50 nuances de volupté

(Je recommande aux âmes trop sensibles de s’abstenir de lire. Ou alors, ne venez pas ensuite vous plaindre dans les commentaires.)

Mes lectrices sont sensuelles.

J’insiste.

Les lectrices de ce blog sont très sensuelles. (Et j’en suis fier !)

La preuve ?

Si vous êtes abonnée à ma newsletter, vous avez dû recevoir, il y a environ deux semaines un appel de ma part demandant uniquement aux lectrices de vérifier qu’une scène intime de La femme sans peur (bientôt sur kindle !), correspondait aux vrais ressentis d’une femme. Pas à ceux d’un homme (moi) qui essaie de décrire ce que ressentirait sa partenaire.

Et là, j’ai été servi. 🙂

Rêve

J’ai reçu un nombre considérable de réponses, alors que je me demandais si je n’allais pas passer pour quelqu’un d’un peu pervers.

C’est pour cela que je l’affirme tout haut : mes lectrices sont les plus sensuelles de toutes car, non seulement elles ont lu, mais elles ont aussi apporté leur touche personnelle et voluptueuse qui fait que ce moment-clé de l’histoire est vraiment ressenti du point de vue d’une femme.

C’est maintenant, effectivement, une scène très électrique.

La chapitre concerné, le numéro 29, est presque prêt et je peux vous dire que sa lecture va éveiller des “émotions” chez beaucoup de personnes. (Pour info, après le chapitre 23, le prochain épisode de la série, vingt-quatrième du nom, sera publié ici ce week-end.)

Alors de deux choses l’une : soit mon charme charisme blog exceptionnel attire un nombre particulier de femmes qui assument sans fausse pudeur leur vie personnelle, soit les lectrices, en général, sont bien plus sensuelles qu’elles ne le montrent ou que ne le pensent les hommes.

(ahem, j’aimerais croire que c’est la première raison qui est la bonne…)

Fantaisie

Mais qu’il y a-t-il de si spécial que ça dans cette scène du chapitre 29 de La femme sans peur ?

Non, ne vous attendez pas à un coup de 50 Shades of Grey ou en français, de 50 nuances de Grey. A chacun son fouet. 😉

Comment je le sais ? Tout simplement parce que j’ai lu les 3 volumes des 50 nuances (uniquement pour des raisons professionnelles) et nous ne jouons pas avec les mêmes accessoires. Dans la trilogie au succès mondial, c’est plus fouet et menottes tandis que dans La femme sans peur, c’est plus pilules et Bolli-Stoli (si vous ne comprenez rien, vous n’avez qu’à lire le premier chapitre).

Ceci dit, avez-vous remarqué cette déferlante récente de livres érotiques légers dans les librairies et surtout en ebooks ?

Croyez-moi, ça ne fait que commencer ! Les liseuses et autres tablettes se révèlent être un formidable argument de vente pour cette catégorie de livres.

En effet, on peut maintenant en toute discrétion, décortiquer les différents jeux hautement amoureux auxquels se livrent les personnages d’une histoire, tout en patientant dans une salle d’attente bondée. En restant digne, jambes croisées.

Impossible d’imaginer la même scène avec un livre papier – et sa couverture suggestive – avec les regards en biais ou outrés des autres personnes.

D’ailleurs, est-ce que cela vous inspire ?

Fantasme

Parce que si soudainement, vous vous sentez des envies de faire courir la plume sur le papier, si vous avez plein d’idées qui vous font pouffer de rire (voire plus), c’est peut-être un bon moment pour vous y mettre, à l’écriture. Érotisme ou pas, cela vous fera du bien.

Je vous dis ça parce que la semaine prochaine, nous allons attaquer le nouveau challenge Cloudbraining et le thème en sera “Écriture d’un ebook et marketing sur Kindle”.

On ne peut pas tomber mieux.

Une précision quand même : il n’est pas nécessaire d’avoir des inspirations sensuelles pour participer. Si vous faites dans le policier classique, le roman ou dans le guide pour aider les autres, cette formation d’un mois vous est aussi ouverte. 🙂

J’en reparlerai mais sachez déjà qu’il y aura 30 mini-lecons, des podcasts et un webinaire en live qui vous permettra de me poser toutes les questions que vous désirez. (Pas sur les 50 nuances, d’accord ?)

