Il n’est jamais trop tard

Le monde d'Emily Kame Kngwarreye est là, sous nos yeux. A nous de le saisir.
Apprendre une nouvelle langue ? Se consacrer à un nouvel hobby ? Changer complètement de carrière ? Refaire sa vie ? Combien de fois avons-nous envie d’essayer quelque chose de nouveau ? Un petit sourire aux coins des lèvres, nous rêvons, nous imaginons notre nouvelle vie, notre nouveau savoir-faire. Oh, pas trop longtemps quand même. Les rêves ne sont, après tout que ça, des songes irréels.

Ce n’est pas vrai. Un rêve est toujours possible à réaliser si on le tente. Cela, en fait, est même recommandé. Réjouissez-vous et n’hésitez pas. Embrassez le changement. Une nouvelle aventure vous permettra de découvrir de nouveaux horizons tout en vous enrichissant. Que vous atteigniez votre rêve ou non.

Un coup de fouet

A moins d’être une tête brûlée ou dans des circonstances particulières, on hésite pourtant beaucoup avant de se lancer dans une nouvelle direction. Il va falloir du temps, de l’énergie et, bien sûr, de l’argent. Alors on y pense et repense. On liste pour la vingtième fois les bonnes raisons de se lancer. Et on liste aussi les raisons de ne pas le faire. C’est toujours la lutte, en nous, du pour et du contre. Et en général, c’est toujours le contre qui finit par gagner.

Notre cerveau n’est pas très bon pour nous tenir motivés pendant longtemps. Et puis, il y a aussi cette adrénaline qui, au début, court dans notre veines et qui nous permet de frissonner de plaisir à l’idée de ce nouveau projet ou de cette nouvelle activité. Mais cela ne dure pas non plus.

Je le dis souvent mais c’est vrai, nous avons toujours les mêmes attitudes que nos ancêtres hominidés et, même si nous vivons dans une société avancée, nos réactions elles, n’ont pas changé. Nous avons toujours en nous toutes ces hormones qui nous font réagir comme aux temps primitifs.

L’adrénaline elle, est là pour nous donner le courage de tenter. Je sais que ça enlève beaucoup de poésie à la vie mais au moins, quand on le sait, on peut mieux contrôler ses effets, ou plutôt, son manque d’effet sur la durée.

Un coup de vieux

Alors voilà, se lancer dans un nouveau projet, qu’il soit plus du hobby ou plus d’une nouvelle carrière doit prendre en compte tous ces éléments. C’est naturel d’être emballé par un nouveau projet. C’est jouissif lorsque l’on commence un nouveau sport. C’est jubilatoire de sentir sa motivation lorsque l’on débute sa nouvelle activité en temps qu’auto entrepreneur.

Et c’est donc aussi tout à fait normal que cela retombe au bout d’un moment. Votre glandes surrénales ne peuvent pas pomper tout le temps de l’adrénaline dans vos tissus. Vous risqueriez d’en mourir. Il faut le savoir et se préparer à bien négocier cette phase qui se produit chez tous les êtres humains.

Nous l’avons tous et toutes ressenti ce feeling qui soudain fait qu’il est plus difficile de se remettre au travail, d’aller à l’entrainement, de faire ses exercices. L’adrénaline n’est plus là pour nous soutenir, pour nous donner ce sentiment d’euphorie qui est si agréable. Certains vont d’ailleurs le rechercher à tout prix. En prenant plus de risques. En prenant des substances. Mais là aussi ça retombe, et encore plus vite. Les hauts et les bas se rapprochent de plus en plus, jusqu’au jour où, épuisé et aigri, nous décidions d’arrêter les frais et de rentrer dans une routine toute pépère qui va calmer nos glandes.

Et là, on est mort.

Oui, oui, toujours en vie physiquement mais inerte face aux possibilités offertes par le fait d’exister.

Un coup de maître

Pourtant à quoi sert une vie si ce n’est pour tenter de nouvelles choses ? A quoi ça sert de s’asseoir dans un coin et de regarder passivement la télé ? Il y a toujours quelque chose que l’on peut faire. Surtout si l’on pense qu’il est trop tard. Car dans ces cas-là, on voudrait, on sent ses possibilités et puis on finit par se dire, “à quoi bon ?”

Eh bien justement. Il faut saisir ce moment. Adrénaline ou pas.

