Le plus beau métier du monde

Qu'est-ce je fais là ?

Cette profession, vous la connaissez bien. Vous ne l’avez pas choisie, c’est vrai et pourtant nous la pratiquons tous et toutes.

Le job ? Être humain. (Pôle emploi n’a pas de catégorie pour ça.)

C’est un vrai métier, j’insiste là dessus et beaucoup parmi nous semblent l’avoir oublié.

Il n’y a pas eu besoin de diplôme pour être pris, nous avons tous été admis.

Mais comme c’est la plus belle profession du monde, elle comporte aussi des responsabilités. Celles de se donner à fond pour bien remplir les caractéristiques de la fonction. Tout comme un grand patron ou un président, il faut, je pense, prendre des risques pour remplir complètement le “costume” d’être humain et ne pas ressembler à une marionnette.

Description de poste

Est-ce que cela vaut vraiment le coup de prendre ces risques ?

Je me pose souvent la question et vous aussi sans doute. 🙂

Ne vaut-il mieux “assurer” dans cette profession qu’est la vie, faire des économies et vivre en dessous de ses moyens ? Ou alors, se doit-on de profiter largement de tous les plaisirs qui nous sont offerts sur Terre ?

Laquelle des deux possibilités nous permet de bien remplir le job d’Homo sapiens ?

Vu sous cet angle, le choix est difficile. La majorité, je crois, choisit une solution hybride, entre les deux, tentant de concilier l’ensemble.

Pourtant, je persiste à dire que c’est une grosse erreur.

Vous voulez que je vous convainque ?

Bilan de compétences

D’abord, si vous avez des convictions religieuses bien ancrées, les lignes qui vont suivre ne vont pas vous plaire. Pourtant, si je ne crois pas en un dieu quelconque je garde quand même une certaine fascination pour les religions. (Plus bas, je vous en dis un peu plus sur ce sujet…)

Ensuite, je ne vais pas y revenir ici mais j’ai vécu les extrêmes et je pense savoir de quoi je parle. Je n’aime pas le mot “expert” (méfiez-vous d’eux !) et je n’en suis pas un. Je ne fais que partager mon opinion, à vous ensuite de prendre des décisions.

Alors, dans votre job de vie, il y a sûrement des choses que vous détestez et d’autres auxquelles vous rêvez. Qu’est-ce qui vous empêche de quitter les premières pour aller vers les secondes ?

Rien.

Absolument rien.

Il n’y a pas d’esclavage physique dans nos sociétés industrialisées. Vous n’êtes pas attaché à un piquet par une corde. On ne va pas vous fouetter si vous partez.

Alors ? Pourquoi vous ne changez pas ?

Parce qu’il existe un autre type d’esclavage bien plus fort que la chaine attachée à une cheville. C’est ce que j’appelle l’esclavage moral.

En gros, c’est l’ensemble de toutes les données dont on nous a bourré le crâne depuis notre enfance et qui font que nous croyons dur comme fer à certaines idées. Elles sont si bien implantées en nous qu’il ne nous vient plus à l’idée de les réévaluer.

Un exemple ?

Posez-vous la question maintenant : de quoi êtes-vous capable ?

D’abord, vous allez un peu rêver à des projets un peu fous qui sont en vous, très souvent bien cachés. Votre jardin secret. Ensuite, doucement, vous aller réduire votre champ de capacité jusqu’à ce qu’il dépasse juste un tout petit peu de la réalité.

C’est cela l’esclavage moral. C’est être tellement bien formaté par la société que les rêves ne restent que des songes impossibles.

Alors que tout est possible.

Tout nous est absolument possible.

A-bso-lu-ment. 🙂

Ce ne sont pas des paroles en l’air de jeune blogueur qui veut se faire remarquer. C’est quelque chose que j’ai tenté de prouver sous vos yeux pendant toutes mes années de blogging. Pas pour me la jouer. Je ne suis ni meilleur, ni plus intelligent que vous. D’autres le font également quotidiennement dans le monde.

