Êtes-vous un scanneur ?

Une porte ouverte sur un océan de possibilités... (je sais, elle est facile)

Je sais que vous n’allez pas me croire parce que j’écris de longs articles mais celui-ci est vraiment très très long. Prévoyez environ 12 minutes pour le lire.

Est-ce que la situation qui suit vous est familière ?

Vous travaillez sur une idée depuis quelques heures, quelques jours ou quelques semaines et soudain vous sentez que vous n’avancez plus. Cela va même plus loin, vous sentez que vous ne voulez plus avancer.

La tâche à laquelle vous êtes attelé ne vous intéresse plus. Mais alors plus du tout. Car dans votre tête une nouvelle idée, dans un domaine complètement différent, a germé. Ou alors, votre attention a été attirée par une autre activité que vous aimeriez bien débuter.

Ce qui s’ensuit alors est un dialogue intérieur où une certaine angoisse commence à monter. En effet, vous vous dites que, lorsque l’on travaille sur un projet quel qu’il soit, on se doit de le terminer, et ensuite seulement, on passe à autre chose. Ceux et celles qui réussissent dans la vie sont comme cela, c’est bien connu. Mais pas vous.

Vous, vous êtes le roi des projets inachevés. Vous êtes la reine des idées à peine commencées et jamais finies. Vous êtes l’artiste qui n’a jamais terminé une œuvre. Vous êtes celui ou celle que le monde considère comme ayant peu de volonté et ayant une mentalité de girouette.

En fait, au fond de vous-même, vous vous considérez comme un loser, un raté ou une bonne à rien.

Et pourtant.

Si le monde savait, il comprendrait qu’il est en train de gaspiller un incroyable talent qui pourrait être tant utile à l’humanité. Car vous êtes peut-être un scanneur.

Découverte

Comment pourrait-on exactement définir un scanneur ? Rosine Caplot, une scanneuse comme moi, sur son blog (en anglais) nous en donne une belle définition :

Un scanneur est le contraire d’un spécialiste. Il lui est difficile de choisir une seule passion ou carrière et s’il se force à le faire, il devient malheureux et sa productivité en souffre. Les scanneurs peuvent s’intéresser à de nombreux domaines, complètement différents les uns des autres. Ils ont habituellement plusieurs projets “sur le feu” et ont constamment de nouvelles idées. Ils poursuivent rarement toutes ces dernières et s’ils le font, ils vont rarement jusqu’au bout.”

Vous vous reconnaissez dans cette définition ? Alors soyez le ou la bienvenue au club ! 🙂

Vous allez voir que le fait de pouvoir mettre un nom sur ce que vous considériez comme une “tare” va déjà vous ôter d’un grand poids. Maintenant vous savez qui vous êtes et que vous n’êtes pas seul(e).

La première personne, à ma connaissance, à avoir vraiment creusé les choses est l’américaine Barbara Sher, celle-là même qui a inventé le terme de “scanneur” par opposition aux plongeurs (“divers” en anglais) ceux qui peuvent justement se plonger dans un seul domaine très précis. Elle a défini, analysé et classé différents types de scanneurs et a offert des solutions pour aider chacun et chacune à avoir une vie plus agréable. Je vous recommande son livre Refuse to Choose! comme point de départ de votre redécouverte.

Alors, n’hésitez pas à être fier(e) de votre scannitude, car vous revenez de loin.

Formatage

Dès notre plus jeune âge, à la maison ou à l’école, on nous apprend les règles de la vie. Ces lois ne sont jamais remises en question et chacun les considère comme des commandements fondamentaux, nécessaires à une vie bien réussie.

L’un d’entre eux, est l’un de ces soi-disant principes du succès et, très jeune, il nous est inculqué à force de devoirs, examens, tests et si nécessaire, punitions.

“Toute activité commencée doit être achevée avant de passer à une autre.”

Cette règle s’applique aux plus petites tâches comme aux grandes étapes de notre vie. L’école nous propose des classes dans un ordre précis, avec des dates de  tests et d’examens fixés arbitrairement. Plus tard, on est encouragé à choisir une voie unique qui parait définitive. Dans notre travail on se doit de mener jusqu’au bout une mission qui nous est confiée. C’est normal après tout. Et même si l’envie nous en prend, on ne change pas d’activité, on reste sur ce que l’on fait. Cela montre notre force de caractère, notre volonté.

C’est comme ça que l’on réussit, s’entend on dire dans notre entourage. Même nos proches, ceux qui veulent notre bien, comme nos parents, nous encouragent à choisir et à ne plus changer. On finit par y croire puisque tout changement est considéré comme 2ème classe, comme celui des paresseux, des procrastinateurs, de ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent dans la vie.

Cette dictature de l’efficacité, des projets rondement menés, des buts atteints en serrant les dents et des objectifs soulignés en rouge dans son emploi du temps finissent par complètement masquer d’autres possibilités.

Anthropologie

Est-ce ainsi dans la nature humaine que d’avoir un chronomètre à la main et de vivre sa vie en accumulant les lignes d’arrivées franchies ? Est-ce réellement dans nos gènes ?

Regardons autour de nous. Après tout, “nous” venons de cette nature qui nous a permis d’évoluer et de nous développer dans cette race humaine qui maintenant domine la planète. N’oublions pas qu’au départ, nous n’étions qu’une espèce parmi tant d’autres et que les dés du hasard nous ont permis d’avoir une évolution plus rapide.

Je me demande si nos lointains ancêtres étaient comme nous ? Par exemple l’homme de Cro-magnon avait-il ce besoin compulsif d’en terminer avec une cueillette de fruits avant d’attaquer – dans les deux sens du terme – le dossier mammouth pour le diner ? Où se situait la spontanéité dans ses décisions ?

La nature nous montre également un règne animal qui ne se préoccupe pas beaucoup d’efficacité et de buts atteints.

La lionne ne tue pas son quota d’antilopes. L’éléphant ne s’arrête pas de fourrager après un certain nombre de kilos. Les poissons ne vont pas dormir à 22h00 pile tous les soirs. Les moustiques ne recueillent pas exactement 2 milligrammes de sang par victime.

Les animaux agissent à l’instinct. L’homme plus du tout. Mais il était un temps où ce dernier avançait aussi dans la vie selon ses humeurs et ses besoins. Ceci dit, un jour, peut-être que les premiers hominidés ont noté inconsciemment que, si on s’organisait en groupe pour chasser le gibier, eh bien on en ramenait bien plus et bien plus vite. De là, peut-être que tout le reste a découlé, pour le bonheur des hommes mais pas vraiment celui du reste de la terre.

Hyper-simplification

Je suis certain que, nombreux sont parmi vous ceux qui se disent que sans cette concentration sur un objectif, sans ce fait d’atteindre un but, notre monde serait d’une grande pagaille et pas si agréable à vivre. Toutes les inventions, les découvertes scientifiques et autres progrès de l’humanité, ont bien dû avoir derrière des hommes qui n’étaient pas en train de changer d’intérêt comme des girouettes. Sinon rien n’aurait pu être inventé.

Ce que je dis ce n’est pas que ceux et celles qui aiment atteindre leurs buts sans quitter des yeux leurs objectifs ne sont pas utiles, bien au contraire. Moi-même, j’ai déjà pas mal écrit sur les bienfaits de l’efficacité. Ce que je reproche à notre société, c’est de prendre ce modèle de travail comme “le” modèle et de rejeter tous les autres.

