Le tunnel

Vous aussi, allez-y...

Cet article constitue ma participation à cette rencontre amicale, “À la croisée des blogs” qui est un événement inter-blog dédié au développement personnel. Il est publié mensuellement et chaque nouvelle édition traite d’un thème original. Ce mois-ci c’est Aurélien, du blog Read Me I’m Famous, qui en est l’organisateur et qui nous a proposé de plancher sur “Prendre le risque de vivre ses rêves ?

Les vacances !

C’est enfin la belle saison et avec elle, la fin de l’année d’université. Guillaume en est très content. Plus de cours, plus de partiels, plus d’études jusque tard dans la nuit. Il prépare un master de chimie à l’université de Bordeaux dont il lui reste encore une année à accomplir.

C’est bien la chimie. C’est la base de toute vie et c’est pour cela que Guillaume c’est lancé là-dedans après son bac. Mais au fil des ans, c’est devenu de plus en plus pointu, avec beaucoup trop d’expériences à accomplir, de tests à présenter en utilisant des machines sophistiquées. Et puis, il y a l’après diplôme. Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir faire avec ça ? Comment trouver un bon travail ? Ses parents s’inquiètent un peu. Et lui aussi.

Mais maintenant, c’est le temps des vacances, il s’en réjouit, et ce pour deux raisons. D’abord, il est venu rejoindre sa grand-mère qui vit seule à Ranchy, un petit village situé dans le belle région du Bessin, non loin de Bayeux en Normandie. Il va y rester deux semaines et pendant tout ce temps, il va pouvoir s’adonner à son autre grande passion : l’écriture.

Il n’a pas eu trop le temps de rédiger ces derniers temps, vu qu’il était pas mal pris avec ses cours et ses examens. Mais là, 15 jours juste pour écrire, manger les bons plats de sa grand-mère et se balader dans les petits chemins autour du village, que demander de mieux !

Guillaume veut profiter de ces deux semaines pour finir cette saga de science-fiction qu’il a commencé, alors qu’il était encore en Terminale. C’est une histoire qui se déroule dans un univers fantastique avec un héros qui doute, une jolie princesse à sauver, des guerriers sauvages, des magiciens rusés et bien entendu, quelques vampires en quête d’humanité.

Donc ce matin, à l’aube, il n’a pas eu besoin d’alarme pour se réveiller. Malgré l’heure matinale, il s’est levé avec enthousiasme. Il a tout de suite sorti son cahier fétiche de sa valise et l’a solennellement ouvert sur le bureau, à côté de son lit. C’est dans cette sorte de grand carnet qu’il jette les idées qu’il développera plus tard sur son ordinateur.

Il s’est ensuite silencieusement glissé hors de la maison paisible et maintenant, il profite de la fraicheur matinale pour faire une petite promenade d’inspiration, comme il les aime. Quand il marche seul, comme ça, l’ébauche des prochains chapitres de son histoire, lui viennent facilement.

Le soleil ne va pas tarder à se montrer.

Il laisse ses pas le guider dans le bocage normand. Les sentiers qu’il emprunte sont encore humides et sentent bon la rosée. Malgré tout, Guillaume ne peut s’empêcher de songer à ses études de chimie presque terminées. Il ne veut pas trop y penser mais c’est vrai qu’après, il n’a aucune idée de ce qu’il va faire.

Le jour gagne du terrain, la nuit résistant encore un peu, dans un futile combat d’arrière-garde. Le chemin qu’il a pris débouche sur une longue ligne droite devant laquelle il s’arrête, étonné. Le sentier est bordé de chaque côté par un talus d’où s’élancent de petits arbres aux branches longues et courbées qui forment un tunnel végétal, un couloir vivant et bruissant. Il ne l’avait jamais remarqué. Il s’y engage, toujours un peu perdu dans ses pensées post-scolaires.

Soudain, il sent comme un décalage dans sa vision. Il stoppe.

Mais, à sa grande surprise, il se voit, lui-même, continuant à avancer sur le sentier.

Ce n’est pas possible ! Il rêve !… pourtant, inexorablement, il se regarde s’éloigner lentement, dans le tunnel de feuilles vertes.

Il veut s’appeler. Se dire de revenir. Mais, il ne va pas s’apostropher, quand même ! Ce serait accepter l’impossible.