Existence : mode d’emploi

Pourquoi c’est possible ?

Tout simplement parce que si l’on choisit une voie qui nous passionne, on remplit automatiquement les conditions demandées par le job. On a les qualifications, même si elles ne sont pas encore toutes acquises. Quelques stages en entreprise de la vraie vie nous apprendrons tout ce que nous devons savoir.

Je n’ai pas dit que c’était facile et que cela se ferait en un mois, non, ce processus est long comme une existence bien remplie.

Et là, j’entends déjà certains d’entre vous qui soupirent. Si c’est votre cas, vous êtes réellement bien formaté par la société post-industrielle qui fait que vous voulez tout, tout de suite.

Hors, un job de rêve, cela ne peut pas se créer en claquant des doigts.

Bien sûr, on est toujours bercé par cette illusion (qu’on agite sous nos yeux) du loto ou du “gros coup” que l’on va réussir et qui va tout changer. Cela arrive parfois mais pour une infime minorité. Parier sur cela, c’est, à mon avis, prendre un gros risque sur son avancement…

Et même, supposons que vous n’atteigniez pas exactement votre boulot de rêve… que ce sera-t-il passé ? Vous aurez vécu des moments bien plus forts en essayant de l’atteindre, plutôt que de rester bien sagement dans votre case.

Vous aurez rempli votre contrat de vie.

Pas pour faire plaisir à un dieu, pas pour un paradis ou un nirvana. Juste pour remplir vos responsabilités.

Pression divine

J’ai du mal à vous convaincre ?

C’est normal, ne vous en voulez surtout pas, le système est très bien fait. Personnellement, il m’a fallu longtemps pour en sortir.

Alors, je vais vous donner deux exemples.

Le premier est celui d’un ami très proche.

Un garçon brillant qui a réussi toutes ses études et tout ce qu’il a entrepris dans les moules proposés par notre société.

Avec les années, il a gagné de plus en plus d’argent, a eu encore plus de responsabilités et, plus de travail. Pourtant, il n’a jamais poursuivi ce qui lui tenait le plus à cœur. Ses vraies passions, il les a mises de côté, pour s’y consacrer plus tard, m’a-t-il promis.

Les années ont passées, ses enfants ont grandi, le stress aussi. Vous imaginez la suite ? Il y a quelques semaines, il a fait un infarctus et s’est retrouvé pendant deux semaines en soins intensifs après avoir été opéré.

En lisant ces lignes vous vous dites que s’il avait suivi ses passions, il n’aurait pas eu ce problème ?

Ce n’est pas juste car le stress engendré par une activité, quelle qu’elle soit, existe. Mais, à mon avis, il vaut mieux mourir pour quelque chose que l’on aime, que parce que la société nous l’a demandé.

En écoutant mon ami me raconter son histoire, je me disais, “tout ça pour ça…”.

(Et vous, à quoi pensiez-vous en lisant son histoire ?)

C’est vrai, c’est toujours facile de juger quelqu’un, de donner des conseils, voire de blâmer. Lorsqu’il s’agit de soi par contre, on devient soudain beaucoup plus indulgent, n’est-ce pas ?

Et c’est alors qu’apparait la dictature du “Mais”.

“Mais moi j’ai deux crédits et trois enfants !”
“Mais il faut que je termine cette année et après j’en aurai fini.”
“Mais mon cas est particulier…”

Alors oui, dans ce cas, renoncez au plus beau métier du monde. Laissez-vous porter par la dictature du “Mais” et d’une société qui ne veut pas vous voir bouger.

Acceptez votre sort et ne vous plaignez plus tous les lundis matins.

Cas concrets

L’autre possibilité, c’est d’accepter le job, de ne pas se plaindre et d’essayer, de tenter, d’oser.

Je ne dis pas qu’il faille tout chambouler, tout quitter d’un coup ! C’est stupide et cela vous conduira certainement à l’échec. Un grain de folie est important dans toute entreprise, en sachant où vous allez. Dans quelle direction.