La richesse des humains est justement dans cette variété de façons de faire. Appliquer un modèle standard, c’est formater la race humaine comme un ordinateur avec un seul programme. Or, des programmes, il en existe des milliers et plus il y a de variété, mieux c’est.

C’est un petit peu comme la globalisation que nous vivons maintenant. Prenez l’exemple de la consommation. Les entreprises les plus performantes dans ce domaine ont gagné, ont fait disparaitre les autres et maintenant dominent tous les marchés du monde. Si vous voyagez un peu, vous avez remarqué que vous pouvez trouver les mêmes chaines de restaurants, de cafés, de vêtements, de chaussures de sport – de tout quoi – dans la plupart des grandes villes du monde. Uniformité égale efficacité.

C’est vrai que c’est pratique. Mais qu’en est-il du petit commerce qui apporte sa touche originale ? Au moment où j’écris ces lignes je suis en vacances au Portugal. Chaque fois que j’ai envie de boire un café au lait, je ne vais pas au Starbucks du coin car leur “café latte” possède exactement le même goût que je connais déjà à Tokyo et que j’avais découvert auparavant à Los Angeles. Où en est l’intérêt ?

Non je préfère rechercher les petits cafés locaux pour découvrir une nouvelle saveur et enrichir mon palais, tout en buvant un abatanado – nom local – au goût délicieux.

Scannitude

Ainsi la variété est importante. Tout comme nous n’aimerions pas manger la même chose tous les jours, notre société ne doit pas devenir uniforme et ne garder qu’un seul style de travail qui, à mon avis, appauvrirait nos cultures.

Bien sûr, nous avons besoin de personnes qui aiment la précision, les buts clairement définis à atteindre mais, à côté d’eux, il devrait y avoir plus de place pour ceux et celles qui ont une autre manière de travailler et qui apporteront aussi leur contribution à l’humanité.

D’ailleurs, regardez autour de vous. Beaucoup ne sont pas vraiment heureux dans ce qu’ils font. Peut-être est-ce parce qu’ils ont été forcé de choisir une voie et que cela ne leur correspondait pas vraiment.

Le scanneur qui ne se connait pas, balloté de droite à gauche au gré de la vie, finit souvent par accomplir très peu. Ce dont le scanneur a besoin c’est d’abord de bien comprendre qu’il n’y a aucun mal à en être un et qu’ensuite les méthodes de travail qu’on apprend à l’école ou en entreprise peuvent difficilement s’appliquer à lui ou elle, puisque les scanneurs ont une manière différente de structurer leurs pensées et donc leur vie.

C’est ce que j’essaye de faire. Dans tout ce que j’entreprends, j’ai toujours besoin d’y inclure cette notion de changement. Inconsciemment au début, j’ai toujours recherché des activités qui me permettraient de vivre pleinement ma scannitude. Cela m’a coûté beaucoup au niveau de la promotion et de la réussite extérieure mais je ne le regrette pas car, de toute façon, j’aurais été très malheureux. Certains peuvent serrer les dents et tenir. Pas moi. Là aussi, c’est simplement une question de choix, le vôtre. 😉

Histoire

Enfin, pour ceux qui auraient des doutes sur ce que peuvent accomplir les scanneurs, il suffit de regarder le passé pour les découvrir. En fait, plus on remonte dans le temps et plus on va en trouver. Il n’était pas rare alors de se spécialiser dans plusieurs domaines et de sauter de l’un à l’autre, au gré de ses humeurs. Ceux ou celles capables de jongler avec plusieurs disciplines étaient admirés et courtisés. Et ce, jusqu’à ce que la révolution industrielle fasse table rase sur tout ça.

Prenons un exemple, celui peut-être, du plus grand de tous les scanneurs que nous connaissions, Léonard de Vinci. Si on essaie de le définir comme un grand peintre, on fait une grosse erreur. Il faut savoir qu’en tout et pour tout, seulement une douzaine de tableaux lui sont attribués. Qu’a-t-il donc fait du reste de son temps, car il a quand même vécu jusqu’à 67 ans ? Vous le savez sans doute, il avait de multiples intérêts, était un touche à tout et prenait aussi le temps de vivre. Il a d’ailleurs souvent été traité de procrastinateur par ses contemporains… un comble !

Une précision quand même : Léonard était sans aucun doute un scanneur mais cela ne veut pas dire que tous les scanneurs sont des génies. Dommage. 😉

En fait chacun et chacune utilise ses talents et fait de son mieux avec. L’avantage, lorsque l’on sait que l’on est un scanneur, c’est qu’on va arrêter de se taper la tête contre les murs parce que l’on ne correspond pas aux schémas mis en avant par la société et, qu’ensuite, on peut créer son propre modèle de vie en s’appuyant sur ses points forts.

Là, cela demande une certaine recherche car il existe de nombreux types de scanneurs. De celui ou celle qui ne peut rester sur une activité que quelques heures à ceux qui peuvent passer plusieurs semaines voire plusieurs mois sur le même projet avant d’enchainer sur autre chose. De celles qui reviennent constamment à des projets déjà commencés à ceux qui, une fois qu’ils ont mis de côté une idée, n’y reviennent jamais. De tous ceux qui peuvent vivre leur vie de scanneur à côté d’un emploi régulier à ceux qui ne peuvent accepter cet état de fait et sont considérés comme des marginaux, refusant de complètement s’intégrer dans “la” société. Et ça, c’est moi. 🙂

Et vous, vous vous situez où ?

Mise à jour : Pour aller plus loin dans votre scannitude, sachez que le guide des scanneurs, Reconquérir sa vie, est maintenant disponible sur cette page.

(Photo : Wolfgang Staudt)

Commentaires

320 commentaires pour “Êtes-vous un scanneur ?”
  1. Ccile says:

    Grâce à toi, jean philippe, je comprend que je suis une scanneuse à 50%…
    En fait je ne sais faire que ce qui me plait et je procède de la sorte :

    – je commence tout en même temps
    – j’avance et lâche ce que je dois faire quand il est temps pour moi de changer, dans mon métier de paysagiste par exemple je commence à dessiner jusqu’à ce que j’en ai marre:
    – puis je passe à l’écriture et quand j’en ai assez,
    – je passe au chiffrage,
    – puis revient au dessin,
    – puis démarre mon power point de présentation,
    – puis la préparation de mon oral etc…
    Tout est commencé mais rien n’est finit et alors arrive le temps des finitions. Là, je ne suis plus une scanneuse… je termine les éléments dans l’ordre, c’est à dire le dessin qui va me permettre de finir les schémas et également le chiffrage et enfin la préparation de l’oral.

    Mais finir est intéressant! j’y trouve souvent ce que je cherchais depuis le début! puis vient le temps du chantier et là… Ce n’est plus moi qui gère le temps… Les choses doivent un jour être en place… Pour de bon! le maître mot ici est l’organisation.

    J’agis de la même façon dans la vie, je commence tout en même temps, il y a comme un appel et ‘là’ est le bon moment puis il faut finir… et c’est souvent le bon moment aussi! Finir est bon car le plein attire le vide et le vide attire le plein…
    C’est comme la carte de ‘la mort’ dans le tarot, quand c’est la fin, c’est en fait le début d’autre chose… et c’est plutôt motivant!

