pu trouver mes nouvelles marques. Si j’ai pu publier deux volumes de La femme sans peur en Allemagne, c’est parce qu’il était facile de sous-traiter le travail (traduction, promotion, etc.). 😉
Cloudbraining se porte bien aussi. Certains membres m’ont confié l’importance que ce club privé avait eu sur leur existence et cela m’a touché. Un instant, j’ai pensé à l’arrêter mais je vais continuer car il s’y passe des choses émotionnellement bien trop fortes. 🙂
Donc que faire dans ces six prochains mois, un rien à l’échelle du temps ?
Tout d’abord, poursuivre La femme sans peur avec le volume 5. Je reçois assez de messages de lectrices et lecteurs déçus que la série ne soit pas encore terminée. Cela pourrait me miner car ces critiques sont parfois acerbes sur Amazon mais je pense à ma question-centenaire et je souris. Il y aura bien 10 volumes en tout, à raison de deux par an, sauf accident.
Cloudbraining va aussi poursuivre son petit bonhomme de chemin. Je ne chercherai toujours pas à le faire grandir de manière agressive. La sélection se faisant par le haut, je n’ai pas m’inquiéter de la qualité des échanges. Par contre je vais sans doute innover pour le prochain challenge (CB20) en proposant une nouvelle façon de communiquer. 😉
Et puis, et puis… je me rappelle que dans un siècle je ne serai plus ici et donc, je me lance.
Mon gros objectif sera de préparer la sortie mi-2015 de La femme sans peur en langue anglaise, en visant le marché US. Mais je ne veux pas juste la lancer comme ça en attendant de voir si (par chance) elle accroche les lecteurs anglophones. Non, le marché américain est extrêmement compétitif (je le connais bien) et je vais devoir rassembler autour de moi une équipe qui va travailler sur le long terme…
Cela signifie un très gros investissement financier de ma part. Lorsque l’on a peu d’économies et un nourrisson, on hésite. Pourtant je vais le faire, car dans 100 ans, si Hugo, mon bébé, vit encore, il sourira en lisant ces lignes.
Que cela fonctionne ou pas, peu importe. Tant de choses se seront déroulées, tant d’autres opportunités se seront présentées que cette idée qui me fait frissonner aujourd’hui de risquer beaucoup sur ce projet, fera vraiment sourire mon fils dans le futur.
Peut-être même sera-t-il fier que son papa, depuis longtemps disparu, ait osé faire ce qu’il avait envie, au-delà des barrières qu’il aurait pu s’imposer à lui-même. Il lui aura même montré par l’exemple, ce qu’il est possible d’accomplir, quand on se pose les bonnes questions. 😉
D’ailleurs, à cette époque lointaine, au XXIIe siècle, il est même possible qu’il faille changer la question :
“Où serez-vous dans 200 ans ?”
(Merci de mettre un commentaire ci-dessous dans deux siècles pour me dire si j’ai raison.)
Un billet très intéressant,et tes lignes me font penser à ce à quoi je réfléchis depuis de longs mois:”quelle est ma mission sur cette terre?”!Car il y en a bien une !Oui,que serais-je dans 100 voire 200 ans!Certaineent six pieds sous terre,mais le but que je me suis fixé jusqu’à mon dernier souffle est de faire le plus de bien possible et si Dieu(quel qu’il soit,me prête vie assez longtemps,voir mes enfants bien lancés dans cette vie, jonchée d’ornières.
Merci à toi Yvan ! Ton but est plus que respectable… et tes enfants ont bien de la chance d’avoir un papa comme toi. 🙂
Ah ! Jean–Philippe,
Emporté par cette énergie toute Jupitérienne, te voilà qui rebondit !
Les enfants d’Hugo seront fiers de toi, d’autant plus que, nous, le sommes déjà !
Merci pour ce message qui nous rend humbles et qui me rappelle une chanson de Gilles Vigneault (poète Québécois) : “Il n’y a plus de temps à perdre, il n’y a que du temps perdu.”