Ensuite ?

Vous faites un pas. Et puis un autre. Vous vous trompez ? Ce n’est pas grave, vous apprenez le métier, vous avez le temps et vous ressayez différemment. Vous demandez conseil. Vous vous améliorez. Vous progressez et, sans vous en rendre compte, vous vous épanouissez. Vous remplissez votre véritable “emploi”.

A partir de là, effectivement, tout est possible.

Ou mieux, tous vos possibles s’ouvrent à vous… 🙂

Cela fait rêver ?

Merci d’arrêter de rêvasser et de vous y mettre, concrètement. Cela commence par un petit pas. Pas plus. Nous ne sommes pas Superman ou Superwoman.

Et pour ceux et celles qui vivent déjà leurs rêves, n’oubliez pas que l’on s’encroûte très vite. De temps en temps, il faut se lancer un petit challenge, histoire de garder la flamme du plus beau métier du monde intacte.

Je le fais (parfois un peu trop) et une nouvelle fois, je vais sortir des sentiers battus et c’est ma deuxième histoire.

Si vous me suivez, vous savez que j’écris (c’est mon-boulot-d’existence) et que ma série La femme sans peur rencontre un joli succès (on approche des 50000 exemplaires vendus). Elle sortira d’ailleurs aux US et UK en mai prochain.

Alors, je me suis dit : “Qu’est-ce que je vais publier après ?”

Je pourrais assurer et créer une nouvelle saga, copie conforme aux aventures de Trinity et Speedy, les deux héros de ma série actuelle. C’est ce que font certains auteurs, c’est leur choix et je le respecte.

Alors ma nouvelle série, sera différente. Boum !

Mystique et érotique. Boum !

Avec de la religion dedans. Da Vinci Code rencontre plusieurs nuances de Grey. Badaboum !

Dans le genre sortir des sentiers battus, j’y vais ! Ceci dit, le défi me plait, me passionne et je n’ai jamais autant lu et étudié les choses de l’amour depuis quelques temps ! 😉

Est-ce que je vais au-devant d’un échec ? Comme dans tout métier, c’est très possible. Je m’en remettrai et je passerai ensuite à autre chose.

Si vous êtes curieux ou curieuse de connaitre le résultat, n’hésitez pas à acheter le premier épisode (pour voir de quoi il en retourne !), à aimer la page facebook de cette nouvelle série, ou mieux, à vous abonner à la newsletter pour être tenu-e au courant de la sortie des prochains épisodes. 😉

Embauché !

Ces deux petits exemples, comme il s’en produit tous les jours dans le monde vous convaincront-ils qu’il est temps de sortir du carcan ? Que les jours vous sont comptés ? Qu’une fois que vous serez mort, vous serez mort ? Qu’à ce moment-là, vos économies, lentement accumulées, ne vous serviront strictement à rien ?…

Si cela ne tenait qu’à moi, je vous signerais votre contrat d’embauche immédiatement.

Je ne peux rien faire d’autre que de partager ces quelques mots pour tenter de vous sensibiliser. J’aimerais vous faire comprendre que ce que vous vivez est une belle illusion (qui parait bien réelle) et que vous vous créez avec chaque souffle de votre existence.

Alors, pour une fois, laissez parler votre cœur… 😉

(Photo : spare-bibo)

Commentaires

34 commentaires pour “Le plus beau métier du monde”
  1. MarieBo says:

    Une excellente réflexion sur notre destin d’humain et une superbe introduction à ton nouveau projet d’écriture.
    Que l’arc-en-ciel de l’érotisme sacré t’inspire (à bas les nuances de Grey) et ouvre des perspectives nouvelles à des milliers de lecteurs.
    Amen…
    😉

  2. Caroline says:

    Wahou cet article est parfaitement en lien avec la conférence que je suis en train de préparer au sujet de l’entreprise spirituelle, de la connaissance de soi et de la spiritualité 😉
    Super ton nouveau projet, c’est beau de voir des gens avancer avec leurs rêves en support : Bravo !
    Rentrons tous dans cette ère de l’abondance Et OUI, Soyons tous humains ! 😉

  3. Annick says:

    Hello,
    Il semble que l’on soit (enfin je l’espère) à être nombreux sur cette vague ressentie bien loin au fond de soi. Ton article rejoint mon dernier. C’est dans l’air. C’est aussi très intéressant de voir les évolutions et de rester vigilant. Etre humain est un job sans pareil, et je n’en changerai pas non plus !