Il ferme les yeux et se dit que quand il va les rouvrir, tout sera redevenu comme avant.

Yeux fermés : tout va bien.

Yeux ouverts : il est encore là, devant lui en train d’avancer.

Instinctivement, Guillaume se met alors à suivre avec précaution son “lui” et note que, bizarrement, ce dernier ne porte plus les mêmes habits. Il est maintenant vêtu d’un costume sombre. Il marche bien droit. Il a les cheveux coupés courts, propres. Soudain, sur sa gauche, une femme surgit, apparue de nulle part et qui progresse maintenant à ses côtés. Elle a l’air élégante avec ses cheveux longs.

Il n’en croit pas ses yeux.

Et puis voilà que deux enfants apparaissent aussi sur la droite. Ils viennent se joindre au couple et prennent chacun la main d’un des adultes.

Sa main.

Guillaume panique. Qu’est-ce que c’est que cette folie ? Qui sont ce gens autour de lui ? Il voit les cheveux de son “lui” blanchir un peu, ce qui le terrorise davantage. Les deux enfants, un garçon et une fille, paraissent à présent avoir grandi. La femme à ses côtés, porte les cheveux plus courts.

Encore quelques pas, et soudain les enfants, maintenant aussi grands que lui, s’éloignent et disparaissent sur les côtés. Guillaume s’arrête. Il ne peut plus avancer. Il est comme paralysé par le fait de voir ainsi là-bas, ses propres cheveux blanchir, son dos se courber un peu et cette femme qui maintenant passe son bras sous le sien.

Il a les yeux fixés sur eux, qui continuent à s’éloigner dans le tunnel dense. La femme finit par enlever son bras, lui tapote doucement le dos de la main et disparait à son tour sur la gauche.

Il se voit seul au bout du chemin, marchant doucement, difficilement, courbé, un point sombre dans le flamboiement matinal qui s’étend. Guillaume sent les larmes lui monter au yeux.

Un trait de lumière perce brusquement le tunnel. Son “lui” commence à disparaitre.

Il n’en peut plus. D’un coup, il fait demi-tour et se met à courir de toutes ses forces, comme si en allant très vite il allait pouvoir laisser derrière lui ces images qu’il veut effacer de sa mémoire.

Pendant tout le reste de la journée, Guillaume ne voit rien, n’entend rien, ne mange rien. A sa grand-mère inquiète, il prétexte une fatigue due à une nuit blanche d’écriture. Il reste enfermé dans sa chambre. Volets fermés. Roulé en boule dans son lit. Tout habillé.

Il voudrait arrêter de penser. Mais ces maudites images ne le laissent pas. Elles tournent dans sa tête et lui font peur. Il n’a plus envie de bouger. A quoi bon, se dit-il, puisque les dés sont jetés.

La nuit est enfin tombée. Guillaume, exténué et le ventre vide, finit par s’endormir.

Son sommeil est lourd.

Mais sans rêves.

Juste avant l’aube, il se réveille. Il est en sueur. Il se redresse sur son lit et cligne des yeux car la lumière de sa table de chevet est restée allumée. Sur le petit bureau, il y a toujours le cahier grand ouvert qui l’attend.

A quoi bon maintenant.

Il s’assied sur le bord du lit et contemple encore une fois son cahier, comme un vieil ami auquel on dit adieu parce qu’on sait que l’on va prendre des routes séparées.

Guillaume regarde ses pieds et soupire.

Lentement pourtant, ses yeux reviennent vers son cahier puis, se portent sur la lumière de la table de chevet. Une toute petite lueur apparait dans son regard.

Serait-ce possible ?

Il bondit à la fenêtre. A l’horizon, le soleil n’a pas encore paru mais les premières lueurs de l’aube naissante commencent à colorer le ciel.

Rapidement, en faisant le moins de bruit possible, il s’échappe de la maison et une fois dehors, se met à courir aussi vite qu’il le peut.

Il court, il court, malgré des poches de nuit noire encore présentes qui l’empêchent de bien voir où il met les pieds, malgré son ventre en détresse qui crie famine, malgré les tremblements incontrôlables qui le saisissent. Il essaie de refaire exactement le même chemin qu’hier mais se perd un peu et n’arrive pas tout de suite à retrouver ses pas.

