Pourquoi vous n’atteignez pas vos buts et comment y remédier

Par le 19 September 2011
dans Vous êtes bloqués?

Choisir le chemin le plus risqué !
Atteindre ses buts semble si facile sur le papier.

Prenez n’importe quel blog de développement personnel – le mien inclus – et vous y trouverez toutes les solutions à vos problèmes.

Faites ci ou ça et le tour est joué.

Et bien non, il ne suffit pas d’une liste de conseils donnés sur une page web pour changer les choses dans votre vie. Ce serait trop facile et tout le monde serait déjà très heureux. Non pas que ce soit compliqué ou que les blogs donnent de mauvais conseils mais souvent, le lecteur se trompe dans sa manière de procéder.

Il fait une grosse erreur stratégique.

Faire un choix

Des objectifs à atteindre, nous en avons tous et toutes. Qu’ils soient petits ou grands, grandioses ou terre à terre, anciens ou récents, notre esprit est souvent en train de méditer, de réfléchir, de développer les moyens de l’atteindre.

Jusqu’ici tout va bien. 🙂

Et puis, se présente le moment du choix. Évidemment, il y en a deux – parfois plus – et pendant quelque temps, on va hésiter entre les deux. Souvenez-vous de vos dernières décisions. N’avez-vous pesé le pour et le contre ? N’avez-vous pas tenté d’évaluer les bons points et les risques de chaque solution, de chaque direction ?

En fait, toute notre existence est faite comme ça. Régulièrement, on arrive à des “intersections” où  il faut faire un choix, où  il faut se décider à aller dans une direction ou dans une autre.

Entre les deux solutions qui vous sont venues à l’esprit, n’avez-vous rien remarqué de spécial ?

Qu’est-ce qui faisait, qu’est-ce qui fait et qu’est-ce qui fera toujours la différence entre toutes les possibilités proposées, tout au long de notre vie ?

La prise de risque.

Entre les deux solutions pour atteindre un objectif donné, il y a toujours une direction où il va falloir oser bien plus et se faire peur.

Et quel chemin choisissons-nous en général ? 😉

Prendre des risques

La vie des êtres humains sur terre est ainsi régie, par la prise de risque qu’ils sont prêts à prendre pour atteindre leurs buts.

C’était vrai du temps des premiers hommes, chez les Grecs d’Athènes, pendant la Renaissance et c’est vrai en ce moment, là, dans notre quotidien.

Tout progrès implique un changement, une évolution, une remise en question et nous autres, les humains, bien naturellement, nous rechignons à prendre trop de risques, à tout remettre en cause. C’est pour cela que, dans la grande majorité des cas, nous optons pour la solution la plus sûre, celle qui implique le moins de dangers, celle qui nous fait le moins peur.

Pourtant, on le sait, le fait de choisir la sécurité a peu de chances de nous emmener vers nos objectifs ambitieux. Sinon, comme je le disais plus haut, nous serions déjà tous riches et heureux. 😉

Non, si on regarde à travers l’Histoire, les grands changements, les révolutions – personnelles ou pas – , les bonds en avant, ont tous été provoqués parce qu’à un moment, un leader, un penseur, un inventeur a dit non à la solution de facilité et oui à l’exploration.

Que ce soit au niveau d’un état ou au niveau personnel, le choix est le même : prendre la voie bien balisée, bien éclairée, bien signalée ou choisir celle que l’automobiliste moyen évite ?

Si vous voulez vraiment faire une différence dans votre vie – et dans celle des autres – il faut vraiment choisir celle qui vous fait peur, celle qui risque de bouleverser pas mal de choses mais, celle qui vous enrichira le plus. 🙂

Se faire un peu peur

Alors voilà, c’est tout simple, progresser dans la vie comporte un choix binaire, une prise de risque plus ou moins importante.

Une vie faite de choix aisés, sera beaucoup plus stable et sûrement moins piquante. Il n’y a rien à redire là-dessus, c’est tout à fait possible, c’est ce qui se produit dans la majorité des cas et il faut respecter les choix des autres.

Mais vous, ce n’est pas les autres.

N’y a-t-il pas quelque chose qui vous titille de temps en temps, quelque chose qui vous dit qu’il faut secouer le statu-quo, découvrir d’autres horizons, tenter la grande aventure avant qu’il ne soit trop tard ?

