Les génies que nous sommes

Une tour, solitaire. Que deviendra-t-elle ?

Nous avons tous et toutes faits ce rêve d’être un jour un génie. Non, pas dans le style d’Aladin mais bien dans le style d’Einstein.

La journée à l’école serait bien plus cool. La réunion de travail serait bien plus passionnante. La conversation entre amis serait bien plus palpitante. Et nous aurions une estime de nous-même bien plus haute.

Mais, malgré ce que l’inventeur de la théorie de la relativité a dit, “dieu” a quand même lancé les dés et, c’est dommage, car pour nous, il a sorti un QI assez bas. Nous voilà donc condamnés avec nos petites habilités à avancer sans pouvoir faire grande chose d’autre que ce qui nous a été donné par la nature…

Si vous croyez encore à toutes ces histoires, sachez que rien n’est plus faux.

On ne nait pas un génie, on le devient. 🙂

Des enfants géniaux ?

Lorsque l’on parle de génie, on pense tout de suite à Mozart, l’enfant qui compose des œuvres dès l’âge de 5 ans, qui est un musicien virtuose et à qui toutes les possibilités sont permises.

Ce qu’on oublie souvent de noter c’est que le père de Mozart, Léopold, était lui-même un très bon musicien et un excellent professeur de musique, qui adorait enseigner. C’est à dire que le jeune Wolfgang baigna dès sa naissance dans une ambiance musicale constante et avec un prof qui voulait vraiment le faire réussir.

Il est à noter que les œuvres “précoces” du jeune homme furent transcrites sur papier par son père. On peut se poser la question de savoir qui a exactement composé quoi, simplement pour séparer la légende de la vérité.

Le but n’est pas de rabaisser l’œuvre de l’immense compositeur autrichien mais bien de montrer que si, vous ou moi, étions nés dans les mêmes circonstances, nous aurions eu toutes les chances de devenir un grand musicien ou un grand compositeur. En tout cas, bien plus qu’avec le milieu au sein duquel nous avons été élevé.

La preuve ? Les propres fils de Mozart, Karl et Franz Xaver, devinrent eux aussi d’excellents musiciens. Mais, ils n’atteignirent pas le niveau de leur père, sans doute parce que ce dernier ne devait pas être un aussi bon pédagogue que son propre père, Léopold. La vie mouvementée du compositeur autrichien et la propre aura écrasante qu’il devait projeter sur ses garçons, y sont sans doute aussi pour quelque chose.

Le Mozart du golf

Prenons un autre exemple, bien actuel celui-là : Tiger Woods.

C’est l’un des plus grands golfeurs de tous les temps et sa carrière est loin d’être terminée. Il a battu de nombreux records de jeunesse et sa précocité en a étonné plus d’un. Comme Mozart en musique, il est considéré comme un prodige.

Le petit Eldrick – son vrai prénom – avait déjà un club de golf entre les mains avant de savoir marcher. Son père, Earl, était un militaire à la retraite qui avait été pendant longtemps un instructeur, c’est à dire qu’il était un prof qui aimait enseigner aux nouvelles recrues. Paradoxalement, il devint un passionné de golf sur le tard, à plus de 40 ans, peu de temps avant la naissance de Tiger. Cette passion, il n’eut qu’une envie, celle de l’insuffler, jour après jour, à son fils.

Alors qu’il n’avait que 2 ans, Tiger apparut à la télévision où il montra déjà toute l’étendue de sa dextérité et chacun déclara “quel prodige ce petit garçon !”. Effectivement, vu d’un œil extérieur, cela ressemblait à quelque chose d’inné, car il était si jeune. Mais papa Woods était déjà en train de l’entrainer et ceci, jour après jour.

Ce sont juste deux exemples, dans le domaine des sports et de la musique, milieux très prisés par les parents pour leurs possibilités  financières mais qui ne garantissent pas, Mozart et Woods l’ont amèrement appris, une vie personnelle équilibrée.

Alors, peut-être qu’en prenant un exemple hors sports et musique, on peut se faire une meilleure idée des possibilités des enfants.

Tout est possible

En Hongrie, dans les années 60, Laszlo Polgar, un modeste psychologue spécialisé dans l’éducation, émit lui aussi l’idée que le génie n’était pas inné mais bien acquis. Face aux multiples réactions négatives qu’il subit, il décida de prouver qu’il avait raison en appliquant ses idées à ses propres enfants.

C’est par une petite annonce qu’il commença sa démonstration. En effet, pour prouver qu’il avait raison, il fallait qu’il ait des enfants et donc qu’il ait une compagne. Ayant bien spécifié qu’il désirait élever ses enfants à la maison pour en faire des génies, il finit par rencontrer Klara, une jeune femme d’origine ukrainienne, qui accepta le challenge.