Pour la Femme Sans Peur in English, les Américains, les Britanniques, les Australiens et les Canadiens Anglais n’ont qu’à bien se tenir.
Go, go, Jean-Philippe, go !!!
Merci beaucoup MarieBo pour tes encouragements ! Décidément, cette citation de Gilles Vigneault est toujours aussi inspirante… il faut que je la partage. 😉
PS : 2015 sera une grosse année anglophone ! 😀
Que serons nous dans 100 ans? A l’évocation de cette phrase, j’ai eu un sentiment heureux, du devoir qui sera accompli et d’apaisement.
J’ai depuis peu compris qui j’étais, et quelle été ma mission.
Chaque jour compte, chaque seconde à son importance.
A 50 ans, Je m’amuse à annoncer à mon entourage, qu’il me reste 50 ans et 1 jours à vivre! ça m’amuse et j’y crois ! Mitterrand l’a bien fait!
Tout est possible sur cette terre! comme tu le dis Jean Philippe ; A partir du moment qu’on à un toit , et de la nourriture , tout est possible !
Mon objectif de vie à toujours été d’être heureux, pour y parvenir j’ai travaillé dure sur la confiance en soi , combattu mes peurs, éliminé tous stress, et reconnaissant de la vie que j’ai.
j’ai plein de projets dans la tête qui me font sourire car j’ose: ( je suis en plein bilan également JP )
La vie nous donne se que l’on a besoin, et quand j’ai des soucis: je demande!
J’ai encore 50 ans et 1 jour à vivre! c’est loin ! j’ai confiance en l’avenir, donc dans 100 ans, je ne peux que m’en réjouir, ça sera différent et je me dis que la passation se fera naturellement !
Je n’idéalise pas cette vie, j’en suis convaincu! car je la vie au quotidien, dans le moment présent !
A+
Quelle belle profession de foi Philippe ! En gros, nous avons eu nos prises de conscience à peu près au même âge… alors oui, tout est possible et notre date de naissance n’a rien à voir là-dedans. 😉 (Sauf pour MarieBo !)
Nul doute que ton fils sera fier et heureux de ce que son père aura fait et lui aura transmis.
Toujours autant d’interactivité avec tes lecteurs ! Je ne peux que te souhaiter tout le succès possible aux US, succès qui paraît évident !
Quel plaisir de lire que le CB va se poursuivre !
Si j’étais encore prof, je me servirais de ton article pour la base de l’un de mes cours…
J’aime beaucoup aussi le commentaire de Philippe.
à bientôt sur CB 🙂
Merci infiniment pour ce beau compliment Emmanuelle ! Oui Cloudbraining continue, je vais trouver un moyen de tout faire cohabiter. Tu es une valeur sûre parmi les membres et ce sont des personnes comme toi qui me font me sentir bien sur CB. 😉
Bonjour Jean-Philippe
Et, comme d’habitude je pourrais dire, tu nous invites à réfléchir sur notre vie, actuelle et à venir, aujourd’hui et dans le futur, et, comme toujours, avec une envie, une volonté, une détermination à être guidés par nos projets, nos projets, nos projets.
Merci pour cette invitation à ne pas s’endormir, à demeurer en alerte, curieux (de nous-même, Denis aspirations) et volontaires 🙂
Très amicalement, Sylvie 🙂
Correction d’une petite coquille : … curieux de nous-même, de nos aspirations)…
Merci Sylvie ! (Fidèle parmi les fidèles…) Cette invitation elle est aussi valable pour moi car en l’écrivant ici, je commence déjà à créer ces projets. 😉
Ou serions nous dans 100 ans ?
Que cette question est intéressante ! mon commentaire ne sera pas court, je suis désolé, c’est très prenant comme question.
