Les 9 étoiles du désert (8)
Par Jean-Philippe le 14 October 2010
dans Des histoires

Cet article est la suite d’une histoire qui a commencé ici.
Les premières journées de leur voyage vers l’inconnu furent extrêmement pénibles pour Tin et Takamat.
Jamais, du temps de leur vie facile à l’oasis de Tafilalet, les deux jeunes filles n’avaient vécu quelque chose de semblable.
Certes, elles s’étaient déjà aventurées dans le désert environnant mais constamment accompagnées et finissant toujours par revenir vers la palmeraie et son petit lac rassurants.
Cette fois-ci, il n’y avait pas de retour.
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Les génies que nous sommes (7)
Par Jean-Philippe le 11 October 2010
dans Changer les règles

Cet article – le septième d’une série qui a commencé ici – constitue ma participation à cette rencontre amicale, “À la croisée des blogs” qui est un évènement inter-blog dédié au développement personnel. Il est publié mensuellement et chaque nouvelle édition traite d’un thème original. Ce mois-ci, c’est Aurélien, du blog Web entrepreneur débutant, qui en est l’organisateur et qui nous a proposé de plancher sur “Apprivoiser la chance“.
Le monde du rock doit beaucoup à Bruno Koschmider.
Ce dernier, d’origine polonaise et habitant à Hambourg en Allemagne avait vraiment envie de réussir dans la vie.
Or la ville allemande, à l’époque de la guerre froide, avait la réputation la plus sulfureuse d’Europe, étant une plaque tournante de trafics en tous genres. Mais cela n’empêcha pas Bruno Koschmider de se lancer à fond dans “l’entreprenariat”.
J’écris le mot entre guillemets parce que les activités dans lesquelles il plaça toute son énergie ne sont pas vraiment du type de celles qu’on enseigne dans les écoles de commerce. Salles de cinéma X, clubs de strip-tease, plus quelques maisons closes sur le côté bref, rien à voir avec le jeune auto-entrepreneur d’aujourd’hui.
Alors, entre Bruno Koschmider, ses “affaires” et la musique rock, il y a quand même un fossé… Malgré tout, il a vraiment eu une influence indirecte énorme sur ce que nous écoutons sur nos iPods, aujourd’hui. Sans lui, le rock et même, la musique populaire, auraient peut-être pris une direction différente.
Et tout ça est dû à un simple coup de dés.
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Les 9 étoiles du désert (7)
Par Jean-Philippe le 7 October 2010
dans Des histoires

Cet article est la suite d’une histoire qui a commencé ici.
Takamat, dans la nuit calme, attacha les deux sacs aux montures qui patientaient près du lac.
La jeune servante retourna sur ses pas et se glissa sous la grande tente plongée dans le noir. Il lui fallut quelques secondes pour apercevoir sa maitresse, Tin, qui l’attendait patiemment.
“Nous pouvons encore renoncer,” souffla la servante en s’asseyant lentement à ses côtés.
Cette dernière ne la regarda pas. Son regard fixe, perdu dans la pénombre.
“Si nous ne partons pas, tu sais ce qui nous attend,” répondit-elle enfin doucement.
Les génies que nous sommes (6)
Par Jean-Philippe le 4 October 2010
dans Changer les règles

Cet article est le sixième d’une série qui a commencé ici.
C’est un jour comme un autre dans une école de musique.
Le professeur de violon guide ses élèves pendant la leçon. Elle leur fait de petites remarques, fait rejouer certains passages ou les félicite pour un groupe de notes bien enchainées.
L’ambiance, studieuse, est un peu comme dans toutes les écoles de musiques de monde.
Ou presque.
Ces violonistes en herbe habitent à East Harlem, connu comme l’un des quartiers les plus défavorisés de New York, et leurs parents, issus de familles multi-ethniques, n’ont pas les moyens de leur offrir des cours de violon et possèdent encore moins d’argent pour leur acheter un instrument.
Comment sont-ils arrivés là ?
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Les 9 étoiles du désert (6)
Par Jean-Philippe le 30 September 2010
dans Des histoires

Cet article est la sixième partie d’une histoire qui a commencé ici.
Le reste du voyage se poursuit tranquillement.
Madani reste souvent silencieux.
Julien lui, commence à apprécier ce silence qui les entoure lorsqu’ils font des pauses soit pour manger, soit pour dormir. Les mouvements de foule auxquels il est habitué à Paris s’estompent petit à petit.
Un calme nouveau remplit doucement son esprit. Il se détend.
Et lorsqu’il arrivent à Agadez, il n’est déjà plus tout à fait le même qu’à l’aéroport de Niamey.
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