L’aube envahit complètement le ciel normand. Les oiseaux, mêlant leurs chants en une chorale magique, célèbrent déjà l’arrivée du soleil qui, dans quelques instants, apparaitra tout là-bas, derrière la forêt.

Brusquement, il s’arrête, haletant.

L’entrée du tunnel, impressionnante, est juste là, devant lui.

Guillaume hésite. Maintenant il a peur. Peur de s’être trompé. Peur de se revoir.

Face au tunnel bruissant doucement, il pense très fort à son amour. A son amour pour l’écriture. Il se voit rédigeant. Il s’imagine grattant page après page, tapant fiévreusement sur son ordinateur. Il voit des histoires apparaissant dans les notes de son cahier.

Et là, maintenant, il fait un pas en avant. Lentement.

Rien.

Puis un deuxième.

Toujours rien.

Il avance plus franchement et soudain, à nouveau, il ressent ce même décalage dans sa vision. Il s’arrête et, encore une fois, il se voit continuant à avancer. La panique l’envahit à nouveau. Il a envie de s’échapper mais il doit continuer, il le sait. Alors, il se suit lentement, tout en pensant à sa passion.

Ses vêtements sont simples. Il y a même un trou au coude. Il a les cheveux mi-longs, libres, au vent. Une jeune femme se révèle sur sa gauche et fait un tout petit bout de chemin avec lui, avant de rapidement disparaitre. Un autre surgit sur la droite.

Guillaume est surpris.

Cette dernière reste à ses côtés plus longtemps. Elle passe plusieurs fois son bras sous le sien avant de le retirer et de recommencer. Cela ressemble à une danse. Pourtant, elle finit aussi par repartir.

Une troisième apparait mais ne fait que croiser son chemin, un bref instant. Il n’en revient pas. Ce n’est que la neuvième ou dixième jeune femme – Guillaume ne sait plus – qui finalement marche à ses côtés sans le toucher. Par contre, c’est lui qui passe son bras autour de ses épaules.

Ils marchent, de plus en plus lentement.

Ses vêtements changent aussi. Tantôt décontractés et avec une certaine élégance, tantôt usés et sans goût.

Un enfant apparait et vient se glisser entre les deux adultes.

Guillaume sourit.

Ça marche !

Il voit sa chevelure devenir poivre et sel, l’enfant grandir, les trois continuant à marcher, main dans la main.

Tout à coup, la femme s’arrête. Elle n’avance plus. Pourtant, il se voit continuer à marcher avec l’enfant qui lui tient toujours la main. Que se passe-t-il ? Pourquoi a-t-elle stoppé ? Elle s’évanouit dans la clarté matinale.

Devant, l’enfant a grandi et Guillaume le sent prêt à s’écarter, ce qu’il fait à l’instant où une autre femme apparait, lisant un livre. Elle se joint à la marche et il se voit, une nouvelle fois, lui passer un bras autour des épaules.

Leur rythme se ralentit. Leurs dos se courbent un peu.

Guillaume en a assez vu.

Il fait demi-tour et cette fois-ci, s’éloigne sans courir.

Atteignant l’entrée du tunnel, il s’arrête et spontanément se retourne pour se regarder, une dernière fois.

Il sursaute.

A l’autre bout, son double lui fait face, seul. Il porte des vêtements différents mais son visage est bien celui de Guillaume, maintenant.

Ils se font face pendant quelques instants, chacun à un bout du tunnel.

Le soleil pointe au-dessus des feuillages.

Guillaume esquisse un petit geste timide de la main comme pour saluer un ami de longue date, un ami au long cours.

Des traits de lumière parviennent à percer le tunnel et son autre lui commence à disparaitre. Mais juste avant, il lance un objet d’un mouvement de revers de la main et, s’évanouit dans l’éclat d’un rayon transperçant le tunnel.

Guillaume se met à courir en avant pour attraper l’objet. Il le voit tournoyer sur lui-même, emporté par un mouvement circulaire qui le fait soudain s’ouvrir.

Un livre !

Les pages tournent, libres, immaculées. La couverture semble s’animer et prendre vie dans un mouvement ailé.

Guillaume court vers sa vision. Le livre vole vers lui.

Au moment où ils vont se rejoindre, le soleil darde ses rayons.