Ainsi, en 1969, leur premier enfant, une petite fille prénommée Susan naquit, et l’expérience débuta. Les parents se consacrèrent exclusivement à son éducation en quittant leur travail. Le psychologue avait pensé que les mathématiques seraient un bon domaine pour Susan mais, un jour, cette dernière s’intéressa à un jeu d’échecs qui se trouvait parmi ses jouets et devint apparemment complètement fascinée par l’échiquier.

Laszlo était persuadé qu’il pouvait faire de sa fille une experte dans n’importe quel domaine à condition qu’elle soit intéressée. Il aurait préféré qu’elle se passionnât pour la musique ou pour les sciences, mais les échecs ! A cette époque, le monde de l’échiquier était réservé aux hommes et se comportait de façon très machiste.

L’appartement de la famille se transforma donc en une école d’échecs et Susan commença à pratiquer plusieurs heures par jour. Entre temps, ses parents, avaient eu deux autres filles, Sofia née en 1974 et Judit, arrivée elle au foyer des Polgar en 1976. Les deux jeunes sœurs furent elles aussi “intégrées” au programme qui comportait, des plages de sport, de détente et d’éducation plus traditionnelle, puisque Laszlo ne pensait pas que l’école “normale” puisse leur apporter quelque chose d’utile.

Que sont-elles devenues ?

Si vous êtes un passionné de ce jeu vous connaissez leurs noms car Susan, Sofia et Judit se sont toutes les trois hissées sur les plus hautes marches des podiums internationaux d’échecs. Non seulement ça, mais elles semblent aussi être devenues des femmes bien dans leur peau, les pieds sur terre, ayant chacune fondé leur propre famille et possédant des intérêts divers.

Et moi dans tout ça ?

Le but de ces multiples exemples n’est pas d’encourager les parents à pousser leurs bambins à pratiquer une activité dès qu’ils peuvent tenir debout afin de leur assurer le succès. A chacun de faire ses propres choix.

Non, mon but est bien plus personnel.

Ce qui est possible pour des enfants, l’est-il aussi pour des adultes ? N’est-il pas trop tard ? Peut-on, non pas devenir des prodiges, mais changer dramatiquement ses circonstances pour avoir une vie meilleure, en s’inspirant de ces exemples ?

La première réponse qui vient à l’esprit est que non. Les enfants ont toute la vie devant eux pour recevoir l’éducation nécessaire à leur future expertise. Nous, les adultes, nous avons un emploi et des responsabilités qui nous laissent peu de temps et d’énergie pour nous consacrer à faire jaillir le génie qui est en nous.

De plus, étant personnellement un scanneur, cela complique encore les choses.

Et pourtant.

Des recherches et des exemples ont prouvé qu’une fois adulte, on pouvait quand même faire sortir le génie qui est en nous.

Comment ? C’est ce que l’on verra dans la deuxième partie de cet article. 🙂

(Photo : mingo.nl)

Commentaires

77 commentaires pour “Les génies que nous sommes”
  1. Link_samurai says:

    Non coolface je n’ai pas dis que c’est parce que les américains sont idiots que ce que vous dites est faux, je dis que les américains ne sont pas le peuple le plus futé ( du point de vue d’un français effectivement) et que les laboratoires privés sont payé pour donner un résultat, qu’il soit bon ou mauvais peut importe, même les bons laboratoires privés ont besoin d’argent pour pouvoir mener des recherches.

    Et non la thèse de l’intelligence acquise n’est pas né d’une seule expérience sur des jumeaux, mais sur un nombre assez impressionnant d’expérience la plupart par IRM. Nous avons aujourd’hui la possibilité de voir comment fonctionne notre cerveau et voila d’où découle tout ce que je disais.

    Et pour ce qui est de mon accusation d’imbécilité envers les américains, faites mieux en arrêtant de penser que les français ne pensent pas par eux même. Merci.

  2. Coolface says:

    J’attend toujours les sources de ce que vous avancez :
    1. Les recherches qui trouvent que l’intelligence a une grande part de génétique sont truquées mais pas les autres.
    2. On peut prouver que l’intelligence est principalement acquise avec seulement de l’IRM et sans étudier de jumeaux (enfin de toute façon peu importe puisque les résultats du docteur Christopher Robert Badcock de la London School of Economics et du docteur Paul Thomson l’UCLA sont truqués ainsi d’ailleurs que tout le “Journal of Neuroscience” qui publie ses travaux).

  3. Link_samurai says:

    La désinformation ne marche pas Coolface, je n’ai jamais dis que tout ce qui est anglo saxon est faux, j’ai dis que tout les laboratoires anglos saxons dont la majorité son privés peuvent faire de fausses expériences pour gagner de l’argent. Pourquoi les laboratoires Français ne feraient pas de même par ce que nous on paye nos chercheurs pour qu’ils cherchent pas pour qu’ils trouvent ca évite de les inciter a tricher.