Si on en arrive à hésiter, c’est bien qu’on a un désir, des possibilités, sinon on ne se poserait même pas de question et on passerait à autre chose. Non, le fait d’hésiter, de douter, indique que nous avons des possibilités réelles de pouvoir progresser. Même si les glandes surrénales ne participent pas. Au fond, c’est même meilleur car, pendant notre avancée, on n’est pas aveuglé par une frénésie passagère.

Et lorsqu’on avance, on grandit. Et lorsqu’on grandit, on montre l’exemple, on inspire les autres, on partage. Et dès qu’il y a partage, il n’y a plus d’à-quoi-bonnisme. Dès que l’on a échangé avec quelqu’un, on comprend que c’est bien ça notre existence. Avancer. A son rythme, en faisant des pauses si nécessaire, mais toujours avancer.

Prenons exemple sur la nature. On n’a jamais vu un arbre qui arrête de grandir. Une fleur qui refuse d’éclore. Une rivière qui s’obstine à ne pas couler vers la mer. Nos projets, petits et grands nous sculptent, font que nous sommes devenus cette société avec ses bons côtés et ses moins bons.

Avancer ne doit pas devenir un but en soi. On avance parce qu’on croit en quelque chose, parce que l’on a quelque chose à exprimer, parce que l’on sent que c’est bon pour nous et les autres. On n’avance pas, juste parce que c’est écrit dans le manuel. Sinon ca devient une marche. Forcée. Nous en voyons les effets destructeurs tous les jours.

Alors non, ne reportez pas vos projets. N’hésitez pas. Chérissez-les, faites-les éclater au grand jour et partagez ce que vous obtenez, avec les autres. Il n’est jamais trop tard pour commencer. En fait, il sera trop tard si vous ne vous y mettez pas maintenant. Tout de suite.

Un coup de pinceau

Emily Kame Kngwarreye, était membre de la communauté Anmatyerre, un groupe aborigène qui vit à environ 200 km au nord-est de la ville d’Alice Springs, au beau milieu de l’Australie. Là-bas, la vie est rude, le climat reste semi-désertique et les distractions demeurent inexistantes. Sauf si on les crée soi-même.

Emily se vit un jour proposer un stage de peinture sur acrylique. Elle accepta.

Et là, celle qui avait toujours aimé peindre les lignes traditionnelles sur le visage et les bras de ses frères et sœurs, laissa éclore une petite voix qu’elle avait longtemps gardé caché au fond d’elle-même. Elle laissa éclater au grand jour ce qu’elle ressentait, sa propre idée du monde, ses visions multicolores, ses labyrinthes de couleurs entrelacées. Très vite, la beauté de ses œuvres fit le tour de l’Australie, franchit les frontières et ses tableaux se vendirent très chers.

Ainsi, un stage, un projet, un atelier qui nous attire, ça ne se refuse pas. Quel que soit son âge, on va sûrement y prendre du plaisir et on ne sait jamais, il y aura peut-être plus à découvrir.

Emily elle, en participant à ce fameux stage, se découvrit à l’âge de 78 ans.

Commentaires

22 commentaires pour “Il n’est jamais trop tard”
  1. AMie says:

    Sans commentaire… je file réaliser mes projets. 😉
    Bonne journée à tous !

  2. Jean-Philippe says:

    C’est bien le but de cet article ! Merci AMie. 🙂

  3. Milène says:

    Merci Jean-Philippe encore une fois pour ce fameux billet et merci de me faire découvrir Emily Kame Kngwarreye, que je ne connaissais pas.
    Tu sais, on a beau être enthousiaste et plein de projets (même le dossier terminé), quand on est un femme qui approche la cinquantaine, on nous regarde avec des yeux tout ronds et les portes sont de plus en plus difficiles à ouvrir. Je ne parle pas d’une passion ou d’un hobbie, mais d’un projet de commerce par exemple. Les portes sont lourdes ? Pas grave, avec assez d’énergie et de conviction on va jusqu’au bout… et si effectivement rien n’y fait, on aura au moins essayé ! (“on aura essayé”, mais avec le regret de ne pas se trouver dans le lieu de notre projet)

  4. Jean-Philippe says:

    Merci Milène de partager ton expérience actuelle. 🙂

    Je trouve déjà ça formidable que tu ailles de l’avant comme cela. Ce n’est pas tout le monde qui ose. Tes atouts ? Une grande expérience de la vie qui te permet de faire la part des choses et de mieux analyser les murs qui se dressent face à toi.