  4. Robert Buell says:

    Nous avons tous besoin les uns des autres. C’est la vérité fondamentale.
    Cette vérité est ce qu’il veut dire d’être humaine. Il est aussi la mesure du succés. Je vous admire pour suivre votre propre chemin. Il y a tellement de choses à découvrir dans la vie et la meilleure façon est de trouver votre propre direction.

    • Merci beaucoup Robert pour ton commentaire et merci d’avoir fait l’effort de l’écrire en français ! Et nous sommes bien d’accord sur ta conclusion. 😉

  5. Marie-Do says:

    C’est vrai que sortir des sentiers battus n’est pas toujours évident,
    la peur de l’échec est toujours présente, alors que l’on devrait se dire
    je tente un nouveau défi, ça va marcher, allez fonce !
    La vie nous donne chaque jour des leçons, nos échecs, nos fautes, il
    faut essayer d’en tirer le meilleur, mais plus facile à dire qu’à faire.
    Il faut combattre cette petite voie intérieure pessimiste qui vous plombe
    le moral, c’est ce que j’essaye de faire. Mais le combat est rude !

    • Toutes mes excuses Marie-Do, j’ai manqué ton commentaire ! Merci de me l’avoir rappelé, car en plus tu dis des choses très importantes. En effet, cette petite voix intérieure, puisqu’elle a pu être entrainée au pessimisme, peut être reprogrammée pour nous soutenir. 😉

  6. Amibe_R Nard says:

    Bonjour Jean-Philippe

    Ce que j’aime bien ici, c’est le rapport “être humain” et “risques”

    Surtout quand on vit dans un pays riche, où il y a l’eau courante, l’électricité, Internet et les soins au coin de la rue. Et en plus une police qui te protège malgré tout.

    Niveau “risques”, nous avons bien évolué par rapport à l’homme préhistorique qui connaissait des prédateurs plus risqués dans son proche entourage.

    Donc oui, je demande à être convaincu. 😉

    Qu’est-ce qui vous empêche de quitter les premières pour aller vers les secondes ?

    Hum, voyons voir. Le poids de la société dans laquelle je vis, l’entourage, mon petit confort personnel, et le gros poids de l’habitude qui m’enchaîne à ma télévision pépère ?

    J’ai juste ? ;o)

    Il n’y a pas d’esclavage physique dans nos sociétés industrialisées. Vous n’êtes pas attaché à un piquet par une corde. On ne va pas vous fouetter si vous partez.

    Eh bien, la chaîne de la peur existe. “Et qu’est-ce que tu vas faire si…, si ceci, si cela. Si six saucisses sachant saucisser savait saucisser”.
    La peur, c’est un esclavage physique.
    La peur de changer aussi.
    La peur, c’est un esclavage bio-chimique. Le corps n’a pas envie de bouger, il prend vite ses habitudes.

    Et tu as raison, l’éducation nous a inculqué une règle au fer rouge : “Travaille au lieu de rêver.”
    Comme me le disait un ami, dans notre société, on n’a pas de boulets aux pieds, on les a dans la tête.

    Posez-vous la question maintenant : de quoi êtes-vous capable ?
    D’abord, vous allez un peu rêver à des projets un peu fous qui sont en vous, très souvent bien cachés. Votre jardin secret. Ensuite, doucement, vous aller réduire votre champ de capacité jusqu’à ce qu’il dépasse juste un tout petit peu de la réalité.

