Le mythe de la persistance

Qui a persisté ? Le fleuve ou le bloc de montagne au milieu ?

Antoine a les sourcils froncés. C’est dur.

Complètement concentré, il pose avec difficulté les mains sur le mur et s’y appuie tout en poussant des pieds. Il fait un gros effort pour se maintenir droit et ne pas perdre l’équilibre. Et plus il monte contre cette paroi et plus il sent la hauteur. Ça donne le vertige. Il est là, en équilibre précaire, soufflant un peu. La chute est toujours possible.

Mais Antoine continue. Maintenant le plus dur reste à faire. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve dans cette situation. Pourtant, il n’hésite pas. D’un coup, il enlève une main du mur – sa seule sécurité – et s’élance en avant. Il avance une jambe maladroite et son autre main rompt complètement avec la sécurité du mur. C’est fini ! Il n’y a plus de retour possible.

Gardant les deux mains légèrement en l’air, Antoine pose son pied sur le sol puis avance l’autre pied. Il répète ce même mouvement alternatif et peu familier, d’abord tout doucement, puis après en accélérant, dans un rythme chaotique. Un sourire se dessine sur son visage : ça y est, il marche !

Ce moment de bonheur est fatal. Tout à sa joie, il a trop levé la tête et, déséquilibré, tombe sur son derrière, la chute étant amortie par sa couche.

Oui, Antoine est un garçon courageux. Il persiste. Un jour, il marchera, c’est sûr ! Y a-t-il même une personne lisant ces lignes qui doute de sa réussite ? On le sait, on est tous et toutes passés par là. Et puis, Antoine va aussi persister dans d’autres tâches non moins ardues. Il va, par exemple, apprendre le français ! D’ailleurs, pas une personne parmi nous, ne va dire, “Oh si jeune, il n’a même pas 2 ans ! Mais c’est impossible, voyons.”

Et pourtant, avec le temps, Antoine nous montrera de quoi il est capable. Il surprendra ses parents – ça c’est normal -, ses grands-parents, sa famille élargie, son grand-parrain, bref, tous ceux qui entreront en contact avec lui.

De plus, tout le monde le soutien. Tout le monde est dans son camp. Tout le monde y croit. 🙂

Les illusions perdues

Alors que se passe-t-il pour qu’un jour cette belle unanimité disparaisse ? Pourquoi les enfants qui possèdent une persistance redoutable, voient cette dernière fondre en grandissant ? Pourquoi un jour, devenus adultes, quand nous décidons d’apprendre une autre langue que le français, un autre sport que la marche, un autre art que celui de l’écriture, nous abandonnons en cours de route ?

Où est passée notre persistance ?

Les parents eux-mêmes, dans leur désir de bien faire, détruisent déjà beaucoup cette capacité de persistance. En aidant trop leur enfant, en le surprotégeant, ils ne lui laissent pas la possibilité de connaitre l’échec, étape importante dans l’apprentissage d’un savoir-faire.

Ou alors au contraire, ce sont des parents qui ne font pas confiance à leur fils ou fille – “Tu n’es qu’un enfant, on ne va pas te confier cette responsabilité” -, qui ainsi érodent le capital persistant de leur progéniture.

Ceci dit, l’excuse des parents est un peu facile. Ils ont eu une influence sur nous, ils ont fait de leur mieux mais cela ne veut pas dire que c’est fini, que nous ne pouvons pas agir sur nous-même. Nous ne sommes pas que des automates qui fonctionnent selon un programme créé pendant notre enfance.

Je ne sais pas si la persistance est innée ou acquise, mais si elle était là lorsque nous étions bébés, c’est qu’elle doit toujours être quelque part en nous.

Les bases

Qu’est-ce qui aide à être persistant ?

D’abord, le fait d’arrêter de se comparer aux autres. C’est sans doute le facteur numéro 1 d’un manque de persistance.