    Merci de tes articles et de ta poésie, c’est à chaque fois une petite aventure que te lire.

    • Merci beaucoup Ccile pour ton retour d’expérience ! C’est très important ce que tu expliques car je ne connaissais pas de “demi-scanneur” bien que je soupçonnais leur existence. Grâce à toi, c’est confirmé ! Je suis certain que ton témoignage sera utile à certains parmi nous qui ne se considéraient pas comme de vrais scanneurs mais qui en avaient les tendances. 😉

      Merci encore !

  2. Isabelle Miaou says:

    Bonjour depuis que tu as publié j’ai du nouveau me concernant, moi et mon teperament scanneur 🙂

    A 58 ans, insomniaque depuis l’enfance, le service de la pathologie du sommeil de la Pitié Salpetriere m’a fait enfin dormir avec le medoc des enfants hyperactif, la ritaline. et j’ai decouvert le TDA/H , trouble deficitaire de l’attention avec ou non hyperactivité associee . Ce n’est pas une maladie mais une conformité du serveau de 8% des population à travers les ages, les continents … http://www.tdah-adulte.org/ pour plus d’info et un livre adapté qui est gratuit et se telecharge = LE RETOUR DES ZAPPEURS
    En fait, si vous arrivez à vivre “normalement” en gros, car vous compensez bien votre teperament scanneur, il n’y aura jamais de diagnostic et d’ailleurs on se fou du diagnostic !! dans mon cas, je savoure le fait de me coucher, de dormir et de me reveiller plus de 3 heures apres 🙂
    Chez les adultes, ce diagnostic est recent, “on” pensais que le TDA s’arretter à l’adolescence (LOL)

    Bonne fin de semaine
    Isabelle
    En fait j’avais tenté (et parfois reussi ) à mettre en place les outils ad hoc pour vivre pas trop mal cette difference.

    • Merci beaucoup Isabelle, c’est très intéressant ce que tu nous expliques ! Cela donne une autre possibilité à tous ceux et celles qui sont “scanneurs” et qui ont du mal à contrôler leur scannitude. En tout cas, je suis très heureux que maintenant tu puisses faire tes nuits. 😉

  3. Domi says:

    C’est amusant de lire tout ça.

    J’ouvre, simultanément, 6 à 7 pages sur l’ordi et dans la vie, c’est pareil depuis plus de 50 ans.

  4. Blaise says:

    Bonjour Jean Philippe
    J’avais lu ton article article il y’a à peu prêt un an mais je n’avais pas encore réalisé la profondeur des écrits. C’est en relisant ton livre réconquerir sa vie que je me suis intéressé au terme.
    En fait je suis un excellent scanneur bien que je trouve ce terme très péjoratif car un scanneur n’entre pas trop en profondeur.

  5. Attila says:

    Bonjour et merci de mettre des mots sur mes maux ;o)

    Je pense, d’après ce que je viens de lire, que je suis un vrai scanneur… doublé d’un surdoué… génial. C’est rigolo quand même d’être capable de l’écrire sur Internet (vive l’anonymat) mais de la refusé dans la vie réelle. Je sais que cela ne résoud en rien mes problèmes avec la société mais au moins je peux mettre des mots… c’est déjà un bon début.

    A 37 ans je ne suis même pas sur d’être capable de dire tout ce que j’ai fait dans ma vie… formations, travails, projets personnels, etc. Il y en à tellement !!! Mais c’est catastrophique de ne pas pouvoir en parler avec les gens qui ne comprennent pas pourquoi cet engouement pour des choses qui leur paraissent totalement futiles. Même si pour moi c’est handicapant dans ma tête de ne pas pouvoir terminer quelque chose… c’est frustant. Et pire c’est que les gens le font remarquer et appuient bien sur le sujet de manière à bien ancrer cela dans ma tête. De plus en plus je pense m’expatrier en campagne profonde pour ne plus avoir à subir cela… Mais je sais pertinement que cela ne résoudra pas le problème. La désociabilisation ne résoud aucun problème, elle en créé.

    Merci à toi pour cet article.

    Cordialement

    • Merci Attila pour ton témoignage ! D’expérience je peux te confirmer que s’isoler n’est pas la solution. C’est même plutôt le contraire qu’il faut faire (la “socialibisation”), mais à doses homéopathiques. 😉

  6. MéliMélo says:

    Bonsoir Jean-Philippe,

    J’ai beaucoup hésité avant de poster un commentaire, notamment parce que je connais ma tendance à écrire des pavés… Néanmoins, après plusieurs jours de réflexion, je me lance.

    Tout d’abord, merci beaucoup. Désormais, lorsque je parlerai (ou enguirlanderai plutôt) mes murs en terminant par un dramatique “Mais qu’est-ce qui cloche chez moi”, je pourrai désormais terminer en apothéose par un magistral “Fichue Scannitude à la noix !!!”

    C’est bête à dire, mais je prends ça comme un progrès, ce qui ma foi est une bonne chose.

    Ma scannitude (c’est rigolo d’en parler comme si je disais “ma coupe de cheveux” xD) s’exprime exactement comme vous la décrivez : plein d’idées, plein de projets commencés pas forcément terminés, une tendance à s’ennuyer rapidement, une grande curiosité, une grande adaptabilité et une bonne flexibilité, un besoin de changer régulièrement d’activité pour rester dynamique, et surtout un profond sentiment de “mais je suis nulle” qui ne me quitte pas.

    Mon passé m’a beaucoup bridé (prise de responsabilités très jeune, pas d’activité physique ou qrtistique hors école, pas de sorties, etc.). Ceci n’est pas une plainte, mais une constatation, de toute façon, avec des “si”, on referait le monde. Néanmoins, être bridée ainsi, je pense, m’a beaucoup desservie sur cette histoire de “trouver sa dominante”.

    Je ne parle qu’en mon nom, mais je pense sincèrement que pour moi, le plus grand bonheur serait d’avoir une activité qui me passionne, m’apaise, me motive, et qu’accompagné à cela des activités annexes (car je me connais, j’ai quand même un peu besoin de papillonner un peu).

    Mais voilà, la société pèse de tout son poids, et tout ça c’est pas vraiment normal. A 24 ans, je suis censée parler de ma vie de jeune active (que je traduirait pour ma part en “jeune ennuyée”), de mes copains ou ex, de mon futur mariage puis divorce, de mes futurs sales mômes. Ca c’est ce dont les jeunes femmes de mon âge doivent parler lors des soirées. Par contre, quand je demande : “et sinon, tu aimes faire quoi ?”… j’ai le choix entre : sortir avec les amis, regarder la télé, faire des masques beauté, etc. Par contre, partager des connaissances, et ben… non. Je suis prête à débattre sur tout (surtout si on joue aux cartes en même temps en buvant du Ice Tea), à m’intéresser à tout (l’étude des mammifères marins microscopiques ? cool c’est quoi ?) mais tout est plat… vide…

    Alors, depuis très jeune (parce que je dois pouvoir démarrer mes exemples à partir à peu près de la 6e) je me bride (en plus de la bride du cercle familial et scolaire). Quand je m’intéresse à quelque chose, je n’en parle plus, ou je ne dis pas que je suis en train de faire quelque chose, de peur qu’on me saoule si je finis pas. Et là, vive la procrastination.