Il y a quelques années, lorsque j’en ai vraiment eu assez de ne pas pouvoir communiquer en anglais avec tous les étrangers que je rencontrais, j’ai pris une décision radicale. En effet, les livres, les cours, les méthodes audio, efficaces pour la grande majorité des gens, n’avaient aucun effet sur moi, et ce dû à mon manque de discipline.

Ces solutions correspondait à “ma” solution aisée.

L’autre, la plus risquée, celle qui me faisait quand même peur, était de tout quitter, d’aller vivre dans un pays anglophone pour m’immerger dans la langue et obligatoirement l’apprendre, si je voulais survivre.

J’aurais pu m’acheter un nième livre sur une méthode “facile”, classique, simple qui m’aurait un peu plus enfoncé dans la déception mais finalement, avec un peu de peur au ventre, j’ai pris un aller simple pour Los Angeles…

Et puis, j’y suis resté dix ans.

Et puis, j’y ai rencontré des gens formidables qui m’ont grandement ouvert l’esprit.

Et puis j’y ai rencontré ma compagne. 🙂

Choisir en toute sécurité

Est-ce que cela veut dire que choisir la solution la plus risquée apporte systématiquement la réussite ?

Non, car le fait de ne pas être certain de réussir est justement ce qui fait peur et qui bloque la plupart des gens. Autrement, encore une fois, ce serait trop facile. 😉

Mais, je crois qu’il existe des moyens d’atténuer un peu les risques. Car en débarquant seul, avec un peu d’économies, sans connaître personne en Californie, je n’en menais pas large. Ceci dit, un an auparavant, j’y avais déjà été en vacances. Donc le terrain ne m’était pas totalement inconnu.

Je pense que c’est ça l’une des clés, pouvoir tester, avant de se lancer pour de bon.

Alors, cette semaine, je lancerai une nouvelle édition du challenge Cloudbraining. Quand je l’ai créé – il y a presque un an – , j’avais un peu cette idée en tête, celle de proposer un moyen de tester ses idées les plus folles tout en ayant un filet de sécurité.

Le challenge Cloudbraining, c’est exactement ça : vous arrivez avec un projet qui vous tient à cœur, quel qu’il soit, et vous commencez à y travaillez dessus. Mais la grande différence avec ma solitude californienne des premiers temps (où j’ai fait de grosses erreurs) c’est que vous n’êtes pas seul.

Vous êtes entouré par d’autres membres, tout aussi motivés que vous pour avancer vers leur but. Cela crée une ambiance unique, riche et positive qui permet de passer les caps difficiles en étant soutenu. On échange des conseils, on se soutient, on partage ses joies, ses déceptions et on rebondit plus facilement.

La force du challenge, c’est aussi le fait d’être dans un petit groupe soudé. Évidemment, d’un autre côté, cela fait que tout le monde ne peut pas y participer car le nombre de places est limité. Alors, si vous voulez savoir quand les portes seront officiellement ouvertes pour les inscriptions, je vous recommande de vous inscrire à la newsletter de Cloudbraining ici.

Vous serez ainsi averti avant tout le monde.

Et ces petites 24 heures d’avance pourraient faire une grande différence, plus tard, dans votre vie. 🙂

(Photo : kern.justin)

Commentaires

16 commentaires pour “Pourquoi vous n’atteignez pas vos buts et comment y remédier”
  1. Jean-Yves says:

    Très bien !
    Je partage la même vision sur la définition d’objectifs et la philosophie pour les atteindre.
    Je me suis également lancé des défis persos sur un an.

    J’ajouterai qu’il faut également ne jamais revenir en arrière quand on a défini un objectif, meilleur moyen de tergiverser…

  2. Jean-Philippe says:

    Bravo Jean-Yves et merci pour le commentaire ! Oui, une fois qu’on est parti, c’est parti. Ensuite, on peut toujours ajuster le tir en cours de route. 😉

  3. Michael says:

    Salut Jean Philippe,
    J’ai noté dans un carnet cette phrase qui ressemble à ton conseil : “Cours vers tes peurs!”
    Par contre, je n’avais jamais remarqué que lorsque l’on avait plusieurs choix, on choisissait celui qui à le moins de risque (donc qui nous fait le moins peur). Je tacherez de m’en rappeler.
    A bientôt.