Quoi que l’on tente dans sa vie, sauf rare exception, cela a déjà été accompli par quelqu’un. Lorsque l’on démarre un projet, un nouveau job ou que l’on se lance comme auto-entrepreneur, il est certain que d’autres sont déjà par là avec succès. Notre but, ce n’est pas de faire mieux qu’eux mais bien de terminer le projet que l’on s’est assigné. Cela peut prendre du temps mais au bout du compte, seul notre progrès compte. On devrait s’inspirer d’eux, et non se comparer, pour avancer.

La persistance, c’est aussi garder l’œil sur son objectif. Cela ne veut pas obligatoirement dire 24heures sur 24 mais ce but est là dans un coin de notre esprit et on finit toujours par y revenir. Ainsi, peut-être en utilisant le timeboxing, on franchit les différentes étapes qu’on s’était fixé.

L’environnement est également important dans l’acte de persévérer. Nous devons être certain que nous ne serons pas perturbés par des éléments extérieurs qui viendront saper notre concentration.

De plus, persister, c’est comprendre qu’un échec est là pour nous aider, pour nous renseigner, pour nous donner des indices. Si ça ne marche pas, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. Si nous analysons ces éléments, nous pouvons ensuite recommencer, comme par exemple Antoine qui, après 2 ou 3 chutes, a compris qu’il ne devait pas trop lever la tête en arrière pour garder l’équilibre.

Par conséquent, la persistance, ce n’est pas non plus répéter bêtement la même chose, en espérant qu’un jour, ça passe. Si nous persévérons avec les mêmes gestes sans obtenir de résultat, il est peut-être temps d’étudier la situation et de changer une partie de ce que nous faisons.

Malgré tout, il faut arrêter de mettre la persistance sur un trône. Dans notre monde, il existe une culture du “souffrir pour réussir” qui ne me plait pas beaucoup. Laissons ceux qui aiment ça, vivre leur vie de cette façon et concentrons-nous sur des objectifs qui nous correspondent mieux, où la persistance est plus facile parce que nous aimons ce que nous faisons.

Faisons des efforts oui, mais pas n’importe comment. 🙂

La persistance intelligente

Pourquoi un enfant se met à vouloir marcher ?

Personne ne lui a dit : “Bon, maintenant tu vas apprendre à marcher. Tu t’accroches, tu serres les dents et tu n’abandonnes pas, d’accord ? Et puis tu reviens me voir quand tu auras fini, j’ai d’autres choses en magasin pour toi”. Mais à un adulte, il est tout à fait logique de tenir ce langage pour des projets “dits” professionnels et “très” sérieux.

On voit tout de suite la différence. L’enfant marche parce que c’est quelque chose d’instinctif, qu’il désire vraiment apprendre, qu’il veut réussir. Dans ma vie d’adulte, c’est la même chose. Avec des projets que je veux réellement mener à bien, qui naturellement me plaisent, m’intéressent, je ne me pose même pas la question de savoir si j’aurai la persistance nécessaire pour “tenir”. Je me jette dessus et je les dévore. 🙂

A partir du moment où on se dit qu’il faut persévérer dans un projet, cela veut sans doute dire que l’on n’est pas vraiment intéressé. Alors pourquoi l’avoir commencé en premier lieu ? Si c’est pour se sentir frustré tous les matins et s’accuser de manque de persistance, cela ne fait qu’augmenter notre niveau de stress.

Après, c’est vrai que nous pouvons continuer à avancer même en faisant quelque chose que nous détestons. Mais, en général, j’évite soigneusement de me retrouver dans ces circonstances. Si quelqu’un est heureux de pousser, de persévérer à travers des situations frustrantes, tant mieux pour lui, mais ce n’est pas trop ma tasse de thé. Par contre, si le projet m’intéresse, je lui donne donc ma complète attention.

