Faut-il travailler sur ses qualités ou ses défauts ?

Par le 9 December 2009
dans Solutions simples

N'ayez pas peur, jetez-vous à l'eau ! Allez vers vos talents et laissez vos défauts sur la berge. :)

Vous n’êtes pas parfait. Moi non plus. Nous avons tous des défauts. Je suis certain que de tête vous pouvez en nommer quelques uns. Faites le test, allez-y, j’attends…

D’accord ? Maintenant, pouvez-vous nommer autant de qualités que vous possédez ? J’attends encore…

Plus difficile ? Savez-vous pourquoi ? Parce que nous nous comparons aux autres. C’est ça, nous passons notre vie à nous mesurer aux autres et à comparer nos différents traits de caractère. Et je ne parle même pas du physique !

En quelque sorte nous faisons les choses à l’envers.

Le pessimisme inconscient

Quel type de personnes êtes-vous le plus à même de rencontrer dans votre vie de tous les jours ? Ceux qui vont vous raconter les derniers commérages ou ceux qui vont vous taper dans le dos en vous félicitant pour votre dernier succès? Si vous vivez sur la planète terre, c’est le premier genre que vous rencontrerez partout.

C’est facile de critiquer. C’est facile de répéter des on-dits. Depuis tout petit, nous vivons dans un monde qui promeut le sensationnel ou le macabre. Regardez la télé. Parlez à vos voisins. Nous sommes entourés par ce climat très négatif. Dans ce cadre, il est difficile de s’évaluer avec honnêteté. Bien souvent, les seules remarques que vous recevez c’est qu’il faut améliorer cette partie de votre personnalité ou que vous devez absolument travailler tel défaut.

Le plus souvent, les personnes qui vous donnent ces conseils ont votre intérêt en vue. Parents, professeurs, amis, ils veulent tous votre bien. ils veulent que vous réussissiez. Alors ils vous encouragent à améliorer les parties de votre intelligence ou de votre personnalité qu’ils estiment faibles. Le problème, c’est qu’en mettant le projecteur sur vos faiblesses, on ne voit plus, car cachées dans le noir, toutes vos qualités.

Se concentrer sur ses qualités

Laissez tomber vos défauts. Ils existent et existeront toujours. Vous ne pourrez jamais les faire disparaître. Les quelques améliorations que vous pourrez apporter ne feront jamais de vous un as dans ce domaine spécifique. Par contre, si vous vous consacrer à cultiver vos qualités, là oui vous allez sentir les progrès.

Pour vous donner une image claire, prenez l’exemple d’un sportif. Très jeune, il remarque, ou plutôt ses parents, ou un entraîneur remarquent ses talents pour un sport particulier. Quelle est la conséquence logique? Il va travailler à fond ce sport, là où il est bon. S’il a du talent pour le tennis, ses parents ne vont pas aussi le mettre au foot “parce qu’il est un peu faible sur les dribbles”. Ça n’aurait pas de sens. Il a un bon coup de raquette donc on va développer tout ce qui peut lui être utile sur un court de tennis.

Pour vous c’est la même chose. C’est une énorme perte de temps et d’énergie que de vouloir arranger vos défauts, surtout dans le domaine professionnel. Si vous n’êtes pas très bon en comptabilité, c’est sans doute que vous n’aimez pas ça. Alors pourquoi iriez-vous vous farcir des cours de compta? Vous n’avez que peu de chances de devenir un virtuose des chiffres et pendant ce temps, vous ne développerez pas vos meilleurs talents.

Le cercle vertueux

Il y a des choses pour lesquelles vous êtes doué. Naturellement. Des choses, en plus, que vous aimez faire. Ne pensez-vous pas que c’est dans ce domaine que vous devriez appliquer tous vos efforts? Comme le jeune sportif qui développe son style, vous devez enrichir les talents pour lesquels vous avez une tendance naturelle à faire bien et facilement. Imaginez, ça vous donne déjà deux ou trois longueurs d’avance sur tous les autres qui veulent aller dans la même direction!