Le jeune homme parait alors attraper le livre, à l’instant même où ce dernier pénètre dans un rai de lumière chaude et vibrante.

Surpris, emporté pas son élan, Guillaume trébuche et tombe en avant, les mains vides.

Une clarté éblouissante illumine maintenant tout le tunnel.

Guillaume ne bouge pas, épuisé, le visage dans l’herbe, haletant.

Il a la tête qui tourne, il tremble de tout son corps mais, ce n’est pas grave.

Il le sait.

Il sera écrivain.

(Photo : gnuttin)

—-

Il est important de se reposer pour se ressourcer. Je vais donc prendre un congé blogo-sabbatique d’un mois. Bon, pendant ce temps, je vais buller ? Soyons francs : oui, mais le “bullage” sera intelligent ! 🙂

Doigts de pieds en éventail ou pas, n’oublions pas, par exemple, de continuer à faire des choses qui nous passionnent, de penser à créer une nouvelle habitude ou de réfléchir aux challenges dans lesquels nous voulons nous lancer dès la rentrée.

Je serais là, prêt à repartir. Avec vous ? 😉

Commentaires

31 commentaires pour “Le tunnel”
  1. Argancel says:

    Jolie histoire Jean-Philippe, les mots sont bien choisis comme d’habitude. J’ai l’impression que c’est la photo qui t’as inspiré car elle colle parfaitement à l’article.
    Derrière le rêve d’écrivain de Guillaume, n’y aurait-il pas un peu de Jean-Philippe 🙂 ?

  2. Jean-Philippe says:

    Merci pour les compliments Argancel ! En effet, c’est bien la photo qui m’a inspiré l’histoire. Et pour répondre à ta 2ème question, au départ non pas du tout. Cet étudiant “existe” vraiment – entre chimie et écriture – mais à l’arrivée, comme me l’a fait remarquer ma compagne, j’y ai mis beaucoup de moi, sans le remarquer.

    En tout cas, tu es très perspicace. 😉

  3. Grégory says:

    Belle histoire.

    Plus que le fond, la forme est plaisante. Tu n’aurais pas dans l’idée de te lancer dans l’écriture de fiction ?

  4. Jean-Philippe says:

    Merci Grégory ! Non, je n’ai pas d’idée précise pour l’instant. Ce qui me gène un peu, c’est le système rigide qui existe. Mais peut-être qu’il y a moyen de faire autrement. En tout cas, j’y réfléchis. 😉

  5. Anna says:

    Top ton histoire, merci. J’y suis entrée facilement (alors que j’ai des réticences à lire “long” sur les blogs) et sortie à regret. Et oui il existe des alternatives à la ” rigidité” ! Bonnes vacances Jean-Philippe

  6. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Anna ! Et très heureux d’avoir pu garder ton attention jusqu’au bout. L’attention, c’est bien sûr “la” denrée rare du XXIe siècle. Donc, c’est un grand honneur que tu m’as fait. 🙂

  7. Wouahou, je suis bluffé.

    Je suis tes articles avec beaucoup d’attention et la tournure que prend ton blog est juste géniale, avant-gardiste. Tes textes s’étoffent de plus en plus mais deviennent également plus prenants à chaque fois.

    J’ai lu l’article en écoutant Lights de Archive (http://ow.ly/2cnGJ) et j’ai eu des frissons notamment lors du passage où Guillaume se voit dans le tunnel la seconde fois.

    Merci pour ton contenu de qualité qui maintenant arrive à nous faire rêver!

  8. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Nicolas pour tes compliments ! En plus tu me fais découvrir un super groupe, Archive, que je ne connaissais pas. Lights colle parfaitement à l’histoire du tunnel mais j’avoue que ce morceau est tellement bon qu’il pourrait rendre émouvante et inspirante la lecture du Journal Officiel. En tout cas, merci pour ça. 🙂

  9. Rémy Bigot says:

    Whaou Jean philippe ! Le passage où l’autre Guillaume est face au premier m’a glacé le sang, très rare pour un écrit !