Alors, réfléchissez bien aux choses qui sont les plus importantes pour vous et la persistance suivra, tout simplement. 😉

Apprentissage d’une langue

A une époque de ma vie j’étais vraiment frustré par le fait que je ne parlais que trois mots d’anglais. Il m’était impossible d’échanger avec de nombreux étrangers bien que mon envie de communiquer fut forte.

Mais à chaque fois que je me disais que j’allais m’y mettre, m’inscrire à un cours ou apprendre par moi-même et, me connaissant bien, je savais que ce serait de l’argent gaspillé. Pour persister dans mon apprentissage de l’anglais, il fallait que mon environnement soit adéquat.

Ma solution ? Déménager dans un pays anglophone et y vivre, en évitant tous les Français, jusqu’à ce que je parle couramment la langue et c’est ainsi que je suis parti vivre en Californie. Pensez-vous que j’ai eu un problème de persistance ? 🙂

Bon, je suis quand même un peu lent et il m’a fallu environ deux ans pour maitriser parfaitement la langue de Shakespeare version américaine. Mais au final, j’ai obtenu le résultat que je désirais, sans avoir eu à entrer dans une école de langue de l’hexagone.

Finalement, c’est la même chose pour Antoine. Il a envie de parler, de communiquer et bientôt, il s’exprimera parfaitement en français et ce, avant même d’avoir mis les pieds dans une quelconque école. 😉

(Photo : .bala)

Commentaires

20 commentaires pour “Le mythe de la persistance”
  1. Aurelien says:

    C’est sur que parfois il vaut mieux prendre conscience de ses faiblesses et changer de stratégie pour atteindre son objectif, dans ton cas tu es parti aux Etats-Unis parce que tu pensais que tu n’arriverais pas à t’astreindre toi-même à apprendre l’anglais en restant en France.

    Il se trouve justement que j’ai commence à apprendre l’anglais tout seul à 25 ans et pour y parvenir je ne me suis pas mis la pression, j’ai essayé d’en faire un peu tous les jours tout en variant les exercices, et puis ensuite j’ai rencontré des américains à Paris et j’ai commencé à parler couramment, fort de ce succès je me suis mis à l’espagnol que je parle maintenant couramment et l’année prochaine je compte me mettre sérieusement au portugais, plus on apprend de langues et plus ça devient facile parce qu’on connait mieux à lq fois ses capacités ses limites et aussi parce qu’on a plus de confiance en soi !

  2. Jean-Philippe says:

    Chapeau Aurélien ! Ce que tu as fait, je n’aurais pas pu. Chacun a donc une façon personnelle de persister. D’où l’importance de bien s’écouter et de ne pas systématiquement copier comme les autres. 😉

  3. Je lisais l’article avec mon petit Adam de 16 mois qui parcourait ma salle en long et en large…en bas et en haut aussi, il a bien du tomber 3 fois pendant ma lecture mdr
    Tu sais cet article me fait penser a une question qui me trotte dans la tete depuis quelque temps maintenant. Nous naissons parfait, sans AUCUNE limite, vous connaissez des enfants qui n’ont jamais reussi a marcher vous ? (hormis cas physique speciaux bien sur). Vous connaissez des enfants qui rate l’apprentissage de leur langue ? non aucun
    La question la voila: je suis convaincu que nous naissons parfait mais alors bon sang qu’est ce qui fait que 20 apres on a des trucs…mort vivants…qui peuple la terre et qui s’appelle adultes ? Pourquoi 20 ans acheve-t-il la plupart de nos reves ? pourquoi 20 ans d’education consciente et inconsciente donne des codes barres que la plupart d’entre nous sommes ?
    Je n’ai pas de reponse a cela, j’ai des hypotheses mais aucune vraie reponse, si quelqu’un veut bien partager son savoir, je suis preneur a 200%.

    Superbe article encore une fois, bravo Jean-Philippe 😉

    PS: @Aurelien bravo, je suis comme JP j’ai du m’exporter pour maitriser parfaitement l’anglais…et l’arabe maintenant 🙂

  4. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Mohamed pour tes réflexions !