Je crois à la réincarnation donc je pense que je serais dans un autre corps en train de recommencer ma vie. Cela est intéressant de recommencer, de faire les choses différemment, être dans un autre pays etc…
Je me suis déjà poser la question de ce que serait l’humanité dans 200, 500 ou même 1000 ans mais sans penser directement à moi-même.
Si dans 50 ans il y a une révolution médicale permettant de vivre 50 ans de plus, j’aurais alors 85 ans, je la tenterais je pense donc en imaginant cette donnée supplémentaire, je peux toujours être là dans 100 ans.
Si je suis toujours là dans 100 ans, je penserais à aller dans l’espace, que ce soit dans cette vie ou dans une autre réincarné, cela ne sera pas sur terre. Il y a mars déjà.
Il y a aussi plein d’exoplanètes qui sont de bonnes candidates pour notre survie ex : kepler 186F 490 années lumière de la terre, c’est la première planète découverte pourrait contenir la vie (article space.com) puisque il disent qu’elle peux contenir un océan et donc une atmosphère comme sur terre. donc si il n’y a que des micro-organismes ou des animaux, on pourrait l’habiter.
il faudrait juste pouvoir envoyer un engin spacial qui soit suffisamment rapide à une vitesse de la lumière multiplié par 10, je ne pense pas que je verrais cette planète car il faudrait quand même 49 ans pour y aller si on va dix fois plus vite que la vitesse de la lumière sauf si la possibilité existe dans 50 ans et qu’il y a une révolution médicale qui permet de vivre 50 ans de plus dans ce cas je me ferais vivre 50 ans de plus puis j’embarque.
au bout de 49 ans j’arrive sur place et j’ai un an pour découvrir cette planète. Il y a peut-être d’autres planète comme cela plus proche de nous
ou pourra-t-on voyager dans l’espace encore plus vite que 10 fois la vitesse de la lumière….
J’espère juste que l’être humain aura évolué et ne répétera pas les mêmes erreurs et comme je suis un personne positive par nature, j’ai tendance à penser que cela se fera progressivement j’espère…
Je suis en train d’écrire un roman de science fiction que je vais mettre sur le kindle et ma mère en a écrit un aussi d’amour.
Je suis tombé sur votre blog, il m’a l’air très positif et très bien fait.
Je pense aussi acheter la femme sans peur, cela m’a l’air génial d’après les commentaires que j’ai vu sur amazon.
Bravo Jean Philippe 🙂
Merci beaucoup David pour ce long commentaire ! Et en plus, merci infiniment de partager vos idées sur la vie et le futur de l’humanité. En lisant tout ça, je me disais, “il faut qu’il écrive des livres” et boum je découvre que c’est fait. Alors bonne chance à vous et à votre mère ! 😉
Question amusante, qui n’entraîne aucun calcul pour moi.
Mon grand-père paternel et sa soeur ne cessait de nous dire : mais mon petit qui s’en souciera dans quatre-vingt-dix neuf ans.
Ce qui voulait bien dire que, ma foi, les choses ont une valeur très relative face au temps qui passe… et/ou que les hommes ont la mémoire très courte. (ce qui est le cas)
Tu proposes 100 ans, je te propose 20 ans.
Quand ton samouraï partira à l’aventure.
Ou alors 5 ans, quand il ira à l’école.
N’est-ce pas en 5 ans que tu as réalisé “tous” (?) tes gros projets ?
C’est bien ce qui m’interpelle un peu plus sur “je peux le faire”.
Cinq ans, ce n’est rien quand on s’y met… c’est déjà demain. 🙂
Bien amicalement
l’Amibe_R Nard
Merci l’Amibe ! Oui je suis d’accord avec toi. Dans 5 ans presque tout sera déjà oublié sauf peut-être pour les proches. Avec 100 ans, on est certain que tout le monde aura tout oublié, y compris les descendants. Sauf si on s’appelle Napoléon… 😀
PS : Le blog a pile 5 ans aujourd’hui… c’est quoi son nom déjà ? 😉
En regardant la barre de liens, c’est Révolution personnelle.