Si vous vous mettez sérieusement à accroître votre savoir-faire dans ce domaine, très vite vous allez sentir combien vous êtes bon, ce qui aura pour conséquence de vous donner encore plus de confiance et de vous pousser à encore plus travailler. Comme dans un cercle vertueux. Vos points faibles pendant ce temps? Ils perdent de leur importance car ils n’occupent pas votre esprit et vous trouverez toujours un moyen de pallier à ces faiblesses, par exemple en déléguant.

Tous les chemins mènent à Rome

A Los Angeles, après avoir repris et fini mes études, j’ai cherché des petits boulots. Comme mon expérience était dans le domaine de la télé et de la radio, j’ai voulu travailler dans le cinéma. Ça a duré presqu’un an avant que je ne me rende compte que je n’étais pas fait pour le travail physique qui m’était demandé. Comme j’étais totalement inconnu là-bas, comme je n’avais pas de réseau, j’ai dû commencer au bas de l’échelle. Par exemple j’ai dû tirer des câbles sur les plateaux de tournage de films de seconde zone. Un travail très physique, sans intérêt et bien sûr, sans superstars.

En même temps, au hasard de mes rencontres, plusieurs Américains m’avaient demandé si je ne voulais pas leur donner des leçons de français. J’ai aussi un peu d’expérience dans ce domaine et, quand j’en ai eu assez d’avoir mal partout tous les matins avant d’aller sur un plateau, j’ai commencé à donner ces leçons. Rapidement j’ai vu la différence. Une de mes qualités étant, je pense, l’empathie, j’ai très vite compris ce que précisément chaque étudiant voulait et j’ai pu ainsi leur créer un programme sur mesure qui leur a plu. Le bouche à oreille a fait le reste.

J’aurais pu continuer à installer des projecteurs. Lentement, en souffrant, j’aurai sans doute fait mon chemin. En utilisant directement un de mes points forts, j’ai très rapidement changé ma situation sociale en Californie et j’ai pu me consacrer à d’autres choses toutes aussi passionnantes. Et puis, le plus amusant dans tout ça, c’est que par les leçons de français, j’ai pu rencontrer des célébrités… en devenant leur prof. 😉

Être lucide sur ses qualités

Un talent n’est pas limité à un domaine. Si vous reprenez mon exemple avec l’empathie, je peux l’utiliser dans de nombreux secteurs (enseignement, média, etc…) domaines où j’ai obtenu mes plus grandes satisfactions professionnelles. Ça ne veut pas dire non plus que tous ceux qui sont des enseignants où travaillent dans les média doivent obligatoirement avoir ce talent très poussé. Non, ce que vous devez faire c’est trouver quels sont vos points forts et les combiner avec des trajectoires qui requièrent ces talents. Vous êtes doué pour les ventes ? Vous savez parler aux clients ? Vous pouvez vous engager dans une multitude de choses où cette qualité sera utile sans devoir nécessairement faire de la vente “sauvage”.

Si vous êtes quelqu’un d’introverti, qui n’aime pas les foules, ni les grandes soirées où l’on parle de tout et de rien, je suis persuadé que dans ce trait de caractère se cache aussi d’énormes qualités que vous pourriez utiliser. Le problème, c’est que pour l’instant vous ne voyez que l’arbre qui cache la forêt. On vous l’a dit et répété: vous êtes trop discret. Vous ne savez pas de quoi parler. Oubliez tous ces commentaires et voyez ce que le fait de travailler en solo vous apporte. Qu’est-ce que vous faites très bien en solitaire ? Là, se cache votre trésor !