    Maintenant, et si tu ne peux atteindre LE projet que tu t’étais fixée ? Comme tu le dis si bien, au moins tu auras essayé, tu n’auras pas de regrets. Quand tu donnes tout ce que tu peux et que cela ne fonctionne pas, je pense qu’il faut accepter que le projet ne puisse se réaliser sous sa forme actuelle. Est-ce la fin ? Non, bien sûr ! Car ce projet initial, il est né de certaines envies, de certaines passions qui ne vont pas disparaitre parce que le projet n’avance plus.

    Mais là, se trouve caché un grand trésor, qu’on oublie très souvent (il faudrait que je fasse un article sur ça). Nous sous-estimons tous et toutes la richesse d’un échec en nous focalisant sur l’aspect négatif. Mais en fait, l’échec nous aide en nous montrant les choses qui ne fonctionnent pas. Il suffit de les ôter et de repenser, redessiner et recréer son projet sous une forme différente. La passion elle, reste intacte. 😉

    Trop souvent, nous restons dans le dualisme “c’est tout ou rien !”. Eh bien non, dans la vie cela ne peut pas être comme cela, c’est même rarement comme ça. Si dans un domaine il nous arrive d’avoir le “tout” on en conclut que cela devrait être comme ça dans tous les aspects de notre existence… cela constituerait une drôle de vie. Perfection après perfection, réussite après réussite. Tentant ? Non, pas vraiment.

    Alors Milène (et là je suis presque en train d’écrire un article) je ne connais pas les détails de ton projet mais peu importe. Si on te bloque, c’est d’accord. Une “pirouette” à gauche ou à droite te permettra de redéfinir ton action en enlevant les aspects qui gênent ta progression et ton plaisir. En te remettant à réfléchir sur ton projet, cela va te redonner de l’énergie, te donner une nouvelle ouverture d’esprit et te permettre de découvrir de nouvelles voies que tu n’avais pas remarqué avant. Après ça, tu n’auras plus qu’à hisser la grand voile…

    Et souvent, tu verras, le résultat sera encore mieux que le projet initial ! 🙂

  5. Nathalie says:

    Je ne vais pas attendre mes 78 ans !!! 😉

  6. monalisa says:

    C’est vrai Jean-Philippe, il n’est jamais trop tard pour “vivre ses rêves au lieu de rêver sa vie”. En ce qui me concerne, j’écris mes rêves de façon détaillée sur un papier. Et je relis ce papier tous les jours.

    Pour donner du poids à mes rêves. Pour ne pas les oublier. Pour “garder le cap”. Pour rendre mes rêves plus forts que le doute, le pessimisme et les “bon benh maintenant soyons réalistes…”

  7. Jean-Philippe says:

    @Nathalie J’en suis certain !

    @Monalisa Très bonne idée ! Une chose qui peut aider c’est de bien voir quand tu lis tes objectifs si tu te sens en accord avec eux. Parfois on les écrit mais on n’est pas toujours certain à 100%. En les relisant chaque jour, si on finit par sentir une gêne sur une phrase précise, on sait que ce point précis n’est pas en parfait accord avec nous-même et a besoin d’être raffiné. 🙂

  8. Valérie says:

    Jean-Philippe, merci pour cet article. Dans l’action, il y a souvent une période se stress / trac, selon qu’on s’est mis plus ou moins en danger, qui crée un espèce de sensation que c’est héroïque de faire tout ça et quand on finit, on abouti, ça nous apporte tellement de satisfaction! Incorrigibles petits primates!

    Je cherche constamment, comme auto-entrepreneur-artiste-maman-enseignante, l’équilibre. La raison me dicte de faire des choix, alors que d’intuition, je voudrais embrasser tout.

    La société n’est pas conçue pour laisser du temps pour avancer graduellement sur plusieurs plans. Je suis en démarrage d’entreprise et ça exige du temps plein et j’ai beaucoup de difficulté à faire ce choix unique et mettre la création artistique de côté pour un temps. J’aurai peut-être même à choisir entre l’enseignement et mon entreprise.

    Si je me laisse un peu plus de temps, je pourrais faire tout ça, mais j’atteignais moins vite d’autre objectifs (maison, autonomie financière, vacances en été). J’ai peur qu’en délaissant un aspect, je perde le fil…

  9. Jean-Philippe says:

    Merci Valérie de partager avec nous ce que tu vis en ce moment. C’est vrai que ce n’est pas facile de jongler avec tant de choses en même temps. Franchement, me connaissant, c’est quelque chose que je ne pourrais pas faire. 🙂

    Mais cela dépend des capacités et des envies de chacun. Le test que j’utilise, c’est le même que celui de Steve Jobs, le patron d’Apple. Si après plusieurs semaines (ou mois), je ne trouve aucun plaisir dans ce que je fais, je sais que je dois me réorganiser, changer ou supprimer des éléments dans mes activités. Peut-être que cela peut t’aider ?