    Hum… un rêve un peu fou. Ok.
    Moi, tout seul sur la planète, à jouer au créateur et à inventer des histoires d’hommes et de femmes pour les souffler dans le vent.
    Quoi, tu as dit d’être un peu fou ! C’est ta faute aussi. :o)

    Tu sais, je ne crois pas que les gens aient des rêves vraiment fous.
    Tu prends la pyramide des besoins de Maslow et tu satisfais très vite la plupart des humains. Quelque part, heureusement.

    Après tu as toujours les quelques malades qui veulent le pouvoir à tout prix pour dominer les autres ou ceux qui ne peuvent vivre qu’en relevant des défis de plus en plus risqués : “Si je ne joue pas ma peau, c’est du pipeau.”

    Je pense que ce problème vient toujours de l’éducation.
    On ne t’apprend pas à “penser” ton lendemain, ni à l’utiliser pour grandir.
    La société est comme le corps, elle n’aime pas trop le changement. On ne sait pas ce qui se passe quand les choses changent. Plus facile de s’imaginer le pire à venir que le bénéfice à venir.

    Ça, c’est vrai quand on est adulte.
    Un jeune enfant, lui, n’imagine jamais le pire, il pense toujours au meilleur, à sa réussite. Au plaisir qu’il va avoir.

    Mets-le à l’école et tu vas voir comment cette flamme va s’éteindre. Note après note. Comment les parents vont “avoir peur” de son avenir, s’il ne “réussit” pas ses études.

    Comment on va lui dire : arrête de rêver, travaille ! C’est pour ton avenir…

    Et le gamin n’est pas long à comprendre que l’école n’est pas là pour t’apprendre à être meilleur, pour te rendre plus fort ou plus intelligent. Elle est là pour te classer. En quelle “classe” es-tu ? A quelle “classe” sociale appartiens-tu ?
    Les mots sont lourds, les mots font mal quand on les regarde en face.

    Un autre rêve fou ?
    Nous, tous ensembles, à retrouver notre âme d’enfant. A croire que tout est possible, comme tu le dis.
    Et si on n’y arrive pas seul, on y arrivera avec d’autres.

    Je n’ai pas dit que c’était facile et que cela se ferait en un mois, non, ce processus est long comme une existence bien remplie.

    Là, tu tiens une poutre de notre fin de 20ème siècle.
    Tout, tout de suite, sinon on abandonne. Il faut que ça paye cash !

    Nos arrière-grands-parents pensaient que l’avenir serait meilleur pour leurs descendants et donc, que leurs sacrifices en valaient la peine. Ils avaient ce but.

    On voit le manque de buts dans notre société. On ne raisonne plus à plusieurs générations. Aussi, notre société ne se rêve plus, elle n’arrive plus à se projeter, elle erre sans but. Les gens aussi.

    C’est le cas de ton ami, il n’avait pas de but, il était dans une spirale sans fin : il lui fallait toujours plus. Il n’a jamais pu se dire : ok, j’ai atteint ma ligne d’arrivée, je prends ma retraite.
    L’infarctus le force d’office à cette étape. Il va devoir réfléchir à ce qui lui tient vraiment à coeur !

    Ce n’est pas juste car le stress engendré par une activité, quelle qu’elle soit, existe. Mais, à mon avis, il vaut mieux mourir pour quelque chose que l’on aime, que parce que la société nous l’a demandé.

    Toi ? Tu es stressé quand tu dors ? 😉
    Tu es stressé quand tu regardes un magnifique coucher de soleil ?

    Non, tu es stressé quand tu rentres en compétition avec les autres ou avec le temps. Parce qu’il te faut être le premier, ou aller vite, de plus en plus vite… sans rien maîtriser.

    Ce n’est pas là une question de justice (immanente ?), c’est juste un comportement de dément.