    Difficile de répondre à ta question mais je suppose que notre système de société n’est pas adapté. Enfermer les gens pour les éduquer de force et ensuite, les faire travailler également “de force” ne peut pas amener à un épanouissement personnel. Plus à des frustrations. C’est bien pour ça que nous tentons de sortir du système pour retrouver cette vitalité du passé. Je ne rejette pas notre époque et ses acquis mais, je me demande bien où et quand on a fait une erreur. Je me dis souvent que la révolution industrielle y est pour quelque chose mais cela vient d’avant. La religion a une part de responsabilité mais je pense qu’il faut encore aller plus loin.

    Peut-être qu’à partir du moment où l’Homme a décidé de se sédentariser et a commencé à cultiver les terres – soit il y a environ 10000 ans – les choses ont commencé à changer. Un exemple ? Les maladies. Avant, le chasseur-cueilleur ne les connaissait apparemment pas mais à partir du moment où il a domestiqué des animaux et s’est mis à vivre en grande concentration, les virus ont pu facilement se transmettre. Il y a eu beaucoup d’autres conséquences dont on voit les effets maintenant.

    Juste une hypothèse, Mohamed. 😉

  5. Très bon article.

    Perso, je pense que la persistance envers et contre tout mène au succès, quel que soit notre compétence de départ.

    De nombreuses célébrités se sont battues pendant des années sans jamais abandonner malgré les défis immenses par lesquels ils ont du passer.

    Exemple : Sylvester Stallone qui a fait le tour de dizaines de sociétés de production avec le scénario de Rocky et qui au bout d’un moment n’avait même plus de quoi manger.
    Bien qu’on lui ai proposé de grosses sommes d’argent pour acheter son film et malgré sa situation, il a refusé à plusieurs reprises car on ne lui donnait pas le rôle principal.

    Il a finalement réussi à convaincre United Artists et Rocky est devenu un grand classique.
    Le reste est de l’histoire…

    Il était prêt à risquer sa santé pour son rêve et sa persistance a payé.

    Encore merci pour cet article intéressant.

  6. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Olivier Pour ton commentaire et ce bel exemple !

    Peut-être que je m’exprime mal dans mon article mais je ne suis pas contre la persistance. Néanmoins, je ne pense pas qu’il faille la brandir comme la garantie du “succès”.

    L’exemple de Stallone est beau, tout comme celui de toutes les autres célébrités qui finissent par percer à force de travail et de persévérance. Mais, si on peut citer ces exemples c’est justement parce qu’ils sont devenus célèbres, non ? 🙂

    Comme je le dis dans l’article, j’ai vécu à Los Angeles et pendant toutes ces années, j’en ai rencontré des acteurs talentueux qui travaillaient d’arrache-pied depuis 5, 10 voire 20 ans. Étaient-ils célèbres ? Non. Continuaient-ils à se battre ? Oui. Étaient-ils heureux ? Ça dépend. S’ils avaient pour objectif d’être célèbres, ils étaient plutôt aigris. S’ils étaient passionnés par leur art, ils étaient épanouis.

    Donc je pense que c’est à chacun de bien savoir ce qu’il veut. D’où ce que j’ai appelé la persistance intelligente pour bien comprendre où l’on va.

    J’espère Olivier que je n’ai pas été trop confus dans mes explications. 😉

  7. AMie says:

    Allons bon ! Encore un article qui fait écho à des épisodes de ma vie… 😉
    Se faire violence ? Non, merci ! Je n’ai rien construit comme ça.
    Petit à petit, l’oiseau fait son nid. Petit à petit, l’enfant apprend à marcher. Petit à petit, Aurélien devient polyglotte, moi aussi, d’ailleurs. 😉
    Persistance et liberté vont de pair. Elles ne semblent possibles et fructueuses que si elles contribuent à notre propre accomplissement, à notre épanouissement.
    Pourquoi des morts vivants ? Parce que l’éducation est hélas souvent mortifère.
    Heureusement, Jean-Philippe, bien vivant, fait preuve de persistance dans son blog qui nous ouvre à plus de liberté 😉
    Merci ! Merci ! 😉

