La formule pour gagner

Bestseller

Grommeler.

Marmonner.

Râler, grogner, rouspéter, protester, maugréer, bougonner, ronchonner, pester.

Il y en a des mots dans la langue française pour… comment dire ça ?… S’exprimer ? S’affirmer ? Se manifester ?

Et vous remarquerez qu’ils sont tous plutôt négatifs. Relisez-les une fois et vous verrez votre moral, tout doucement, s’effriter.

Et ça, c’est juste en les lisant !

Alors imaginez quand vous “grommeliez” vraiment… mieux vaut s’éloigner de vous.

Le moins

Ce ne sont peut-être que de petites choses, des détails vous allez me dire mais ce genre de comportement, appliqué quotidiennement peut réellement saper, affaiblir, voire “tuer” quelqu’un.

Et ce qui m’étonne le plus, c’est qu’il en faut de l’énergie pour arriver à faire tout ça.

Ce n’est pas de tout repos de râler avec talent.

Bon, il paraitrait qu’en France ce serait quelque chose d’inné, quelque chose qu’on n’a même pas besoin d’apprendre aux enfants. Il leur suffit de regarder leurs parents faire et, ils apprennent très très vite.  😉

Ceci dit, il faut en faire des efforts pour pouvoir maugréer à tout va. Ça demande de l’entrainement de marmonner juste. Il est vraiment nécessaire de se concentrer pour arriver à développer chez soi, l’art de rouspéter.

D’ailleurs, êtes-vous talentueux dans un de ces domaines ?

Si vous me dites oui, je vous félicite parce que toute cette énergie que vous dépensez en cris, messes basses et autres grognements, est une mine d’or. C’est votre eldorado. C’est mieux que le loto et peut-être que vous ne vous en rendez même pas compte… 8)

Le plus

Pensez-y une seconde, toute cette force que vous déployez pour vous faire entendre dans vos protestations et vos mécontentements, vous pouvez la rediriger. C’est juste de l’énergie au départ, point. Elle est neutre. Elle n’est n’est ni négative, ni positive. Ensuite c’est nous qui décidons vers quel circuit la brancher.

J’insiste encore : elle n’est pas mauvaise, c’est simplement la façon dont on l’utilise qui nous fait croire cela.

Faites maintenant cet exercice, là, tout de suite, où que vous soyez : souriez.

Tirez sur vos zygomatiques pour étirer vos lèvres et plisser vos yeux.

Gardez la position.

Encore.

Encore.

Encore, encore.

Stop !

Comment vous sentez-vous ? Ça vous parait bidon ? Sachez que même un sourire forcé relâche des endorphines dans votre corps avec tous les bienfaits associés à la relaxation et au bien-être. Alors, pourquoi s’en priver ?

Au lieu d’utiliser votre énergie pour marmonner, ne vous parait-il pas plus logique de l’utiliser pour sourire, même surtout si vous n’en avez pas envie. Ça vaut le coup !

Cette énergie dont je vous parle est réellement à notre disposition et, en souriant par exemple, nous devenons des créateurs. De quoi ? Des créateurs de bien-être pour nous-mêmes et les autres puisqu’un rire, vous le savez, est contagieux.

Ceci dit, cette force naturelle ou originelle, on peut aussi l’utiliser pour d’autres créations qu’un sourire. Un projet, une idée de business, une sculpture, une peinture, etc. Tout ça, dirige notre énergie vers la création plutôt que la destruction. Avec les endorphines qui accourent, pas loin derrière.

Vous me suivez ?

A un instant T, vous disposez d’une masse énergie E que vous pouvez soit utiliser en R (pour râler), soit en C (pour créer). En sachant que R diminue votre santé et que C la multiplie. En clair :

T + E x R = 🙁

ou

T + E x C = 😀

(J’aime faire des maths de haut-vol)

Quelle formule vous choisissez ?

Le plus que plus

Une des moyens d’utiliser C de la meilleure façon qui soit, c’est par l’écriture.

Je ne dis pas ça parce que j’aime bien écrire non, mais je pense que c’est vraiment comme une sorte de thérapie créative que de sortir de soi des choses qui sont enfouies quelque part (en nous ?). Cela a été recherché par les scientifiques et les bienfaits de l’écriture sont bien présents.

Cette énergie E, dont je vous parlais tout à l’heure (vous suivez ?), devient alors le véhicule de nos pensées et nous aide à les exprimer. Nous entrons ainsi dans le “flow”, cet état psychologique second pendant lequel on ne sait plus qui est-ce qui dirige, nous ou l’énergie créatrice.