  10. cobaye007 says:

    Je suis tout à fait d’accord pour dire qu’il n’y a pas d’âge pour commencer.
    Il ne faut pas non plus se décourager sur le temps que cela prendra parce que de toutes façons, le temps défile, quoi qu’on fasse. On aura deux ans de plus dans deux ans, qu’on ait fait quelque chose de ces deux ans, ou pas!!

  11. Jean-Philippe says:

    Merci cobaye007 ! C’est aussi une de mes grandes philosophies. Il m’a fallu des années pour comprendre ça et pourtant c’est simple. 😉

  12. Claudine says:

    Tout ce que tu dis c’est ce que je répète souvent à ceux et celles que je sens bloqué/es, qui n’osent pas faire le pas parce qu’un changement chamboulerait leur vie… par peur de sauter, peur du changement, peur de l’inconnu, peur de perdre quelque chose, peur de se perdre… alors que tout est une question de confiance (et de croyance) ! Confiance en soi parce qu’on doit arriver à savoir qu’on y arrivera, cette confiance qui fait qu’on attire à soi ce qu’on désire le plus; et puis confiance dans la vie parce qu’on sait que toutes les portes s’ouvrent dès lors qu’on lâche prise et qu’on est attentif aux signes et à son intuition.
    Quand le désir est là et qu’on évacue toutes les barrières, tout roule comme sur des roulettes.
    Un jour j’ai décidé que j’apprendrais à peindre. Sans chercher, un jour comme par hasard (je ne crois pas au hasard) je découvrais une académie à 200 mètres de chez moi. J’y suis restée pendant 10 ans, tellement le professeur était chouette. Après 10 ans, c’était au mois d’août juste avant la nouvelle année académique, j’ai décidé d’arrêter. Le même mois, mon professeur mourait… comme par hasard.
    Un jour j’ai décidé de faire table rase de mon passé : divorce, changement de boulot, coupure avec mes parents (crise d’adolescence tardive à 40 ans) et que je rencontrerais l’homme qui me conviendrait à tout point de vue. 1 mois plus tard, il m’était présenté, comme par hasard, et une petite voix intérieure m’a dit très clairement « c’est lui ! ». Et effectivement, il me convient à tout point de vue. Et la relation que j’ai eue avec mes parents après 2 ans d’éloignement n’avait jamais été aussi profonde et riche (ils sont morts maintenant).
    Un jour j’ai décidé que je ne travaillerais plus que dans des boîtes à caractère social où mon travail aurait un sens. Je n’ai pas resigné mon CDD pour me mettre volontairement au chômage en me disant « on verra bien, je fais confiance ». Après 8 mois d’un chômage vécu comme une bénédiction pour le corps et l’esprit, j’ai un jour senti que je devais aller au bureau de chômage pour voir les annonces d’embauche. La seule annonce qui m’attirait et à laquelle j’ai répondu était la bonne. Non seulement mon travail a un sens mais j’y fais ce qui me plaît.
    Un jour j’ai décidé que je quitterais mon appart pas cher et la facilité de la ville et que je m’achèterais une maison à la campagne. Nous en avons visité 5 et la 5ème était la bonne. Nous avons une gare à proximité, des voisins supers, une maison très pratique et confortable… et pour rien au monde je ne voudrais retourner en ville !

    Si nous croyons au hasard, dans la fatalité, il n’y a que la peur qui nous anime. Nous suivons des schémas appris, c’est plus rassurant. Ca fait de nous des victimes, des assistés.
    Au contraire, si nous croyons que nous construisons notre vie, par nos pensées, nos croyances, nous vivons alors la vie dont nous rêvons.

    Claudine

  13. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Claudine d’avoir pris le temps d’écrire ce long commentaire et de nous avoir ouvert quelques portes sur ta vie personnelle. C’est fascinant et nous t’en remercions beaucoup. 😉

    Je n’ai pas eu l’occasion de parler du hasard dans un article, mais dans différents commentaires, j’ai déjà un peu précisé ma pensée qui est à l’opposé de la tienne. 🙂

    Je crois au caractère aléatoire de la vie (je n’aime pas le mot hasard) mais bien sûr, je respecte les autre positions. Il y a longtemps, j’étais même un adepte du “il n’y a pas de hasard” face à différentes expériences personnelles, similaires aux tiennes, dont une en relation directe avec un livre de Paulo Coelho.