Mais dans ton cas, c’est plutôt révolution ascensionnelle, ou révolution sensationnelle… révolution scanneurociel ?
J’aime bien révolution ninja aussi. 🙂
Bon anniversaire + 2 jours. 😉
l’Amibe_R Nard
Tu m’as bien fait rire l’Amibe ! Je note tes mots… de quoi vraiment créer des choses exceptionnelles. 😉
PS : Merci pour tes vœux !
Article très intéressant! :)! As tu une newsletter je ne la trouve pas sur ton blog, et ca m’intéresserait ?
Air Laine meilleur
Merci beaucoup Air Laine ! Oui, il y a une newsletter que j’utilise de manière très sporadique. Pour t’inscrire, regarde en haut et à droite de cette page. Bonne chance pour ton blog. 😉
PS : Voici un article qui pourrait t’intéresser. 🙂
Merci pour la réponse! Je vais tout de suite voir l’article 🙂 !
De rien !
J’aime bien ton dernier article (La phrase de Churchill est excellente)… tu te prends en main, bravo Air Laine !
Hello Jean-Philippe,
Je ne pensais pas me poser cette question ce matin ! C’est bien trouvé. J’aime les phrases simples (questions, citations…) qui permettent de remettre les choses en perspectives.
je la garde en tête !
Au fait je viens de voir que le n°4 de la femme sans peur est sorti, je l’ai commandé et je l’attends avec impatience 😉
Bonne journée !
Merci Una idea ! La vie est pleine de surprises, parfois même au petit-déjeuner… 🙂
PS : Merci aussi infiniment pour ta fidélité à La femme sans peur. 😉
Bonjour JP !
C’est la première fois (et certainement pas la dernière) que je commente sur ton blogue. Ton billet m’a grandement inspiré à le faire; il m’a tout simplement soulevé. Je ne pouvais pas passer à autre chose sans laisser un petit mot !
Le fait d’être capable de voir notre vie avec un certain recul (je ne l’avais jamais fait avec AUTANT de recul d’ailleurs), c’est un outil incommensurablement utile de mise en perspective de ses choix quotidiens.
Je ne serais pas surpris si l’on me disait qu’au moins 95% des gens dans la vingtaine, trentaine ou quarantaine pensent qu’ils ont encore “des masses de temps devant eux”. C’est vraiment un piège, le futur étant un concept bien abstrait, probablement inventé par l’homme.
Lorsqu’on n’apprécie pas le moment présent et la chance inouïe que l’on a d’être en vie aujourd’hui, il peut arriver que l’on soit souvent perdu dans ses pensées relatives au passé ou au futur. Qu’on se le dise, être pris dans ses pensées, ce n’est pas toujours agréable et garant de bien-être.
Dans 100 ans, où serai-je ? Voilà une excellente question qui fait sortir de sa zone de confort. Elle n’est pas facile à répondre, mais en même temps, c’est lorsque c’est difficile que l’on a le plus d’opportunités de progrès.
Ma réponse serait donc : Je serai encore de ce monde. Être en bonne santé se doit d’être ma priorité #1, puisque sans elle, les portes des possibilités excitantes qui nous font sentir en vie et anticiper positivement le futur se referment rapidement.
Au plaisir de te relire et merci beaucoup pour cet article complètement “mind-blowing” ! 🙂
-CC
Merci beaucoup CC !
Oui, lorsque l’on est plus jeune, c’est très difficile de se projeter dans le futur lointain mais à mesure que l’on mûrit… tout devient clair. 🙂
A dans 100 ans alors ?… 😉
Allô JP ! Merci du retour. En effet, c’est un rendez-vous !
N’oublie pas de suffisamment renouveler ton nom de domaine, hahahaha 🙂
Au plaisir de te recroiser bientôt !