    Pour ce qui est de l’IRM j’ai vu nombre de reportages dessus je vous invite à en regarder quelques un, dont un ou des membres du CNRS donnaient les résultats de leurs expériences, je rappelle qu’ils sont doté de la technologie du CEA ( Commissariat d’Energie Atomique )

    Maintenant, vous.

    Donnez moi les preuves que vous avez ou les arguments que vous avez en faveur de l’existence de la mémoire éidétique.

    85% du raisonnement mathématique est inné? Comment l’a t-on su ( sinon par IRM éventuellement) et qui l’a dit? et comment s’est déroulé exactement l’expérience?

    Pareil pour les 45% de mémoire génétique.

    Ensuite pour entrer dans le général, faisons simple et finissons en, à part les travaux des autres, que savez vous sur le cerveaux humain? Comment fonctionne il? Comment expliquez vous son fonctionnement avec vos propres connaissances? Comment pouvez vous expliquer que la génétique puisse rendre plus ou moins intelligent? Comment expliqueriez vous une intelligence acquise?
    Je vous attend pour mettre fin a ce combat, car vous avez failli me dérouter en essayant de me faire sortir de mon champ de compétence, mais vous n’y arriverez pas. Je me bat à la régulière et je vous prouverai par mes connaissances, acquise par mon labeur que ce que j’avance a au moins le mérite de tenir la route.

    Ce sera donc le dernier round Répondez a mes questions, apportez moi tous vos arguments et posez moi toutes les questions qu’ils vous reste, je répondrai et nous verrons bien.
    Cordialement.

  4. Jean-Philippe says:

    @Link_samurai Il y a du progrès avec des mots comme “merci” ou “cordialement”. J’apprécie vos efforts de communication. 🙂

    @Coolface Est-ce qu’on va réussir à vous rendre un peu plus aimable ou sympathique ?

  5. Coolface says:

    La recherche académique se fait partout dans les mêmes conditions (bien qu’en France les salaires et les moyens soient sensiblement inférieurs). Partout les chercheurs sont payés pour trouver. Ils sont évalués principalement au nombre de publications ce qui pose un problème d’ailleurs parce que personne ou presque n’ose se lancer dans de longues recherches.

    Vous voulez de l’IRM ? Très bien voici une étude du European College of Neuropsychopharmacology, eux aussi corrompus décidément vous tenez un vrai scandale. http://www.eurekalert.org/pub_releases/2007-10/econ-gct101607.php

    L’étude complète de Paul Thompson et al. : http://www.loni.ucla.edu/~thompson/HARDI-IQ/MC-PT-GeneBrainIQ2009.pdf

    Vous me parlez de vieux reportages, je vous parle de l’état de l’art en recherche académique.
    http://www.nature.com/nrn/journal/v11/n3/abs/nrn2793.html
    http://www.physorg.com/news91799494.html
    http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6TCY-44FBRWW-P&_user=10&_coverDate=12%2F01%2F2001&_rdoc=1&_fmt=high&_orig=search&_origin=search&_sort=d&_docanchor=&view=c&_searchStrId=1449914519&_rerunOrigin=scholar.google&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=bb89a3b00521cf256698430c575298df&searchtype=a

    Il y a actuellement dans le monde scientifique un consensus pour considérer que l’intelligence générale est héréditaire à environ 80%. Si vous voulez vous en assurer, vous pouvez contacter par mail n’importe lequel des chercheurs ayant participé à ces études. Vous verrez d’ailleurs que ce ne sont pas des monstres assoiffés d’argent et qu’ils se feront un plaisir d’éclairer les curieux.

    Je suis physicien, pas neurologue et je ne connais pas en détail le fonctionnement du cerveau, je me contente de faire confiance à mes collègues spécialistes de ce domaine.

    Des scandales éclatent dans l’industrie pharmacologique qui a les moyens de se payer des recherches privées et extrêmement rentables mais ça n’a absolument rien à voir avec la recherche académique. La plupart des chercheurs, même en entreprise, ont quand même un minimum d’éthique, j’en connais qui ont démissionné de leur poste chez un grand fabriquant de cigarettes parce qu’on y mettait des additifs pour augmenter la dépendance.

    La science révèle que la nature est profondément injuste. Il y a des petits des grands des gros des maigres des forts des faibles des malins et des bêtes. On peut cependant se réjouir de tant de diversité car si on était tous pareils ont disparaîtrait à la première épidémie.

    Il semblerait que tout le monde peut facilement améliorer ses capacités de mémorisation, essayez de proposer des méthodes de mnémotechnique.

    Bien cordialement.