    Alors pour être honnête, tout ça, je m’en fiche un peu. Ce dont j’ai vraiment envie, c’est de trouver cette fichue dominante. Je pense qu’elle s’est planquée quelque part, bien cachée, probablement derrière une toile d’araignée car elle sait sûrement que j’éviterai ce coin là, ce que je trouve assez sadique de sa part. J’ai fait les listes, mais rien ressort… ou en tous cas, moi je vois pas xD

    De plus, j’aimerais vous demander un petit conseil : j’aimerais vraiment m’entourer, mais pas de Barbie, Ken et Mouton. J’ai envie d’avoir de vrais échanges, honnête, de partage d’idées et de connaissances. Perso, j’ai pas grand chose à apporter car je me bride beaucoup (je commence à me soigner avec vos listes préconisées), mais j’aimerais savoir si vous connaissez un forum, ou je sais pas quoi ou qui, qui pourrait me permettre de sortir un peu du mutisme (comme je le fais ici) et me permette d’intégrer de nouvelles choses ?

    Bon, j’avais prévenu pour le pavé, vous ne pourrez pas me le reprocher U_U

    En tous cas, je souhaite bien du courage à tout le monde, et moi je retourne à la chasse à la dominante ! =D

    • Merci MéliMélo pour le pavé ! 🙂

      En ce qui concerne la dominante, cela peut prendre des années pour la trouver (ou l’accepter dans mon cas), donc il ne faut pas vous faire de soucis. Ça viendra au bon moment, ensuite à vous d’oser la suivre. Pour l’instant, essayez d’avoir des expériences variées dans la mesure de vos moyens et de votre temps libre. C’est le meilleur moyen de se faire une idée et en même temps… des ami-e-s. 😉

      • MéliMélo says:

        Coucou Jean-Philippe,

        Merci pour votre réponse. J’ai fait du chemin depuis, et j’en profite pour vous remercier en place publique. Donc MERCI.

        J’étais tombée sur votre blog un peu par hasard (ou plutôt grâce à un bon marketing de votre part héhé) et disons que vous lire, ainsi que les commentaires afférents aux articles, a été le premier “pavé” sur le chemin du “renouveau” pour moi.

        En effet, au fil de mes pérégrinations sur le web, je me suis rendue compte que j’étais mon seul frein à vivre ma vie et mes rêves. Depuis, grâce à vous et à quelques autres blogs (dont certains de vos partenaires il me semble), j’ai fait le choix d’user des économies accumulées cette année pour arrêter de rêver ma vie et plutôt vivre mes rêves.

        J’ai donc un billet d’avion aller pour le Cambodge, je pars le 17 Novembre, et après, adviendra que pourra. Bye bye l’ennui, bye bye la monotonie, re-bonjour l’émerveillement et le plaisir de prendre son temps.

        Encore merci pour m’avoir aidé à redéfinir l’être humain plein de possibles que je suis.

        Gros bibi à tout le monde et bonne chance à tous, je reste connectée =)

        MéliMélo

        • Ça c’est génial MéliMélo ! Je suis vraiment content pour vous ! Oui, vous avez tout compris, la seule personne qui puisse vous stopper (ou vous faire avancer), c’est vous. J’en parle encore un peu dans mon dernier article sur le travail. 😉

          Bon voyage et tenez nous au courant ! 🙂

  7. Zyg says:

    Juste une remarque sur cet article (pis non, plus c’est long, meilleur c’est des fois).
    Il y a un très joli terme en français,c’est dilettante, et ce serait un étendard d’autant plus beau qu’ainsi la notion s’assumerait réellement. Le terme de scanner est en train de se diffuser, associée à certaines notions relatives au cerveau, sur lesquelles je passerai discrètement. Et la traduction est à la québécoise, juste un pur produit canada-dry, ça a le gout du français, ça a la couleur du françasi, mais ce n’est pas du français : en français “scanner” a déjà été adopté, mais pas avec la valence de zapper (un de mieux… il n’est plus temps de rattraper certains termes, mais je crois que pour l’anglais “scanner” il est encore temps de lui garder son sens spécifique de lire en diagonale ou de numériser un document, ou comme substantif pour un équipement hospitalier). Les Français jusqu’ici s’appropriaient des anglicismes, en leur donnant un sens spécifique (…et une prononciation qui peut faire rire mais signe l’appropriation). Ainsi un “pad” n’est pas un tapis en général, en français, mais un tapis de souris. Or… prenez garde à la sonnette d’alarme québecoise… une fois engagé le processus la langue change.

    Désormais c’est plus grave, on prend les sons du français, mais l’esprit de la langue américaine.

    Bien sûr vous ne m’en voudrez pas d’avoir zappé en plein sujet (mais il le vallait bien). Outre le musical “dilettante”, il y a un terme bien en unsage, celui de touche-à-tout : si l’on veut faire apprécier les qualités afférentes de transversalités des individus de ce type, et des rapprochements qu’eux seuls peuvent faire de par leur expérience étendue à défaut d’être approfondie), il faut faire apprécier la notion. Si l’on veut faire apprécier la notion, avec une visée plus large qeu les 1à ans de ode d’un terme à la fraicheur hollywoodienne, il faut rendre leurs lettres de noblesse aux mots en usage.

    Français, françaises, polyvalents, polyvalentes, dilettantes, dilletantes, Ô toi glorieux Littré Central aux sommets en friche, monsieur l’avocat le plus blasé d’Internet, mesdames et messierus les jurés vendus mais rachetables, public chéri mon Na-mour… faisez quequechose ! donc mon client le mot “sacanneur” est coupable, mais il vous le démontrera sans avocat lui-même si vous n’y prenez garde.

    • Merci pour cette longue tirade Zig qui m’a fait bien sourire ! Je n’avais pas pensé au mot dilettante que je trouve excellent. Bon, maintenant, il y a la connotation péjorative mais on s’en moque n’est-ce pas ? 😀

  8. theo says:

    Tellement scanneur que je suis passé à un autre site avant la fin …

  9. Benjamin says:

    Merci infiniment pour cet article.

    Il m’a remué, fait tressaillir.

    La définition du début, bien que poussée un peu à l’extrême, me correspond totalement. Soulagement, apaisement en lisant ça. Je suis tellement “scanneur”/explorateur que je n’ai jamais pu rien accomplir de ma vie. Parcours d’études chaotique, jamais eu véritablement de boulot (tellement angoissant et restreignant…), des centaines et des centaines de projets commencés depuis que je suis jeune et tous laissés tombés (quad on est seul dans le projet, la frustration et la colère envers soi peuvent être gérables à la limite, mais quand on est avec d’autres personnes et qu’on fait capoter le projet, ça devient nettement moins sympa comme situation) ; une telle rage de vouloir tout connaître, tout découvrir, tout tester, tout faire que j’en étais arrivé à un état de surexcitation qui m’a plongé dans un immobilisme mortifère.

    Heureusement, cela fait plusieurs années que je travaille sur moi, et l’année 2014 particulièrement a été riche en avancées.