Si vous voulez être tenu au courant, n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter de Cloudbraining, vous pourrez ainsi être parmi les premiers informés de l’ouverture des portes pour être certain d’avoir votre place.

Curiosité

Alors finalement, ce chapitre 29, il m’aura permis de comprendre, encore une fois, qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

Nous vivons des existences hyperactives, surbookées, artificielles, avec trop peu de place qui est laissé au vrai, au naturel, à l’épanouissement. Être sensuelle ou sensuel, c’est justement être curieux pour s’épanouir, c’est s’ouvrir en se montrant telle ou tel que l’on est, c’est laisser parler ses feelings tout en respectant l’autre.

Cela demande du courage et au passage, je remercie infiniment toutes les lectrices qui ont osé franchir le pas et qui m’ont aidé à faire de ce fameux chapitre 29, quelque chose de bien mieux léché.

N’empêche, notre vie est courte, bien trop courte pour nous enfermer dans des carcans sociaux qui nous étouffent et nous immobilisent. Non, je ne dis pas qu’il faut se jeter sur son/sa voisin(e) de table parce qu’il ou elle vous plait.

Mais, sans faire de drame, on peut embrasser sa volupté.

Et celle des autres.

Nous pouvons nous autoriser à aller un peu plus loin dans le plaisir, même si ce n’est pas “convenable”, quoiqu’en disent les bien-pensants. Je sais que je marche sur des œufs en disant cela et que certain(e)s d’entre vous sont en train de passer à la loupe chacun de mes mots. Mais, s’il n’y a pas de sensualité dans la vie, ne manquons-nous pas quelque chose d’important ?

Devons-nous alors rester enchainés ? Ou y a-t-il une possibilité d’ôter le bandeau qui nous couvre les yeux ? Pour moi, la réponse est un immense “oui !” et c’est la leçon à  tirer du succès planétaire des 50 nuances de Grey.

Ou du chapitre 29. 😉

(Photo : Proyecto Eden)


Commentaires

3 commentaires pour “50 nuances de volupté”
  1. Amibe_R Nard says:

    Yeah ! C’est ce qu’on appelle du deux en un.

    Appel, irrésistible vers l’épisode 29 de la Femme sans peur.
    Virage adroit vers le cloudbraining !

    Et en plus c’est très coquin… Un passage bien mieux léché… Oh hooo ! :o)
    Après le sensuel et l’allusion aux Cinquante nuances de Grey, il fallait l’oser.

    Est-ce que c’est “convenable” ?

    Eh bien non, ce n’est jamais convenable, tu le sais bien. 😉

    Le seul moment où c’est convenable, c’est quand on y participe… et là, convenable ou pas, je crois que le regard des autres, on s’en fout pas mal.

    Moi, quand je lis, le regard des autres est loin, très loin.

    Ah ?
    Vous pensiez à autre chose ?

    Soit !
    Eh bien, même là, le regard des autres, on s’en fout pas mal.

    A raison.
    Le regard des autres, ou des convenances, c’est un poids tant qu’on souhaite le porter.
    Sauf que chez soi, dans l’intimité, on peut laisser tomber les masques…
    Tant soit peu qu’on porte un masque.

    Les enfants n’en ont pas. Et ils se portent très bien. Merci madame, merci monsieur.

    Tu vois, j’épluche tes mots. Que dis-je, je les déshabille… du regard. 🙂

    En tout cas, vivement le chapitre 29, révisé par tes sensuelles lectrices. (ça, c’est de la promotion !)
    Hey ! Si je compte bien dans le déshabillé des mots, c’est pas avant cinq semaines.
    C’est ton cadeau de Noël ?
    L’Amibe_R Nard

    • Merci beaucoup L’Amibe pour ton témoignage !

      En écrivant cet article, je me demandais si je n’étais pas en train de me tirer une balle dans le pied ? En effet, quelle lectrice va oser répondre dans les commentaires ?… 😉

      Mais comme j’aime le risque, j’ai continué parce que ce que je dis dans ce texte, je le pense vraiment. 🙂

      En tout cas, toi, tu manies la plume comme nul autre et tu as bien compté, le livre sortira bien pour noël ! 😀

  2. Dis donc! Ca c’est ce qu’on appelle un teaser! Vivement le chapitre 29, et je ne dois pas être la seule à l’attendre avec impatience 🙂

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