  4. Jean-Philippe says:

    Oui, très jolie phrase Michael. Là où il n’y a pas vraiment de risques, il y a peu de chances de progrès, ou alors à très long terme. Après,c’est à chacun de décider ce qui lui convient le mieux… et d’en assumer les conséquences. 😉

  5. Article fort intéressant, bien que je ne partage pas à 100% votre point de vue. Merci de nous l’avoir fait partager en tout cas !

  6. Jean-Philippe says:

    @Vivien (développeur web) Merci pour ton commentaire ! Il aurait été sympa que tu prennes le temps de nous dire en quoi tu n’es pas d’accord, non ? 😉

  7. Nana fafo says:

    hummm ça sonne comme un air de conversation tout ça ! je te fais un petit hommage sur mon blog, peut être que ça t’amènera de nouvelles recrues ! pour ma part ça avance, j’ai mes prospects pour les tests, il n’y a plus qu’à téléphoner… Merci encore

  8. Jean-Philippe says:

    Ah, merci beaucoup Nana fafo ! Tu me fais trop d’honneur en me donnant le nom d’un piou, c’est ça ? Et bravo pour tes progrès vers tes prospects… avec un piou à la clé (pour changer). 😉

  9. Julien S. says:

    Ce que tu dis est bien vrai, sauf que y’a des facteurs qu’on ne maitrise pas forcément à chaque fois.
    Par exemple, je voulais faire du sommeil polyphase mais techniquement pas possible avant mes anciennes horaires de travail. Maintenant que mon contrat est fini, j’en profite pour tester ça ! ^^

    Et là, ton exemple avec un pays anglophone, c’est ce que je voudrais faire, mais c’est surtout le côté “comment trouver un job dans un pays anglophone si je souhaite justement approfondir cette langue ?”
    Quand tu dis que t’es parti en aller simple, avais-tu des pistes de jobs ? de logement ? Comment ça s’est passé ?

  10. Jean-Philippe says:

    Merci Julien pour ton commentaire !

    C’est bien pour ça que la prise de risque est plus grande, parce que c’est plus difficile, parce qu’il y a des limitations ou des contraintes qu’il faudrait supprimer. Et je rappelle que prise de risque plus grande ne veut pas nécessairement dire réussite à tous les coups. Par contre, ton expérience de sommeil polyphasique m’intéresse. Tu vas faire dans quel style ? Uberman, Everyman, un truc perso ? 🙂

    Je suis parti avec une inscription comme étudiant (pour le visa) afin de suivre des cours d’anglais à UCLA, parce qu’ils fournissaient un lit dans un dortoir pendant 5 semaines. Après, ce fut chaud ! 😉

  11. Julien S. says:

    Pour le moment, je fais du EveryMan, mais j’ai commencé seulement Samedi, alors je suis pas à un point très élevé !
    Je vous ai mis le lien de mon blog perso où je décris un peu les choses.

    C’est vrai qu’il faut aussi un visa pour aller à l’étranger ! Et souvent l’Etat met du temps à répondre…

  12. Jean-Philippe says:

    OK d’accord, merci Julien, je vais étudier Everyman de plus près. 😉

    Le visa étudiant est le plus facile pour partir rapidement. Très souvent, les écoles sont habilités à délivrer ce type de visa. 🙂

  13. Mary says:

    Salut,
    J’aime ton article car il me parle vraiment. Beaucoup ont des objectifs qui restent que sur le papier, ils veulent que tout soit parfait pour foncer. J’ai beaucoup aimé tes phrases: “prendre des risques” et “se faire peur”: c’est cela passer à l’action.

  14. Jean-Philippe says:

    Merci Mary pour tes mots très gentils ! Oui, à un moment ou à un autre il faut bien passer à l’action pour concrétiser ses projets, sinon, à quoi ça sert d’en avoir ? 🙂

  15. alexandre says:

    Salut Jean Philippe,

    article très plaisant. J’aime bien l’idée d’aménager toujours une sortie de secours pour prendre des risques. Mais le risque, notamment dans le domaine financier, n’est pas quelque chose qui fait partie de la mentalité française. Il y a tout un travail à effectuer pour faire évoluer les mentalités à ce niveau là, c’est quasiment d’utilité publique. En tous cas, bel article.

    amitiés
    alex

  16. Jean-Philippe says:

    Merci alexandre pour ton compliment ! et tu as tout à fait raison, il va bien falloir que quelqu’un se dévoue pour expliquer aux Français que la sécurité à 100%, cela n’existe pas, et je parle bien au-delà des finances ici. Mais, c’est vrai, c’est un gros travail à faire. 🙂

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