Notre temps sur cette planète est limité, on le sait tous. Alors pourquoi irions passer la plus grande partie de notre temps à améliorer des choses que nous n’aimons pas et qui ne nous apporterons pas le succès que nous désirons ? Nous avons tous des défauts. Oubliez-les et concentrez-vous sur vos qualités ou votre savoir-faire. C’est le meilleur moyen d’être heureux. 🙂

(Photo : Irargerich)

PS : Finalement ! Ce vendredi j’aurai le plaisir de vous offrir mon premier ebook “Êtes-vous une sardine ?” Vous y trouverez des conseils, entre autres, pour justement vous concentrer sur vos qualités et oublier vos défauts. Si vous êtes abonné à ma newsletter révolutionnaire, vous avez déjà eu l’opportunité d’en lire une partie en avant-première. Les membres pourront découvrir cet ebook dès jeudi, en remerciement pour leur fidélité. Pour vous inscrire, c’est en haut et à droite de la page. Merci !

Commentaires

22 commentaires pour “Faut-il travailler sur ses qualités ou ses défauts ?”
  1. Stan says:

    Très bon article 🙂

    Peut être quand meme une nuance a apporter : meme si la compta n’est pas faite pour tout le monde, il reste tout de meme important d’en maitriser les bases non ? Maitriser la technique n’est certes pas important pour tout le monde, mais les concepts derrière sont très importants en entreprise…

  2. Jean-Philippe says:

    @Stan Oui tu as raison, tout dépend de la situation. Et puis, je ne voudrais pas que les comptables aient une dent contre moi. 😉

  3. Vincent says:

    Je suis d’accord sur le fait de se concentrer sur ses qualités et les exploiter au maximum. Mais, il me parait inconcevable d’oublier ses défauts. Si par exemple je suis un mauvais dragueur avec les filles, je laisse tomber ? Imaginons dans le pire des cas qu’un individu à vraiment beaucoup de défauts. Comment il fait ? J’ai un défaut qui embête vraiment beaucoup de personne, je les laisse, je continue et je me concentre sur ce que je fais de bien ?

  4. Jean-Philippe says:

    @Vincent Merci beaucoup pour votre commentaire qui pose effectivement beaucoup de questions. 🙂

    Je pense que nous devrions nous mettre d’accord sur la définition d’un défaut. Pour moi, c’est une chose pour laquelle nous n’avons pas de talent particulier. Manque de talent ne veut pas dire “mauvais”, pour moi cela signifie “moyen”. Donc évidemment si on est moyen en compta (désolé Stan !), si on est pas passionné par ce domaine, il va être difficile d’exceller et devenir un comptable professionnel.

    Vous prenez l’exemple du dragueur. Est-ce qu’un dragueur très moyen ne va jamais rencontrer de femmes ? Bien sûr que si, j’en suis un exemple et peut-être vous aussi. Le tout c’est de savoir ce que l’on veut dans la vie. Est-ce que devenir le David DeAngelo français est une façon de développer sa vie ? Pourquoi pas, chacun est libre de décider.

    Je sais, je pousse un peu l’image mais je veux bien vous faire comprendre ma position. Si on pense à sa vie à long terme, ce qui n’est pas toujours facile, qu’est-ce qui est le mieux ? Améliorer ses points forts, les faire fructifier tout doucement, comme un bon vin, ou s’attacher à corriger ses points moyens, ses défauts, perdant son temps, son energie, voire toute une vie ? Je vote pour la première proposition mais cela n’engage que moi. 🙂

  5. Nathalie says:

    Bonjour Jean-Philippe,
    Je lis vos messages depuis quelques temps avec beaucoup d’attention et j’y trouve beaucoup d’aide et d’encouragement sur le chemin que je suis. Je vous remercie de mettre en mots ce que je partage très souvent, il est bon de savoir que les idées et les pensées voyagent toujours au-dessus de la mêlée, dans un air libre et enthousiasmant. Merci à vous.
    Nathalie

  6. Jean-Philippe says:

    @Nathalie Merci pour vos beaux compliments ! J’aime beaucoup cet “air libre et enthousiasmant” que nous devons respirer à pleins poumons. 🙂

  7. fraZck says:

    Je suis un peu comment Vincent concernant les défauts. Je ne pense pas qu’il faille “laisser de côtés” ses défauts. En effet, comme tu le dis Jean-Philippe, il faudrait bien définir ce qu’est un défaut. En entretien d’embauche on demande souvent nos qualités et défauts. J’ai l’habitude de dire, pour les deux, que je suis têtu (si tu veux une explication je l’apporterai). Mais c’est juste pour dire qu’on peut s’améliorer en modifiant nos qualités et défauts. Un défaut peut s’estomper voire même devenir une qualité. Je suis d’accord tout de même avec toi Jean-Philippe sur le fait qu’il faille (totalement ? c’est là que je nuance) se concentrer sur ses qualités mais j’insiste vraiment sur le fait qu’il ne faut pas laisser de côté ses défauts. D’ailleurs, je viens d’écrire un article sur mon site, qui parle beaucoup de défauts à corriger ou changer pour améliorer les choses.

  8. Jean-Philippe says:

    @fraZck Merci beaucoup pour l’honneur que tu me fais en parlant ainsi de la révolution personnelle dans ton article. Si tu étais ici, au Japon, je te ferais une grande courbette respectueuse. 🙂

    Tu touches à quelque chose que je trouve très intéressant et dont il faudra que parle. Quand tu dis qu’un défaut peut devenir une qualité, je suis tout à fait d’accord avec toi. Mais je ne pense pas qu’il faille l’estomper, au contraire.

    Prenons l’exemple d’un enfant qui, à l’école, parle tout le temps, est très actif, bouge tout le temps, tu imagines la réactions des ses profs et de ses parents. Il va penser qu’il a un gros défaut, qu’il faut qu’il apprenne à se taire mais c’est difficile et il va échouer dans sa scolarité. Il va se considérer comme un raté pour ne pas avoir décroché les bons “diplômes” de la bonne société.

    Par contre si ses parents ou ses profs l’encouragent à prendre la parole plus souvent, à faire des présentations au tableau, à gérer des débats, très vite il va prendre confiance en lui et développer des talents qui lui seront utiles dans une carrière dans les média, par exemple.

    Être têtu, je le considérerai comme une qualité. Tout dépend de l’usage que tu en fais et des retours passés. On a besoin de gens comme toi. 🙂

  9. Nathalie says:

    Je n’essaie pas de jouer au modérateur, mais je pense que toutes vos remarques sont pertinentes. Mais qui a dit qu’il ne fallait pas travailler sur ses défauts! Le point qui me semble le plus fort c’est que nous avons déjà énormément de personnes autour de nous qui par amour, par amitié ne nous font pas oublier facilement nos défauts. Alors concentrons nous sur nos qualités et faisons les grandir car c’est elles qui feront la différence dans la joie que nous aurons à accomplir les choses qui nous passionnent. Continuez à travailler sur vos défauts mais n’y mettez pas toute votre énergie, et vous verrez qu’au plus vous vous concentrerez sur vos qualités au plus vos défauts diminueront. Quand à la remarque de Frazck sur son côté têtu, chaque particularité de notre personnalité à son plus et son moins, cela s’appelle aussi la persévérance lorsqu’on l’applique à construire.Continuez tous à vous améliorez ça ne peut que faire du bien!

  10. Jean-Philippe says:

    @Nathalie Voilà une belle conclusion ! Vous devriez commencer un blog. Le monde a aussi besoin de votre analyse fine. 🙂

  11. Nathalie says:

    Jean-Philippe, j’espère que mon analyse ne sera pas une conclusion! Continuez à nous enrichir de votre plume!

  12. Jean-Philippe says:

    -nouvelle courbette respectueuse- 😉

  13. encore un article excellent , c’est une vraie habitude Jean-Philippe. 🙂 Par contre, ce n’est pas si facile d’identifier précisément ses qualités. C’est une auto-analyse qui demande une objectivité que peu de gens ont.