    Cette notion de scanneur/explorateur/dilettante/toutcequevousvoulez est peut-être une des plus fondamentales que je rencontre depuis un moment, et j’ai la certitude qu’il va me permettre d’avancer de nouveau avec plus d’assurance et à un meilleur train. De toute façon, je le savais : 2014 a été pour moi une anée particulièrement libératrice, et je me répétais en mon for intérieur que 2015 ne pourrait être que plus belle, plus forte, plus riche et plus transcendante à tous niveaux. L’année commence donc merveilleusement bien, et ce, grâce à ce seul article 😀 (Merci !)

    Voilà, je ne sais pas bien où je voulais en venir en commentant cet article, à part que je voulais vous remercier profondément et avec toute la gratitude dont je puisse faire preuve. Je pense que quelque chose s’est débloqué ou est sur le point de l’être. D’être accepté en fait, car vous venez de me pointer du doigt ce qui était invisible à mes yeux, et pourtant, essentiel.

    Ce n’est pas la seule notion, elle s’ajoute à d’autres choses, mais je pense qu’elle fait véritablement partie des pierres formant la base de l’édifice de ma vie, et j’en avais véritablement besoin car j’ai encore et toujours hâte de me construire une vie des plus merveilleuses et des plus fascinantes.

    Merci ! Merci ! Merci de tout coeur !

    Et bonne année à vous et à tous les lecteurs du blog ! 🙂

    Benjamin

    P.S. : Blog découvert depuis peu et peu d’articles lus, mais pour l’instant tous très intéressants et bien plus nourrissants et profonds que beaucoup d’autres blogs sur le même thème (= développement personel). Merci, donc, pour ça aussi !

  10. fille perdue says:

    bonjour

    je suis une scanneur et malheureuse car je n’arrive pas à trouver un job qui me plaise.

    A cause de ma tendance au zapping j’ai raté mes études . Tout m’intéressait mais dès l’attrait de la nouveauté passé je changeais de voie. J’ai fait le mauvais chemin j’ai fait des études sans but professionnel juste par intérêt pour les matières. J’ai commencé et abandonné 2 L1 (droit et socio) que j’aurai pu valider mais je ne voyais pas où ça débouchait et la 2ème L1 j’ai fait une dépression qui m’a rendu anorexique.

    Ensuite j’ai fait 2 ans dans une école de notariat j’ai réussit la 1ère année et raté la 2ème (pareil j’aurai pu réussir mais en gros je bosse bcp puis je m’arrête en cours de route car je m’intéresse déjà à autre chose).

    Le pire est que c’est pareil professionnellement j’ai aussi cette tendance au zapping. J’ai 30 ans et je n’ai rien construit. je suis sans emploi pour l’instant (je fais un break car j’ai travaillé beaucoup chez des juristes qui m’ont démolit car je n’étais pas diplômée).

    J’ai juste validé une L3 de droit après validation d’acquis des 2 premières années (j’ai fait la L3 en entier en bossant à coté à plein temps).

    Coté employeur j’ai fait CDD 2 ans chez un notaire puis 1 an chez une avocate qui me formait pas dc je suis partie puis 2 ans à nouveau chez un notaire. ensuite 15 jours chez un comptable puis intérim en immobilier puis en tant que standardiste. ensuite j’ai travaillé dans une boite où je mettais en forme un espèce de journal et autres tâches du genre.

    Je m’ennuie j’ai besoin qu’on me délégue plus et je regrette d’avoir arrêté mes études car je me rends compte qu’en France si on n’a pas de master ou un vrai métier les gens vous prennent pour leur larbin.

    Sauf que je ne sais pas dans quoi m’orienter. Au vu de mes expériences, j’aime réfléchir , je n’aime pas les tâches répétitives , je m’ennuie très vite dans un job je n’aime pas les milieux “rigides avec hiérarchie marquée”. je suis un peu une sorte de geek touche à tout mais j’aimerai avoir une spécialisation et un vrai métier dans les mains.

    dans les jobs administratifs, c’est rempli de réunions bidons inutiles, on dirait que c’est juste pour occuper le temps et je trouve que c’est improductif. Je n’aime pas le monde du travail remplit d’hypocrites.

    J’ai besoin de créer, de me réaliser dans mon job et la plupart du temps ma hiérarchie m’empêche d’aller au delà et me limite dans mes tâches et j’en suis très frustrée. je déteste le monde juridique maintenant alors que paradoxalement j’ai une Licence de droit et que tout mon parcours est là-dedans.

    J’aime conseiller les gens mais je n’aime pas la hiérarchie. J’aimerai un job avec de l’autononomie et prise d’initiatives et une boite sans 10 niveaux hiérarchiques. J’aimerai travailler dans une entreprise où on écoute les salariés et où on ne se sente pas un numéro .

    je suis vraiment paumée. Si vous pouviez m’aider à m’orienter ….où puis je aller ?

    Merci.

  11. elastoc says:

    Bonjour “fille perdue”

    Peut-être peut-tu tenter un bilan de compétence ?
    Et une profession indépendante ?

  12. elastoc says:

    Tiens du coup je redécouvre mon surnom “elastoc”

  13. fille perdue says:

    bonjour

    tu me conseilles quel profession sachant que j’ai 30 ans ? merci de ton aide elastoc. j’ai fait du droit mais ne veut pas être avocat notaire ou autre profession de ce style.

    • elastoc says:

      Bonjour fille perdue

      Je ne peux malheureusement pas te conseiller une profession car ce n’est pas dans mes aptitudes. C’est pour cela que je te suggérais un bilan de compétence. C’est une sorte de « mise à plat » de tes compétences et de recherches, aidé par des conseillers. Je te propose de regarder, pour exemple, vers ce lien http://www.greta.ac-versailles.fr/bilan-de-competences . Là c’est les CIBC de l’éducation nationale pour l’académie de Versailles. Mais après, tout dépend de ton lieu de résidence et il y a d’autres organismes que l’éducation nationale qui proposent ce type de prestation. Si je peux répondre à certaines de tes interrogations n’hésite pas…

  14. sandrine77 says:

    hello
    des gens peuvent-ils m’aider à trouver un métier ?

    Je suis un adulte avec un TDAH et la liste décrite ds cet article me correspond (les métiers inadaptés)
    http://blog.tdah-adulte.org/2012/06/conseils-metiers-plus-ou-moins-adaptes.html

    Voici ce que j’ai déjà fait et milieux que je ne cherche plus.
    Banque/milieux conformistes avec hiérarchie forte non/ notaire/avocat/assoc bancaire=> non

    Assistante de direction non. assistante juridique/commerciale non. En fait le job d’assistant ne me convient pas de façon générale (à part la com et le journalisme qui m’aurait plus mais c’est bouché dc éliminé :/ le tourisme m’aurait plus aussi ms bouché également).

    je voudrai travailler dans une entreprise “normale”. où puis je aller ?

    des idées de reconversion ? merci

    • GDS says:

      Bonjour à tous/toutes,

      Je souhaitais apporter ma contribution et dire que tout est possible, il y a 25 ans j’ai été diagnostiqué bipolaire type II avec syndrome de Kindling (hyperactivité, procrastination forte, disthimie recurrente etc…)

      J’ai été aussi mis de côté par une enseignante un peu trop zelée, donc direction CAP…

      Resultat:

      Après une remise en question, et apprendre à me controler et exploiter mes differences!
      J’ai réussi à me depasser, et maintenant j’ai:

      1 DUT tech aerospatial
      2 titres d’ingenieur (dont un gad’zarts)
      1 Mastere specialisée
      1 doctorat en management industriel
      Et 3 brevets déposés!

      et je reprends les etudes pour un nouveau doctorat (autre domaine d’application) et voir pour continuer mon 1er doctorat pour un professorat (donc BAC+11)

      Il n’y a clairement pas de metiers inadaptés ou difficiles, si cela vous plait FONCEZ 🙂
      Peut être en fonction de mon parcours on me dira SCANNEUR même si c’est le cas, je vis bien ma vie et suis heureux de mon parcours qui n’en est qu’au debut

      A 30 ans votre vie n’est pas finie ou ratée au contraire vous pouvez faire bcp d’autres choses et vos experiences passées vous serviront!