  10. Jean-Philippe says:

    Merci Rémy ! Bon, respire quand même… un, deux, un, deux. Ça va mieux là ? 😉

  11. Very nice article, thanks! I’ve subscribed to your RSS feed. Please keep up posting.

  12. Jean-Philippe says:

    @The Blogs Rocket Thanks a lot for your comment ! and enjoy your honeymoon in Capri – which I have no doubts you will. 😉

  13. Thomas says:

    Superbe Jean-Philippe. Le dénouement de l’histoire est superbe ** Impossible de m’empêcher de penser que l’auteur de ces mots ne sera pas écrivain un jour 😉

  14. Aurelien says:

    Très touchant – comme d’habitude. J’ai bien aimé la petite pointe d’humour, “des vampires en quête d’humanité”, ah ah !

  15. Jean-Philippe says:

    @Thomas Merci beaucoup pour les compliments ! Le principal pour moi c’est d’y trouver du plaisir. Comme je dis toujours, le plus important c’est de se passionner pour ce que l’on fait. Après, le reste suit. 😉

    @Aurélien Merci à toi ! Oui mais j’ai failli dire, des humains en quête de vampirisme ! De nos jours… 😉

  16. Bravo, tout simplement !

    Et bonnes vacances… si tu arrive à décrocher car je vois que même en vacances, tu réponds aux commentaires.

  17. Jean-Philippe says:

    Merci MonaLisa ! En fait de vacances, c’est simplement un congé blogo-sabbatique, c’est à dire pas d’articles publiés pendant un mois. J’aurai peut-être du être plus précis. 😉

  18. mehdi says:

    une très belle histoire , bien écrite -comme d’habitude .
    bonnes vacances et bon brulage ;D

  19. Ema says:

    Elle m’a plus. Tout du long.
    Je l’ai lue. Tout d’un coup.
    J’y pense encore. Sur le coup.

    A bientôt Ema

  20. Jean-Philippe says:

    @Mehdi Merci beaucoup ! et bonnes vacances aussi à toi si tu en prends. 😉

    @Ema Joli poème, merci bien ! J’ai essayé de visiter ton blog mais, à part l’URL, rien n’apparait.

  21. Bravo Jean-Philippe,
    Une superbe histoire comme toujours.
    Des commentaires élogieux et mérités.
    Continues.

  22. Saloute, je cherchais justement un site comme le votre et je pense que je ne pouvais pas tomber mieux. Le travail au niveau du graphisme est excellent, mais je vais zapper ce sujet, en effet, le site est bourré de bonnes informations et la rédaction des articles est décalée. Ce site a donc logiquement atérri dans mes bookmarks! Salut.

  23. Jean-Philippe says:

    @Yann Merci pour ton soutien ! Et oui, c’est reparti pour un an. 😉

    @depannage Voilà qui me fait bien plaisir ! Alors bonne lecture. 🙂

  24. Elie says:

    Cette histoire était vraiment très belle, les mots sont soigneusement choisis pour donner une vie à l’histoire, bravo à toi Jean-Philippe !

    J’aimerais ajouter que chaque article que je lis sur ce blog me passionne et m’inspire énormément d’idées ! J’apprécie vraiment ce que vous faîtes !

  25. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Elie ! Voila un compliment qui me touche beaucoup. 🙂

  26. Philippe says:

    En te lisant, j’ai vu le film et franchement chapeau! J’ai lu beaucoup de tes articles et celui j’lavais zappé!
    Je conseille à guillaume de lire une saga de sience fiction qu’un ami vient de publié( pub pour un bon copain ) Deux romans : La Nymphose et “Est-ce que les Robimouches ont changé de bioânes ? de Bruno A.LEPOITEVIN aux édition JLJ edition

    • Jean-Philippe says:

      Merci beaucoup Philippe ! et merci aussi pour la recommandation de lecture. 😉

      PS: Pour toi et tous ceux qui sont assez gentils de s’intéresser à mes histoires, sachez que j’ai une newsletter spéciale pour ça. Vous y recevez des récits inédits et des réductions pour mes histoires en vente sur Amazon. Vous êtes un peu ma “Dream Team” littéraire. 🙂

  27. Adam says:

    Bonjour,
    Je viens de découvrir (un peu tardivement) cette histoire très inspirante et je dois avouer que je suis resté scotché tout du long (ce qui ne m’arrive que très rarement sur un article aussi étoffé), c’est une belle métaphore de la vie et j’espère de tout coeur que tu continueras à nous écrire de beaux récits comme celui-ci.

    Au plaisir de vous lire à nouveau,
    Adam.

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