    C’est tout à fait l’histoire du pêcheur (indien tamoul) et du capitaliste
    http://paulopinpon.free.fr/index.php?2005/12/08/51-le-pecheur-capitaliste

    Ce sont ce genre “d’experts”, bien éduqués à l’école, qui régissent le monde.
    Si ton ami avait suivi ses passions et son instinct, il aurait arrêté de bosser comme un malade pour le profit de quelques déments. Il aurait pris du temps pour préserver sa santé, parce que la santé (mentale et physique) c’est le bien le plus important. C’est “l’être” le plus important à préserver.

    Ça ne sert à rien d’accumuler des richesses si c’est pour finir dans un lit, autant aller se coucher tout de suite. 🙂

    Il faut aussi se méfier de la passion. La passion ça rend aveugle et fou.
    On le voit bien avec le “Capitaliste” de l’histoire précédente. Homme passionné qui ne voit plus le monde que par sa passion.

    Un homme passionné qui n’a pas de buts, qui n’a pas de limites devient vite fou.
    Il ne sait pas non plus quand il a franchi le palier de la folie.

    Savoir se reposer, et prendre du recul, ça permet de sortir la tête du guidon et de mieux voir où on va.

    Mais tu as raison, à trop se reposer, on risque tout autant de rester coller au sol de ses habitudes.
    Un petit challenge, un défi vers d’autres horizons, ça oblige à sortir la tête de l’eau, pour mieux voir le chemin parcouru et le but que l’on souhaite atteindre. Surtout quand on vient d’achever une étape ! 🙂

    Tu proposes un petit pas.
    Je préfère un petit coup de “Ninja de la vie !!!”
    10 minutes !

    Parfois, on se laisse entraîner plus loin que prévu. (Comme ici par exemple :-))
    C’est que la matière est riche.

    Riche comme ceci :
    Pas pour faire plaisir à un dieu, pas pour un paradis ou un nirvana. Juste pour remplir vos responsabilités.

    Quelles responsabilités ?
    Responsabilités envers qui d’ailleurs ?

    Toujours très plaisant de te lire.
    J’espère que tu nous glisseras quelques lignes de ta prochaine série qui fait Boum ! 🙂
    L’Amibe_R Nard (juste un peu bavard)

    • Merci l’Amibe-qui-ne-peut plus-s’arrêter-d’écrire ! 😀

      J’apprécie -comme d’habitude – que tu aies la gentillesse d’apporter ta petite pierre à cet article. Voilà, pour moi, une de tes responsabilités. (il y a peut-être un mot meilleur ?) Tu enrichis notre débat, tu nous fais réfléchir, tu nous fais aller plus loin que le point de vue de l’article. En glissant ce commentaire tu provoques une cascade de réactions dans nos têtes. Cela nous fait réfléchir, changer un peu, faire un pas à gauche ou à droite, améliorer notre quotidien. (Je schématise.)

      C’est ça, pour moi, notre “responsabilité” : laisser, après notre départ, des gens et un monde meilleurs. 🙂

      • Amibe_R Nard says:

        Ouf ! heureusement qu’on n’attend pas notre départ pour tenter de rendre les gens meilleurs 😉 (en plus, il faut bien commencer par soi ! Après le départ, c’est trop tard, nous dit la SNCF. 🙂 )

        En tout cas, je comprends mieux ce que tu entends par “responsabilité”.
        l’Amibe_R Nard (qui reste raisonnable, si, si, c’est possible. Enfin, pour cette fois ! 🙂 )

  7. Bonjour Jean-Philippe et merci pour ton article extrêmement intéressant.

    Honnêtement, je n’ai jamais lu tes livres, mais les quelques articles que j’ai lu de toi m’en donne envie. Ton écriture est fluide et agréable tout en enrobant un contenu pertinent et profond. C’est toujours très agréable de tomber sur de telles perles sur internet.