CC
Bien vu ! De 10 en 10 ans, ça devrait aller. 😉
j aime ,j aime et j aime tant te lire e0 chaque fois tes arlietcs me sont une source intarissable qui m abreuvent et je de9guste chaque ligne avec de9lectation et une grande envie de tout remettre en cause .Tu as le Talent, tu as le coeur mais surtout,tu as du courage رانيا تبارك الله عليك
Merci Olyz ! Elle veut dire quoi la petite phrase en arabe à la fin ? 🙂
Dans 100 ans ? Mais voyons…l’espérance de vie est de plus en plus longue. Il me semble avoir lu que chaque année l’espérance moyenne de vie aurait dorénavant tendance à augmenter de 3 mois…si le rythme s’accélère, elle pourrait bientôt augmenter d’une année chaque année…ce qui fait que l’on deviendrait « immortel »…mouahahaha !!!!
Sans parler de certains scientifiques envisageant (à plus ou moins long terme) l’idée de pouvoir transférer notre cerveau (et notre conscience ? Notre âme ?) dans des corps / hôtes synthétiques (deviendrait-on alors des « cyborgs`… 😉 ).
L’esprit humain a ceci de beau qu’il a des désirs et de grands rêves et que, s’il y croit fermement, il a bien souvent la possibilité de les réaliser.
Est-ce que nous deviendrons donc immortels et éternels comme certains scientifiques et ouvrages semblent le prévoir ?
Je suis convaincu que nous sommes déjà des êtres immortels. Mais est-ce que notre conscience actuelle sur Terre pourrait-elle devenir immortelle ? Je ne sais pas. Et je ne sais pas si cela serait une bonne chose (je devrais encore y réfléchir… 😉 ).
Il est en tout cas certain qu’une durée de vie limitée – ce qui est notre réalité actuelle – a l’avantage, pour les gens en prenant toute la mesure, de nous réveiller et de nous inciter à vivre notre vie, une existence de passion et de joie, non pas une vie marquée par des obligations que l’on croit incontournables…après tout, tout le monde a de tels devoirs, donc ceux-ci doivent logiquement faire partie de notre existence, n’est-ce pas ? C’est normal, non ? Non, il n’y a pas de « normal ».
Vous avez le choix. Celui de vivre cette « pseudo normalité », ou celui de vivre la vie dont vous rêvez.
C’est un choix…un choix qui demande du courage, mais qui est possible.
C’est le choix qui a été celui de toutes les personnes qu’on admire en général. Voulez-vous être l’une d’elles ? Attention à ne pas céder aux tentations de l’égo…
Reformulons donc : voulez-vous devenir quelqu’un d’inspiré qui adore sa vie et ne la voit pas juste comme une succession d’obligations entrecoupées de quelques bons moments ? Il faut alors prendre la bonne décision et agir. Reprendre le contrôle de sa vie et de sa destinée.
Ce ne sera peut-être pas agréable sur le moment, ça fera peut-être peur, mais quelle libération ensuite (enfin…je me projette là…car j’en suis encore au stade de l’élaboration des premières actions…même si un grand travail de réflexion et d’introspection a déjà été mené… :)…d’ailleurs je partage mon défi pour 2015 ainsi que ma vision d’un monde meilleur sur mon blog : http://secretsdusucces.com/mon-defi-pour-annee-2015-et-comment-il-va-vous-aider-realiser-vie-de-vos-reves/)!
Je me souhaite ainsi qu’à vous tout une vie merveilleuse, inspirante et inspirée!
Paul
autant je ne suis vraiment pas pressée de voir ce qui va arriver dans 5, 10 ou 20 (surtout dans mon cas, oups) mais 100 ans j’aimerais asseez voir ça oui.
Merci Frida pour le commentaire… alors on se retrouve dans 100 ans ? 😉
Merci Frida ! Si on garde une bonne santé, cela doit être effectivement une sensation étrange… 😉