      Bonne chance à tous/toutes

      cdlt

      • Bravo GDS ! Voilà un témoignage qui va apporter de l’espoir à beaucoup, merci. 🙂

        • GDS says:

          Avec grand plaisir,

          J’ai suivi ma voie tout seul, j’aurai eu à mon epoque des personnes qui m’auraient montré des faits et des exemples dans le bon sens, j’aurai avancé bien mieux que je en l’ai fait 😉

          MAIS on en change pas le passé il faut regarder devant!

          Par contre, et ce n’est que mon opinion: j’ai croisé des therapistes, des medecins et professeurs qui connaissaient mes syndromes sur papier glacé et qui ne l’avaient jamais vecu (je ne remets pas en cause leur connaissance/savoir) mais parfois ils furent cinglant et me proposaient qu’une alternative: vivez “comme vous pouvez” blablabla
          NON c’est pas comme cela qu’on avance 😉

          Faites de votre difference une force (tous les originaux, les creatifs les meneurs disent pareil)
          N’ecoutez pas les “haters” qui ne feront que vous faire sentir mal à l’aise cela ne vous fera pas avancer du tout!!!

          PS: par contre pour être clair dans mes propos je ne dis pas de stopper les traitements quand ils sont necessaire et validé par des experts, surtout pas!!!
          Mais se reprendre en main et avancer à son rythme OUI totalement

          bonne chance à tous 😉

          • GDS says:

            Oh je viens de lire vos differents posts ur le sujet Jean-Philippe, dont le lien vers les “ninjas de la vie”
            C’est marrant car pasionné par le japon feodal, tout comme vivant là bas et ayant fait ma these doctorale aussi à Tokyo et marié et heureux à une japonaise…

            BREF tout cela pour dire que votre methode “ninja de la vie” ressemble/concorde à ce que l’on appelle dans le management à la japonaise le KAIKAKU ou le KAIZEN Blitz (à l’opposé de la procrastination)
            Ce qui est une tres tres bonne chose dans les methodes de prise en main/changement 😉

            Comme quoi les bonnes methodes se recoupent dans notre interet…

            Tres bonne continuation 😉

            • Tiens, c’est amusant ça ! 🙂

              C’est exactement ce que nous appliquons chez les Ninjas de la vie et qui m’a été inspiré par le Kaizen blitz. Ceci dit il n’y a pas de “zenkai” mais que des Ninjas heureux. 😉

              Pas de “petit samouraï” dans la famille ? (Comme chez nous.) 😉

          • Merci encore pour tous ces mots GDS ! Oui je suis tout à fait d’accord avec vous. Avancer à son rythme, tout en exerçant son esprit critique et son libre arbitre sont des clés primordiales à son épanouissement. 😉

  15. GDS says:

    Ben disons que je connais ‘un peu’ ce domaine j’ai effectué une thèse doctorale (bac+8) sur le Toyota Seisan Houshiki, pour simplifier c’est le management industriel à la “japonaise” comme vous le savez! 😉

    Enfin cela regroupe énormement d’outils et d’etats d’esprit (kaizen, hansei, soikufu…)
    bref un nouveau paradigme sur le supply chain + la production!

    C’est des plus interessant et tellement bénéfique dans la vie de tous les jours 🙂

    Pour ce qui est des “petit samourai” je vous avoue que j’ai pas trop saisi 🙂
    En fait pour faire une petite digression: je pratique les arts martiaux, je suis un yudansha de la tenshin shoden katori shinto ryu (et ce depuis 25 ans), d’ailleurs cela m’a inculqué des choses pas mal sur mes “problemes” de santé (regularité, abnegation, reveil tôt et autres…)

    Et hop une autre petite digression: comme je vous l’indiquais dans un precedent message: je suis marié à une Tokyoite, et vu que je suis interessé par les castres feodales japonaises et les lignées du kuge,
    je me suis interessé à l’origine de ma belle famille (avec leur autorisation)
    Comme le côté de ma belle mère provient de la province Mikawa (liée au Gokaden), et surtout ses ascendants possedent (comme de tres tres nombreuses familles traditionnelles japonaises) un Kamon (une sorte d’ecu heraldique, ce que l’on pouvait trouver chez nous dès le moyen âge sur les blasons des chevaliers)
    Donc ce kamon est très très connu au japon (on parle à ce niveau de Monshu), il porte même un nom: le Maruni Hidari Hanare Tachi Aoi.

    Et ce fût très simple de remonter via le nom des ascendants de ma belle mère, de leur provenance (province de Mikawa), le kamon (que j’avais), et donc je suis arrivé au maximum à HONDA Tadakatsu qui fût un Hatamoto réputé puis le meilleur Fudai Daimyo du XIVeme siècle…

    Tout cela pour revenir à votre question si “des petits samourai” sont dans la famille, dans le sens où je l’entendais: par alliance on peut dire que OUI au final 🙂

    Désolé pour ce post un peu technique au niveau du vocabulaire mais quand je discutes de quelque chose qui me passionne, je suis assez “pointu” dans mes propos (peut etre à tort)…

    Cdlt

    😉

    ++

    • Merci GDS, très intéressant ! 🙂

      Chapeau pour le titre de yudansha ! C’est assez rare pour un occidental, non ? En plus vous avez dû signer avec votre sang ? (Ce n’est pas une légende, ça ?)

      J’adore les kamon (même si je n’y connais pas grand chose) car leur design est à la fois simple et souvent d’une “modernité” étonnante.

      “Petit samouraï”, c’est le surnom que je donne à mon petit garçon de 18 mois (dont la maman est de Tochigi), pardon pour le quiproquo. Et puis, si un jour on se rencontre, je vais avoir honte par rapport à votre niveau de japonais ! Le mien est aux oubliettes. 😉

  16. GDS says:

    Merci beaucoup Jean-Philippe,

    Le titre de Yudansha est à relativiser je ne suis pas encore Kodensha et donc pas encore Renshi (loin de là), qui là ferait grandement la difference!!!