Peu importe en fait, car je sais que ce flow me fait du bien. Quand j’écris, je ne râle pas, je ne me plains, je ne soupire pas… je vis ! Je lâche mes endorphines dans la nature (plus précisément dans mon corps) et après, je souris. Demandez à ma compagne. 😉

Et vous ? Aimez-vous écrire ? N’avez-vous pas envie d’essayer ? Un article du New-York Times indiquait que 80% des Américains voulaient écrire un jour un livre. Chez nous, ce devrait être encore plus, vu notre passion pour la lecture et les bouquins.

Alors, à partir du 9 avril, le défi Cloudbraining proposera un challenge “spécial écriture” sur un mois. Pendant 30 jours, avec tous les membres de la plateforme, nous planifierons, écrirons, avancerons dans nos écrits, avec pour but, tenez-vous bien, de publier plus tard sa propre œuvre dans la boutique kindle d’Amazon.

Incroyable ? Non, c’est très simple. Difficile ? Pas tant que ça mais, le plus important, c’est que pendant 30 jours, au sein d’un groupe motivé et solidaire pour avancer, vous vous découvrirez, vous gagnerez en confiance et au bout du compte, vous publierez un livre qui sera lu peut-être par beaucoup !

Quand je vous disais que T + E x C = 😀

Devenez membre tout de suite, car les places sur la plateforme privée sont limitées et, avant le challenge, il y a un travail de préparation à effectuer.

Ceci dit, vous pouvez faire cavalier seul. Vous pouvez écrire dans votre coin, en solitaire. C’est plus difficile car vous ne pouvez compter que sur vous-même mais, si c’est ce qui vous convient, foncez ! Tous les bénéfices que vous retirerez de cette expérience vous seront utiles pour le restant de votre vie.

Et ne venez pas me dire que vous ne pouvez pas le faire… je viens de m’échiner à écrire tout un article pour vous démontrer – scientifiquement et mathématiquement – que vous aviez l’énergie nécessaire pour y arriver.

Alors… interrogation surprise pour tout le monde !

C’était quoi la formule ? 😉

(Photo : Dia™)

Commentaires

11 commentaires pour “La formule pour gagner”
  1. ChrisToonet says:

    “Créer, c’est se souvenir” (Victor Hugo)
    J’ai souvent ressenti cette impression stressante que certaines idées “neuves” qui me viennent pourraient n’être que la matérialisation de ce qui est stocké dans notre cerveau “caché”, et provenir d’un quelconque “héritage” de pensées déjà conçues par l’un de nos ancêtres !
    Je sais que celà entraîne bien loin, mais … !
    En ce qui concerne “écrire” maintenant, je ne me sens pas “mûr”, sans doute par l’absence d’une “muse” ??

  2. Jean-Philippe says:

    Merci pour ton commentaire ChrisToonet !

    Pourquoi du stress ? Moi, je pense que nous ne créons jamais de choses originales mais simplement mélangeons, reformatons, remixons ce qui a été dit, à notre sauce. Cela s’apparente à quelque chose de nouveau parce que nous y apportons notre style ou notre “patte” mais, si on pouvait remonter (comme tu le dis) le cours de nos idées, on retrouverait toutes les références qui ont apporté leur petit élément pour créer “notre” pensée.

    De plus, je pense que c’est vrai dans n’importe quel domaine. L’idée même de “copyright” ou de “Droits réservées” est un frein à la création. Un exemple que je prends souvent c’est que, du temps de Jean-Sébastien Bach, tous les musiciens se copiaient allègrement ! C’était normal et chacun apportait sa petite touche à la mélodie. 🙂

    Donc ne stresse surtout pas, ta muse est bien là, juste derrière ton oreille, prête à te souffler plein d’idées… Laisse-la te parler. 😉

  3. Aude says:

    Belle formule, j’aime bien tes maths, plus marrants que ceux de la fac ! Bon, pour ne rien te cacher, mais tu l’avais deviné, je suis française et mes gènes râleurs ont tendance à s’exprimer facilement ! C’est un réflexe, j’vous dis !
    Heureusement j’ai la foi en cette énergie et dans le fait que je peux en faire ce que je veux ! Na ! Et donc je vais continuer à écrire mon bouquin, mais je ne me joindrai pas à vous car j’en ai pour quelques mois encore, 30 jours ne me suffiront pas pour boucler. Non pas que je n’y travaille pas, c’est même ce qui me motive le plus en ce moment ! Mais j’y vais à mon rythme… Par contre, je cherche des relecteurs pour septembre ? Ben oui, soyons fou, je me fixe une date butoire parce que quand même j’vais pas passer ma vie sur ce livre, non ? Y’en a d’autres à écrire après…