    Le conditionnement de la société dont tu parles sans l’évoquer directement (si si j’ai fait CTRL+F 🙂 ) est en effet un des pires maux de notre humanité. Je n’ai pas encore atteint mon objectif comme tu l’as fait mais je dois avouer que tu es une des personnes qui m’inspire le plus. Tu es une personne qui écrit pour le plaisir d’écrire et donc, l’édification de ton rêve fait parti de ton rêve (enfin c’est mon interprétation de ta personne 🙂 ).

    Il me semble que je partage avec toi la même perception du blogging. J’aime écrire et cela m’attriste de voir des personnes créer un blog pour simplement vendre un produit vite-fait très mal fait pour se faire quelques petits sous et croire comme des moutons les histoires mirobolantes de marketeurs de talent. Parce que croire que l’on peut devenir super riche avec son blog en vendant des formations pourris c’est aussi du conditionnement, comme ton ami et son infarctus.

    Bref, merci encore et à très bientôt,

    Christopher

    • Merci beaucoup Christopher pour ton commentaire et tes compliments !

      Je te souhaite sincèrement d’atteindre tes objectifs et je ne vois pas pourquoi tu n’y arriverais pas. Lorsque l’on a choisi le chemin qui nous correspond le plus (à un moment donné de notre vie), il suffit de le suivre. 🙂

      Bonne chance et je vais tester cette crème Budwig. 😉

  8. david says:

    Bonjour Jean-Philippe,

    En effet, l’être humain est très complexe et c’est ce qui fait qu’il est unique dans ce monde.

    Pourtant, les religions doivent permettre normalement l’épanouissement de l’être et donner un sens à notre vie. Je ne vais pas m’hasarder à vous convaincre qu’il éxiste sûrement une entité supérieur. Il suffit pour cela d’éveiller sa conscience et de prendre le temps d’observer le monde qui nous entoure.

    La vie est incroyable. Le fonctionnement du corp humain l’est aussi. L’univers, etc… Tout ces éléments prouvent qu’ils éxistent, vous l’appelez comme vous voulez, Dieu, energie, etc… Tout s’emboîte à la perfection.

    Notre société n’a pas contribué à faire de ce monde : “Un monde meilleur”. Je vous apprends rien à ce sujet.

    Mais, il y a des solutions que l’on peut mettre en place de façon individuelle pour changer cela. Et la solution, c’est la prise de conscience. De cette façon, nous pourrons atteindre tous ensemble cette conscience globale.

    Observer, informez-vous et passer à l’action.

    Bonne journée.

    David

  9. Stéphanie says:

    Ah JP

    Quand vais-je enfin voir tes fans agglutinés derrière ta table de dédicace au salon du livre ?
    Je sens que c’est pour bientôt !
    Pas besoin de te dire que ton nouveau roman est attendu avec impatience !

    P.S article très inspirant by the way.

    Fanny

  10. Elodie says:

    Bonjour Jean Philippe,

    Merci beaucoup pour cet article vraiment complet et qui exprime très clairement ce que je pense : un peu de la magie, non ? En tous cas, le plaisir de confirmer que nous sommes beaucoup à penser notre vie d’une autre façon, et c’est plutôt sympa et rassurant…
    J’ai particulièrement aimé la notion suivante : en “sortant de la boite”, en essayant de se réaliser pas à pas, on vivra forcément des moments + forts…
    La notion de petit pas rejoint une notion que j’ai développé dans le bonus “et si nous reprenions l’habitude de rêver notre vie” de mon blog.

    A bientôt !

    Elodie de votrepotentiel-femmes.com

    • Eh bien nous sommes sur la même longueur d’onde Élodie, et c’est tant mieux !

      Oui c’est important de sortir de la boite (ou du moule) mais aussi de réaliser qu’on ne peut pas toujours changer tout d’un coup… et donc les petits pas s’imposent… 😀

  11. Vivre Avec says:

    MErci pour cette magnifique morale ! On en a besoin 🙂

  12. Jacky says:

    Merci Jean-phi pour cet article.

    Si je devais le résumer en une phrase je sortirais une nouvelle foi, heu fois ma devise préférée : Le monde est ce que l’on en fait.