    Et non pas du tout, (vous etes tres bien renseigné), à la Katori Shinto ryu et aussi à la Takamura ha Shinto Yoshin ryu, les seuls 2 koryu vraiment traditionnel qui suivent scrupuleusement le Menkyo (totallement different de ce qui se fait actuellement via le Kyu-Da-Ho (passage de DAN)
    DONC on se doit lors d’un certain niveau (dès le stade de Mudensha), signé le keppan (rouleau traditionnel signé de son sang) ce document se nomme le kishomon et est scupuleusement gardé à la koryu, cela vaut serment moral fort et d’engagement envers la koryu!
    En contrepartie, on approfondi des katas tres tres technique passant de 12 enseignements à 15 😉
    Sans compter que bcp de nouveaux katas sont ajoutés dans les 12 enseignements 😀
    cela se nomme les stades Shu-Ha-Li.

    A souligner aussi que par choix je ne suis pas Tasshi comme a pu l’etre Me FLOQUET on verras facilement

    Pour un petit bébé, on fait des exams pour savoir si cela revient 🙁 🙁 🙁
    Mais felicitation pour cela 😀

    ++

    Cdlt

  17. GDS says:

    Slt Jean-Philippe

    Alors OUI on a du ninjutsu

    pour faire simple voici la liste de 12 premieres enseignements de la KATORI:

    * Kenjutsu : techniques du sabre (4 katas de base Omote no Tachi, 5 avancés Gōgyo no Tachi et trois katas improprement appelés secrets, Gokui Shichijo, très rarement démontrés en public.
    * Iaijutsu : techniques de la coupe en tirant le sabre du fourreau (6 katas à genou Suwari iaï ou Iaï goshi, 5 katas debout Tachi iaï Battōjutsu et 5 katas avancés, Gokui no iaï)
    * Ryōtōjutsu : techniques des deux sabres (4 katas)
    * Kodachijutsu : techniques du petit sabre (3 katas Gokui no Kodachi)
    * Bojutsu : techniques du bâton (6 katas de base Omote no Bō et 6 katas avancés Gōgyo no Bō)
    * Naginatajutsu : techniques de la hallebarde (4 katas de base Omote no Naginata)
    * Sojutsu : techniques de la longue pique (6 katas Omote no Yari)
    * Shurikenjutsu : techniques du lancer de pointes1 (7 katas de base Omote no Shuriken)
    * Senjutsu : techniques de stratégie
    * Shikujojutsu : techniques de construction de fortifications
    * Ninjutsu : techniques d’espionnage
    * Jujutsu : techniques à mains nues (36 katas)

    sans compter les 3 enseignements liés au Shugendo (esoterisme, spiritualité en tant que developpementde soi, Ninpo: senjutsu, kinjutsu, genjutsu),

    le Shugendo est un art pratiqué par les Yamabushi (caste que j’adore et qui etait crainte a raison par les Samourai), les Yamabushi sont l’origine des ninja et du ninjutsu et aussi du Ninpo et de ses arts,
    les japonais ont une relation avec l’univers, la nature et ce qui nous entourent qui nous depasse largement nous occidentaux
    (il n’y a qu’a voir leur facon de soigner, lorsque l’on a mal a la rate, aux poumons ou autre, ils s’axent sur la relation de l’organe avec l’ensemble du corps, pas comme en occident où lorsque l’on souffre de la rate ou autre, on donne un medicament pour cela et c’est tout, pour nous avec nos syndromes cela change totalement le paradigme et les resultats des soins)

    comme l’on peut voir la KATORI propose le plus grand panel d’arts que n’importe autre ecole asiatique, elle n’est pas reconnue “patrimoine immateriel japonais” par l’empereur pour rien :p

    BREF pour finir et coller au sujet, lorsque l’on a un tel syndrome que le notre, s’interroger sur notre probleme dans son ensemble (corps et esprit) est hautement plus efficace que s’axer seulement sur le probleme en lui-même: pensez y 😉

    AUTRE CHOSE: que cela soit clair, je parle d’etat d’esprit ou de “voie” quand je parle de shintoisme ou Shugendo…
    JAMAIS je ne parle de sectarisme ou autre entité qui ne valent rien (scientologie et d’autre)
    NE JAMAIS INTEGRER UNE TELLE ENTITE JAMAIS, vous allez perdre des plumes, votre esprit et du temps!
    tout comme ne cesser JAMAIS un traitement si votre medecin vous en a donné UN
    cela n’apporte rien à part l’echec!!!!

    Je ferai aussi un parallele avec les medecines paralleles couramnent presentes en france, qui preconisent des choses s’inspirant de RIEN et aussi qui sont faitent par des personne sans experience aucune (je ne veux pas faire une liste de ces types de soin mais y en a tellement pfffft)

    On m’a approché à plusieurs reprises en france, et l’on me proposait pour pas dire IMPOSER de stopper tout traitement, de m’eloigner des mes medecins (qui valent ce qui vaut) afin de m’initier aux massages et bains de pied et tout mes pbs seront resolu (veridique) donc bon faudra m’expliquer ce que des bains de pied pourront faire pour enelever un polymorphisme génétique (hyper-activité, bipolarité etc etc sont liés à un polymorphisme)…

    faites vous votre propre opinion et ne suivez pas quelque chose ou quelqu’un sur un coup de tete JAMAIS!
    Vous SEUL vous connaissez et savez comment vous allez reagir 😉

    Bonne chance a tous 😉
    DSL pour le pavé encore une fois :p

    PS: je connais la prefecture de Tochigi-ji, c’est pas mal, donc si votre compagne est japonaise vous avez la meme vision que j’ai sur les soins, et autres liés à cette culture;.. 😉

    • Merci beaucoup pour toutes ces précisions GDS ! (Les fameux ascètes des montagnes… 😉 )

      Gardons le contact et peut-être qu’un de ces jours nous partagerons un thé vert, qui sait ?… 🙂

  18. GDS says:

    Y a pas de soucis pour le thé 😉

    Mais bon je suis sur Sagamihara (ouest de Tokyo) faudra venir au Japon 😉

    Tres interessant site, continuez ca aide beaucoup de monde j’en suis persuadé 😀

    ++

    • Incroyable ! J’ai habité pendant un an à Aihara (à 2 stations de Sagamihara sur la JR Yokohama line). 🙂

      Sinon, dès janvier nous serons à Shinagawa… et alors, on en reparlera à ce moment là. 😉

  19. Scapa says:

    Génial ce post. Grâce à lui je sais que je suis un scaneur ! Et toujours vivant bien que mon maitre en la matière (Leonardo..) est mort plus jeune que moi…

    Bon thé vert avec GDS…

    L’auteur du chapitre 18 …

  20. Elea says:

    Merci Jean-Philippe
    Cet article est vraiment très intéressant.☺ Grâce à lui maintenant je sais que je suis une scanneuse. Et j’avoue que ça fait un bien fou de mettre un mot sur cette”spécificité”. Étant au lycée c’est pas facile mais je pense qu’il faut trouver des solutions pour bien mener sa vie de scannitude.

    Je fais trop de choses à là fois et je procrastine donc je finis mes devoirs in extremis, le soir quand je suis crevée. Et en combinant ça a mon manque de concentration et le fait que je sois peut-être HP (jamais faite testée).

    Bref pas facile.