  4. Jean-Philippe says:

    Bravo Aude ! Chacun à son rythme, c’est important. Oui, en septembre tu peux toujours nous rejoindre si tu veux faire une relecture ou apprendre quelques trucs pour publier et sur le marketing. Sinon tu peux aussi trouver des correcteurs/correctrices talentueux comme Florence d’A mots déliés. 😉

  5. Alexis says:

    Ah, u de tes articles de type “surenchère”, j’adore 😀

    Tu as raison. D’ailleurs, en plus de râler ; le français a un autre super-défaut je trouve : il apprend des choses utiles mais ne s’en sert pas. En fait c’est comme acheter des livres de cuisine pour les mettre dans une armoire sans les lire ; ou d’avoir toutes les clés du développement personnel sans se les mettre à profit… où est l’intérêt ?

    Je ne suis plus français, enfin j’essaie :p et c’est bien que ton article vienne ici pour ne pas me faire oublier ma promesse de “sagesse”, parce que j’ai décidé de ne plus m’énerver pour rien, râler pour rien ou gaspiller mon énergie.

    Ca fait un an que je mène cette quête et j’ai radicalement changé, c’est cool ; je crois d’ailleurs que tes livres ont eu un rôle dans ma métamorphose, et je t’en remercie.

    Merci aussi pour la “proposition ouverte” d’aide formulée dans ton article pour l’écriture dans ta session de CB.

    Mais j’ai le regret de t’annoncer que je n’en ferai pas partie car cela est l’un des “buts de ma vie” que je me suis confié : écrire un livre “dans mon coin” pour mettre une raclée symbolique de développement personnel aux membres de mon entourage qui se disent réalistes alors qu’il sont pessimistes, et à ceux qui pourraient me lire et qui ne croient pas en le fait que l’on peut… DOIT faire tout ce que l’on veut.

    Merci de m’avoir remis les idées en place 😉
    Amicalement

  6. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Alexis pour ton commentaire ! Je te dis vraiment bonne chance pour ton livre et pour te connaitre un peu, je ne doute pas un instant que tu réussisses dans ton objectif. Tu en as le talent et la résilience. 😉

  7. ChrisToonet says:

    Merci Jean Philippe de tes encouragements !
    Quand je dis “stress” c’est parce que je ressens comme être face à l’infini de l’univers, où chacun de nous, serait en même temps “unique” et une nouvelle “expérience” de notre nature humaine.

  8. Jean-Philippe says:

    Ah, désolé ChrisToonet, là je ne comprends pas ce que tu veux dire… si tu as un moment pour éclairer ma lanterne ? 🙂

  9. Philippe says:

    Si tu n’avais pas été blogueur et écrivain tu aurais surement été mathématicien.

    Une autre formule que je soumets à ton expertise matheuse : T(emps) x R(alûre) + P(rocrastination) = 1 / R(ire) + A(ction)

    Sa transcription est : plus on râle et on procrastine (d’où la variable temps), moins on a la capacité à rire et à agir.

    Cette formule est bien sûr tout à fait expérimentale. Tu l’auras remarqué. Je n’ai pas tenu compte de l’âge du capitaine ni de coefficient de flexibilité de la queue de la vache (pour des raisons évidentes de simplicité).
    Bon voila. Une bonne chose de faite…

  10. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Philippe ! Je confirme, je viens de refaire les calculs à partir de ton équation et tu as raison, ils sont justes. Il n’y a que le coefficient de flexibilité qui m’a un peu de mal mais j’ai postulé que la vache était mauve (Théorie de la Purple cow du célèbre mathématicien Seth Godin) et donc j’ai finalement obtenu le même résultat que toi. CQFD. 😀

  11. Albin says:

    C’est effectivement quelque chose qui m’a toujours surpris et amusé, le fait que certaines personnes dépense une énergie formidable à … râler et se plaindre. Et comme s’ils ne s’en rendaient pas compte, il renouvelle les mêmes habitudes à l’infini… Quelle prouesse ! 🙂

    Notre capital énergétique, nous est propre à chacun, il nous appartient donc de bien le gérer et curieusement il s’amplifie lorsque on s’en sert pour de bonnes choses. Donc il nous appartient d’en faire le meilleur usage.

    Pour le challenge imposé concernant l’écriture, l’idée commence à germer.

    Merci pour tes encouragements.

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