  8. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup AMie ! Tu as le don pour trouver les expressions justes. En plus, citer les écoles est tout à fait vrai. Bonne continuation dans ton nid. 😉

  9. J’aime bien le fait que tu soulignes la différence entre persévérer et toujours répéter la même chose. “Si on accomplit toujours la même action, on obtiendra toujours le même résultat”. Donc pour atteindre son objectif, il faut persévérer et parallèlement, savoir s’Adapter.

    Est-ce que se forcer à persévérer veut forcément dire qu’on a choisi un but pas fait pour nous ou est-ce que tout objectif demande une part de travail désagréable et de “je prends sur moi”. Personnellement, j’aurai tendance à penser que la seconde option est plus vraie.

  10. AMie says:

    Le couteau et la fourchette sont faits pour s’entendre.
    Le fleuve et le bloc de montagne au milieu ont tous les deux persisté, chacun selon sa nature.
    Ce n’est pas toujours ou bien l’un ou bien l’autre. L’un et l’autre, ça fonctionne aussi. Parfois, mieux même.
    😉

  11. Jean-Philippe says:

    @Boris Merci beaucoup pour ton commentaire. Je comprends tout à fait ton point de vue et je te soupçonne d’avoir un instinct/œil de laser pour bien choisir tes objectifs. 😉

    @AMie Ah, je vois que tu parles de la photo !… et belle conclusion. 🙂

  12. Eric says:

    J’adhère à ton idée de persistance intelligente. Le principal obstacle (ou l’un des obstacle), ce sont les distractions, toutes les occasions que l’on saisit de faire autre chose, de passer du bon temps.
    Là, je ne suis pas encore rompu à cet exercice: il me faudra encore persévérer. 😉

  13. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Éric ! On en est tous un peu là. 🙂 Avec toutes ces tentations plus attirantes les unes que les autres autour de nous, je te comprends. En gros, cela résume la situation du scanneur. 😉

  14. Maryan says:

    Pour l’anglais, j’ai opté pour la méthode douce : de nombreuses séries en VO sous titré, et je serais déjà passé à la VO pure s’il n’y avait ma copine. La méthode est plus lente, mais efficace.

    La persistance est un muscle. Il se travaille, s’entretient, se développe et … se ménage parfois pour éviter les blessures.

  15. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Maryan pour le commentaire. Conseils judicieux, spécialement pour l’apprentissage d’une langue. Je connais quelqu’un qui a appris à parler couramment le japonais en 18 mois, sans jamais mettre les pieds au Japon et sans prendre de cours. Donc tu vas y arriver, c’est certain. 😉

  16. Salut !

    La meilleure d’apprendre une langue est de baigner dans la culture qui lui est propre. Vivre dans le pays de cette langue et côtoyer les habitants. Progressivement l’apprentissage se fait en douceur et la maîtrise est au rendez-vous.
    Eléonor.

  17. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Éléonor ! Tout à fait d’accord sur la technique. Une fois de plus, je pense aussi que c’est la meilleure façon. 😉

  18. NowMadNow says:

    Je suis arrivée ici en lisant un article d’Aurélien sur l’apprentissage des langues.

    L’immersion aide vraiment, c’est tellement plus stimulant que d’apprendre pendant des années des verbes irréguliers 😉

    NowMadNow

  19. Jean-Philippe says:

    Merci pour ton témoignage NowMadNow ! Il en a fait du chemin Aurélien depuis juin 2010 quand j’ai posté cet article. 😉

    Et puis, bonne continuation à toi dans ton tour du monde, de quoi t’immerger encore et encore. 🙂

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