    • Magnifique Elea ! Très heureux d’avoir pu vous aider. Maintenant, tout n’est pas rose mais au moins vous savez qui vous êtes… et rappelez-vous, ce sont des qualités, pas des défauts ! 😉 (La procrastination a toujours de bonnes raisons…)

  21. Diablounette says:

    Merci !! A 37 ans je viens de comprendre que je suis une scanneuse…
    Petite, je voulais être archéologue, puis ornithologue. Au final, j’ai passé un BAC commerce (mais dans ma tête, si je ne trouvais pas de BTS, je voulais repasser un autre BAC dans une autre filière…), puis j’ai fait un BTS Action Co sans conviction. Je l’ai eu facilement.
    Mais ensuite, sans expérience, je ne trouvais pas de boulot intéressant, et j’ai suivi un équivalent BAC + 2 d’analyste programmeur, diplôme que j’ai également eu sans passer de nuits blanches.
    Bon, rien de bien exceptionnel car je n’ai pas de BAC + 5 mais les hasards de la vie m’ont amenée à finalement m’orienter dans un poste d’administration des ventes où ma polyvalence est appréciée.
    Tu m’étonnes ! dans une journée je peux aussi bien aider une collègue qui a un petit souci informatique (on me surnomme le help desk de secours), gérer un dossier pour les DOM TOM et plein de tâches diverses et variées…
    Dans ma vie personnelle, j’ai participé à des chantiers de fouille archéologiques bénévolement, géré un fanzine pour une association de supporters de foot, participé à un autre sur un chanteur, commencé 2 romans jamais finis (un conte de fées et l’autre sur un homme qui cherche son frère qui a disparu, juste pour souligner que même là, les sujets ne se ressemblent pas), suivi des cours du soir d’histoire de l’art, je cuisine pas trop mal, et à l’instant où je vous parle, dans mon salon il y a un cadre cadeau pour ma filleule en cours de finition et un porte-revue en métal en cours de restauration.
    Tout ça pour dire que ça fait des années que je dis à tout le monde que j’ai toujours plein d’idées mais que je ne finis quasiment jamais rien !
    En fait, j’ai depuis toujours l’impression d’être un peu une extra-terrestre car je ne connais aucun sujet à fond, mais je m’intéresse sans cesse à de nouvelles choses, je lis beaucoup, sur des sujets divers et variés et honnêtement, et sans prétention de ma part, ces connaissances m’ont quelquefois apporté des déconvenues…
    Plus jeune, par exemple, je suis sortie avec un mec qui ne supportait pas que j’ai une telle culture générale.
    A l’école, en primaire, on m’appelait l’intello.
    Et je pense que cela a joué sur mes années lycée, j’aurais sans doute pu faire des études plus longues, mais honnêtement, comme je n’ai jamais rencontré de personnes “comme moi”, je pense que j’ai voulu sortir du système car j’avais du mal à lier de vrais amitiés sincères et durables car j’ai toujours ressenti un décalage.
    En fait, je ne me suis jamais sentie à ma place.
    Avec l’âge et après m’être pris quelques bonnes déconvenues, je peux dire que professionnellement je suis plutôt bien, je gagne bien ma vie, et comme je fais un travail qui n’est pas du tout routinier, c’est en adéquation avec le fait que je suis une scanneuse.
    Par contre, dans ma vie personnelle, c’est toujours le bazar, j’ai des amis issus de milieux qui n’ont rien à voir entre eux, beaucoup de mal à me stabiliser amoureusement après une longue relation (j’étais avec quelqu’un qui n’était certes pas parfait, mais qui aimait ma tendance à m’intéresser à tout). Mais surtout,mes amis sont issus de mes différentes phases traversées, ce qui rend compliqué de les réunir par exemple car chacun représente “un domaine” différent.
    Et puis du coup, je vogue d’une activité à une autre, mais à présent, grâce à votre article je vais certainement moins culpabiliser, mais j’aimerais bien rencontrer un scanneur pour trouver ma moitié ! 🙂

    • Merci beaucoup Diablounette pour ce long commentaire ! Eh oui, vous constituez un bel exemplaire de scanneuse et, ce qui est génial, c’est que professionnellement, vous avez su et pu découvrir un chemin qui vous convienne. C’est très difficile dans le cadre de notre société très rigide et compartimentée. Alors bravo et soyez fière de vos accomplissements. 😉

  22. Squizzz says:

    Oh, on parle de moi ! Je me découvre donc scanneuse 🙂

    À lire ton blog, j’ai l’impression d’être ton double féminin 😉 Mais je pense qu’on est beaucoup ici dans ce cas 😀

    Je suis donc une scanneuse… Mais je le vis dorénavant super super bien parce que j’ai trouvé mon dérivatif, un truc qui me permet de passer du coq à l’âne quand j’en ai envie, un truc qui ne me lasse jamais, qui me fait travailler 15 heures d’affilée sans que je vois le temps passer, un truc qui me permet d’expérimenter tout le temps de nouvelles techniques (c’est très important pour moi), un truc qui en plus me rend fière de moi 🙂 . Et cerise sur le gâteau : un truc qui m’a appris à gérer mon impatience, mon impulsivité, qui m’a appris la persévérance (à 40 ans, il était temps !).
    Je couds. Tout simplement, je couds. Mais je couds en me fixant des challenges (pas de coutures apparentes par exemple). Ça n’a pas l’air, mais la couture, c’est super technique !
    Bref, depuis que je couds, je suis la plus heureuse des femmes 🙂 Si j’avais su plus tôt, je le serais évité un burn-out…

    Alors créez ! N’importe quoi, mais créez ! Soyez fiers de ce que vous produisez ! Des gens comme vous avez une mine dans la tête et dans les mains. Servez-vous en 🙂

    • Merci beaucoup pour ton témoignage Squizzz ! Voilà qui va mettre du baume au cœur de ceux et celles qui n’ont pas trouvé leur voie. Il faut chercher, toujours, jusqu’à trouver. 😉

    • Merci beaucoup Squizzz pour ton témoignage rafraichissant ! Je suis certain que cela va aider d’autres personnes un petit peu perdues et donc… vive la couture ! 😉

  23. Laure says:

    Et bien j’avais mis ton article de côté pour le lire et je suis heureuse de l’avoir fait, il est bien intéressant ! J’aime beaucoup ton paragraphe Anthropologie 🙂 Pour ma part j’utilise plutôt le terme multipotentialité mais c’est la même chose. Je vais aller lire le début de ton livret 😉

    On atteint souvent nos buts en tant que multipotentiel/scanner sauf que comme tu le dis ce ne sont pas forcément ceux attendus par la société. Du coup on a l’impression de ne pas aller au bout alors qu’en réalité pour ce que l’on cherchait, on a fini ! Ce qui fait que l’on se sent instable et que l’on a pas confiance en soi… La base c’est déjà de changer de regard sur notre mode de fonctionnement.

    Je t’envoie un mail par ailleurs !
    Belle soirée (ou plutôt journée j’ai vu que tu étais au Japon !)

    • Merci beaucoup Laure !

      L’article date de 2010 et à l’époque, je pense avoir été un des premiers à parler de ce sujet (si important !) dans le monde francophone. Depuis les mentalités évoluent lentement… Mais on avance, par exemple avec le nom multipotentialité qui est déjà plus joli et plus juste que scanneur. 😉

      Ton site est un excellent outil et pourra apporter beaucoup, j’en suis certain, à ceux et celles qui se sentent concernés.

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