  6. Link_samurai says:

    Coolface, au risque de passer pour un lâche ou tout autre chose, je dépose les armes, considérer ca comme une victoire si vous le voulez, mais pour des raisons personnelles je vais me retirer de ce débat.
    Cordialement.

  7. Eh ben tu en fait des émules mon cher @Jean-Philippe avec ton post à polémique 😉
    Est-ce cela le génie ? – l’art de susciter de l’émotion 🙂

  8. Jean-Philippe says:

    @Link_samurai Merci pour vos efforts !

    @Fadhila Merci beaucoup mais j’avoue que j’en suis moi-même surpris ! Mais peut-être que l’on touche à l’âme de l’homme et sa vraie nature. 😉

  9. Yoann Romano says:

    Excellent article Jean-Philippe ! Pour un autre exemple célèbre de je t’invite à lire la biographie de Michael Jordan. Tu y trouveras ton compte.

    Yoann

  10. Jean-Philippe says:

    Merci Yoann ! Oh oui, je la connais bien et c’est un très bel exemple que tu nous rappelles. 🙂

  11. Yoann Romano says:

    Et maintenant que j’y pense, je recommande à tes lecteurs le livre “Talent is overrated” de Geoff Colvin, d’où tu sembles tirer toutes ces sources 🙂

  12. Jean-Philippe says:

    Merci Yoann ! Je l’ai cité dans la 2ème partie de cette série mais, tout à la fin, je rajouterai une bibliographie complète de tous les livres et papiers que j’ai utilisé pour la rédaction de cette série. 😉

  13. Mickael says:

    Je viens de lire un article intéressant sur Slate qui traite du manque, non pas de talent, de Gasquet et Gourcuff, mais d’ambition, refusant les responsabilités et la prise de risque. J’ai tout de suite pensé à ta série de billets 🙂
    Des génies en somme, mais des génies sans aller au bout, qui risquent de rester des “bons joueurs” du coup.
    http://www.slate.fr/story/28409/gasquet-gourcuff-ambition

  14. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Mickael pour ce lien ! L’article est très intéressant et j’y ai laissé un message – qui ne veut pas apparaitre ? – mais peut-être qu’il y a une modération des commentaires.

    En gros, je fustige gentiment l’attitude du journaliste. Pourquoi vouloir les forcer à être extraordinaire ? Ils font leur choix de vie, c’est tout et ce n’est pas à nous de nous mêler de leurs affaires.

    Au-delà, bien sûr, voilà une nouvelle preuve que le talent seul ne suffit pas et je te remercie de l’avoir partagée avec nous.

    A propos, tu dois te demander, quand va-t-il parler des scanneurs ? Promis ça vient ! 😉

  15. Mickael says:

    Oui c’est vrai que le journaliste est un peu gonflé de leur reprocher de se contenter de leur talent sans chercher à être le n°1 !
    J’attends la partie scanneur en effet 😉 Elle finira bien par arriver !

  16. Antoine says:

    Je lis un article, qui m’emmène sur un autre article, qui à son tour m’emmène sur un autre article… c’est sans fin et passionnant.
    Ton article est super et me donne de l’ambition pour les choses que je veux faire.
    Merci 🙂

  17. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Antoine ! Oui, nous avons tous et toutes de l’ambition mais souvent – parce que l’école et les média nous les font oublier – nous avons besoin, moi y compris, qu’on nous le rappelle. Nous ne sommes pas des “robots”, chacun d’entre nous peut accomplir beaucoup et voler tout la-haut dans le ciel.

    D’ailleurs en janvier, je proposerai à un petit groupe d’une vingtaine de personnes, pendant 4 semaines intenses, de justement se placer sur la rampe de lancement de leur ambition et de s’envoler très haut vers leur objectif. 🙂

  18. Nathalie says:

    Je commence aujourd’hui “les génies” et je continue… Tu es un génie 😉 🙂

  19. Steeve says:

    J’ai lu quelques commentaires. Il y a un gros amalgame.
    Génie et prodige ne sont pas la même chose. J’ai vue plusieurs
    reportages dont celui avec de la fille de l’auteur, et elle dans son
    cas c’est un prodige, et non un génie. Une génie crée et découvre ce qu’on
    ne vois pas nous ignorant que nous somme ( je plaisante même ci c’est malheureusement vrai ). Einstein es un génie, mozart es un prodige. Il y a une multitudes de catégories, mais dans l’ensemble les génie sont des autistes de haut niveau qui voient le monde tel qui l’es et non tel non nous le concevons, via notre éducation, notre religion nos modes et nos émotions.

    http://www.dailymotion.com/video/x7it5x_surdoues-1sur3_news

    Ce reportage vous éclairciras les idées sur le sujet. 😉

  20. Steeve says:

    excusez moi pour les fautes je ne me relis pas toujours.

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