  14. Jean-Philippe says:

    Tout à fait d’accord Boris. Cela peut prendre beaucoup de temps pour trouver ses propres qualités. Cela me donne des idées pour de nouveaux articles. 🙂

  15. Stan says:

    Sur la remarque de Vincent :

    Je crois que l’exemple n’est pas très adapté. Si je veux séduire une fille, même si je suis très maladroit, le meilleur moyen reste malgré tout de montrer le meilleur de soi-même… c’est à dire ses qualités !!

    Il ne s’agit pas d’oublier ses défauts, loin de là !! Au contraire, il faut les connaitre par coeur, pour savoir comment éviter l’obstacle… Or en général c’est en jouant avec ses qualités que l’on peut surmonter nos défauts :).

  16. Jean-Philippe says:

    Merci Stan, tu le dis mieux que moi. 😉

  17. Houssam Bouanani says:

    Vous êtes une muse, vous êtes une source d’inspiration 🙂
    Merci beaucoup pour cet article

  18. Mathieu says:

    Texte simple et très pertinent. D’abord c’est tellement plus facile de travailler et amplifier ses qualités et talents. Et en les mettant sous le projecteur, c’est aussi de facto une autre façon de mettre ses défauts ou lacunes sous l’éteignoir. Très plaisant à lire, merci

  19. MHélène says:

    A nouveau un article de bon sens, développer les qualités… “et les solutions”, pas si simple, mais plus efficaces que d’appuyer toujours sur les freins pour avancer ! ;-)) clin d’oeil pro, ce virus s’étend grâce à des articles comme le vôtre et à vos sources d’inspirations, merci à vous et à vos conseils. Ce matin, je regardais les “vidéos sur les Moutons”, et vous, vous parlez de Sardines.. des similitudes peut être… a Bien-Tôt

  20. Jean-Claude Billot says:

    Bonsoir!
    Travailler Nos Qualités Favorise,Je Pense,Les Pensées Positives Pour Contrer Toute Négation Dans Notre Vie Et Chasser Les Mauvais Souvenirs De Nos Esprits!
    Et Plus On Travaille Nos Talents Et Plus Vite On Aura Une Vie Meilleure!
    N’Est-Ce-Pas Le But Recherché?
    En Ce Qui Me Concerne,Oui!
    A Bientôt!
    JC

  21. Yanni says:

    Bonjour à toi, je suis d’accord en partie sur le fait de se concentrer sur nos qualités, nos points forts pour avancer plus vite et plus loin, plus agréablement. Mais je considère tout de même qu’il est des défauts capitaux qui nous nuisent dans notre vie, notre avancement, et qu’il faut prendre en mains, car ils nous empêchent de nous réaliser. Par exemple, la procrastination, le manque de confiance en soi, la désorganisation, le manque de réalisme, le manque de discipline, sont autant de défauts que j’ai qui me bloquent dans la vie, et sur lesquels j’ai mis des années à travailler. Bon évidemment pas intensivement, mais ils doivent être réglés pour enfin me réaliser à mon plein potentiel car ils m’handicapent. Je ne cherche pas à être parfaite, juste pouvoir enfin atteindre mes buts.

    • Merci beaucoup pour ton commentaire Yanni ! Je trouve qu’on se trompe beaucoup sur la procrastination (en général). Elle est vilipendée comme le dernier des monstres mais en fait elle est très utile : elle nous montre les domaines “là où ça fait mal”. Ensuite, c’est à nous de voir, soit on travaille sur ces domaines douloureux, soit on les laisse de côté (comme moi, en sous-traitant par exemple). Le plus important, c’est d’être clair avec soi-même pour bien savoir vers quoi on va et surtout, pourquoi. Peut-être que si on procrastine beaucoup c’est que la direction choisie ne nous intéresse fondamentalement pas ? Parce qu’on fait juste comme les autres, influencés par les média et les discours qu’on nous sert sur le “succès”. 😉

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