    Je ne vais pas trop expliquer ma position ici (ou je vais encore écrire un article !) mais pour moi, la vie reste un grand jeu de dés. Le plus important, c’est de savoir ce que l’on fait avec les numéros que l’on reçoit et, si on veut relancer les dés. 😉

  14. Bonjour,

    J’ai découvert ton site hier et j’ai déjà lu plusieurs de tes articles. Tu me fais penser un peu à Leo Babauta (Zen Habits) au niveau des sujets que tu abordes et des valeurs que tu préconises.

    Je considère aussi qu’il n’est jamais trop tard, ou, trop tôt. On peut par exemple réaliser bien des projets sur Internet que l’on soit très jeune ou encore senior. Personne n’a besoin de savoir notre âge, notre niveau d’éducation ou notre statut social. Quelqu’un peut donc s’inventer une nouvelle vie et échapper ainsi aux préjugés.

    Je pense entre autres à une directrice de banque qui adore l’astrologie. C’est un sujet qui l’aurait discréditée dans son milieu de travail. Mais sur le Web elle peut enfin faire profiter les internautes de ses connaissances et échanger avec eux, mais sous une autre identité.

    Bravo pour tes articles et ton ebook: je sens que ton blog sera désormais pour moi le lieu idéal pour procrastiner chaque jour sans me sentir coupable.

    😉

  15. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup MarieBo ! Léo Babauta est quelqu’un que je respecte beaucoup dans le monde des blogs, mais quant à procrastiner, je ne crois pas que ce soit ton style. 😉

  16. Claudine says:

    Oh, tu sais, je ne suis pas une adepte du déterminisme; je voulais simplement dire que quand on suit son coeur, les portes s’ouvrent devant nous.
    Quand on fait un choix dans la vie, il est intéressant de savoir ce qui le motive : le coeur, c’est-à-dire un désir de s’épanouir parce qu’on a de l’estime pour soi (avancer), ou la peur (stagner). Si c’est la peur qui nous motive et qui nous fait prendre un chemin de toute apparence plus rassurant parce que connu, il faudra alors composer avec des dés plus difficiles à jouer par la suite …

  17. Jean-Philippe says:

    D’accord, merci Claudine pour cette précision ! Je suis d’accord avec toi sur l’importance du cœur par rapport à la peur – quelque chose que l’on devrait tous suivre – et tu le dis de fort belle façon, merci. 🙂

  18. Antoine says:

    Ah j’aime beaucoup ton article!
    “Pourtant à quoi sert une vie si ce n’est pour tenter de nouvelles choses ?” Je suis tout à fait d’accord!
    Ca me fait penser à cette question en anglais que je vois beaucoup sur Tumblr “When was the last time you did something for the first time?”
    C’est clair qu’il faut osez, foncer, vivre tout simplement parceque c’est ça la vie, et elle passe très vite!

  19. Jean-Philippe says:

    Tu as raison Antoine et c’est une belle citation ! Il y a toujours une nouvelle activité à découvrir, un voyage à faire, un nouvel ami à se faire. C’est tout un état d’esprit ça. 🙂

  20. Laure says:

    cet article me donne envie de faire un test pour savoir si mes surrénnales fonctionnent bien….lol
    inutile parfois de se triturer le cerveau…car le manque de motivation vient parfois juste d’un disfonctionnement hormonal,rien de plus.

  21. Sasha says:

    Mon dieu comme ça fait du bien de lire un article comme ça !!! Je suis tombée sur vous par hasard (que dis-je ? Le hasard n’existe pas !)… et j’en suis fort aise…
    Donc heureuse d’être passée par chez vous !
    Bien amicalement
    Sasha

  22. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Sasha ! Eh bien, vous faites un deuxième heureux. 😉
    Et permettez-moi de reprendre ses vers d’une grande poétesse :

    Suis ta voie dans l’honneur, la fierté, le courage
    Sois toi-même en tout lieu et toute occasion
    Et lorsque tu seras parvenu au Grand âge
    Tu auras tout vécu avec force et passion.

    Des vers valables pour les jeunes et moins jeunes, je crois. 🙂

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