    Certes cela prend un certain temps et demande beaucoup de travail et de créativité… Mais rien n’est impossible aux hommes de bonne volonté.

    La meilleure preuve c’est toi 😉

    Quant à moi, j’ai déjà réalisé une parie de mes rêves. (vivre à l’étranger et être mon propre patron)
    La réalisation du suivant (être lu et pourquoi pas en vivre un jour, car j’adore écrire) s’approche chaque année davantage.

    Merci encore pour ton empathie, ta disponibilité pour les autres qui sont certainement un des secrets de ton succès.

    Bien amicalement
    Jacky

    • Houla, tu vas me faire rougir Jacky !…

      Merci infiniment pour tes mots qui sont si agréables que j’ai mettre de côté ton commentaire pour le relire les jours de blues. 😉

      Je crois qu’on en est à peu près au même niveau, non ? J’ai peut-être vendu un peu plus de livres que toi mais moi, je n’ai pas de maison dans ce merveilleux pays qu’est le Maroc. 😉

  13. Sam says:

    Salut Jean-Philippe !
    J’ai beaucoup aimé ta définition de “l’esclavage moral”, c’est un concept dont très peu de gens ont conscience et qui pour beaucoup dicte leur vie.
    C’est un peu comme une prison mentale dont les barreaux seraient toutes les idées auxquelles on a été exposé plus jeune et même encore aujourd’hui. Qu’en penses-tu ?

    A bientôt.
    Sam

  14. Hamid says:

    Bonjour Jean Philippe

    C’est merveilleux que de suivre son propre chemin mais juste une petite remarque c’est que parfois ce n’est pas évident que de prendre cette décision surtout quand on est devant un grand choix qui nous permettra de se plonger complètement dans ce qui nous passionne mais qui par contre signifie perdre ou se distancier des choses qu’on apprécie (relations) et la prendre ce choix devient de moins en moins et on se tourne vers les compromis. Opter pour un grand pas ou se contenter d’un petit pas il faut toujours se pencher vers les choses qu’on aime.

    Amicalement.

    • Merci beaucoup Hamid pour cette précision très importante ! Je suis tout à fait d’accord avec vous. Dans l’article, je ne peux pas revenir sur chaque cas mais, chacun-e selon son vécu pourra effectuer un pas plus ou moins grand… puis un autre. 😉

  15. Bonjour Jean-Philippe, je me suis senti particulièrement concerné par cet article (voire plutôt une leçon d’humanité).

    J’ai été dans cette situation où j’ai dû choisir une voie dans ma scolarité, pour me rendre compte plus tard que ce n’était pas réellement ce que je voulais pour moi. Et là, je me suis rendu compte des chaînes qui m’attachaient fermement à cette vie qui ne me convenait pas. Pourquoi quitter un métier bien tranquille, bien vu par la société pour s’engouffrer sur un coup de tête sur une autre carrière “hasardeuse” ?
    On m’a réellement pris pour un fou, et pourtant je peux dire que je ne regrette absolument rien maintenant.
    Le développement personnel, c’est bien toute ma vie, et pour rien au monde je quitterais ce domaine. C’est un puis sans fond de connaissance de soi et des autres. Je me suis rendu compte qu’il me manquait tant de choses, de choses que je pensais être impossible à atteindre pour moi qui n’osait plus.

    Je suis heureux que tu aies cette vision positive et ouverte sur le monde, parce que le monde a bien besoin de personnes pour libérer les autres des carcans qu’ils se mettent eux-mêmes, sous l’œil bienveillant de la norme et de la société.

    Au plaisir de te lire à nouveau,
    Adam.

    • Merci beaucoup Adam pour ton message ! Oui, tu as eu bien raison de choisir la voie qui te convenait le mieux. Tu vas ainsi aider les autres, ce qui est noble, tout en t’aidant toi-même, ce qui est respectable. 🙂

      Bonne continuation avec ton blog !

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