Êtes-vous un scanneur ?

Une porte ouverte sur un océan de possibilités... (je sais, elle est facile)

Je sais que vous n’allez pas me croire parce que j’écris de longs articles mais celui-ci est vraiment très très long. Prévoyez environ 12 minutes pour le lire.

Est-ce que la situation qui suit vous est familière ?

Vous travaillez sur une idée depuis quelques heures, quelques jours ou quelques semaines et soudain vous sentez que vous n’avancez plus. Cela va même plus loin, vous sentez que vous ne voulez plus avancer.

La tâche à laquelle vous êtes attelé ne vous intéresse plus. Mais alors plus du tout. Car dans votre tête une nouvelle idée, dans un domaine complètement différent, a germé. Ou alors, votre attention a été attirée par une autre activité que vous aimeriez bien débuter.

Ce qui s’ensuit alors est un dialogue intérieur où une certaine angoisse commence à monter. En effet, vous vous dites que, lorsque l’on travaille sur un projet quel qu’il soit, on se doit de le terminer, et ensuite seulement, on passe à autre chose. Ceux et celles qui réussissent dans la vie sont comme cela, c’est bien connu. Mais pas vous.

Vous, vous êtes le roi des projets inachevés. Vous êtes la reine des idées à peine commencées et jamais finies. Vous êtes l’artiste qui n’a jamais terminé une œuvre. Vous êtes celui ou celle que le monde considère comme ayant peu de volonté et ayant une mentalité de girouette.

En fait, au fond de vous-même, vous vous considérez comme un loser, un raté ou une bonne à rien.

Et pourtant.

Si le monde savait, il comprendrait qu’il est en train de gaspiller un incroyable talent qui pourrait être tant utile à l’humanité. Car vous êtes peut-être un scanneur.

Découverte

Comment pourrait-on exactement définir un scanneur ? Rosine Caplot, une scanneuse comme moi, sur son blog (en anglais) nous en donne une belle définition :

Un scanneur est le contraire d’un spécialiste. Il lui est difficile de choisir une seule passion ou carrière et s’il se force à le faire, il devient malheureux et sa productivité en souffre. Les scanneurs peuvent s’intéresser à de nombreux domaines, complètement différents les uns des autres. Ils ont habituellement plusieurs projets “sur le feu” et ont constamment de nouvelles idées. Ils poursuivent rarement toutes ces dernières et s’ils le font, ils vont rarement jusqu’au bout.”

Vous vous reconnaissez dans cette définition ? Alors soyez le ou la bienvenue au club ! 🙂

Vous allez voir que le fait de pouvoir mettre un nom sur ce que vous considériez comme une “tare” va déjà vous ôter d’un grand poids. Maintenant vous savez qui vous êtes et que vous n’êtes pas seul(e).

La première personne, à ma connaissance, à avoir vraiment creusé les choses est l’américaine Barbara Sher, celle-là même qui a inventé le terme de “scanneur” par opposition aux plongeurs (“divers” en anglais) ceux qui peuvent justement se plonger dans un seul domaine très précis. Elle a défini, analysé et classé différents types de scanneurs et a offert des solutions pour aider chacun et chacune à avoir une vie plus agréable. Je vous recommande son livre Refuse to Choose! comme point de départ de votre redécouverte.

Alors, n’hésitez pas à être fier(e) de votre scannitude, car vous revenez de loin.

Formatage

Dès notre plus jeune âge, à la maison ou à l’école, on nous apprend les règles de la vie. Ces lois ne sont jamais remises en question et chacun les considère comme des commandements fondamentaux, nécessaires à une vie bien réussie.

L’un d’entre eux, est l’un de ces soi-disant principes du succès et, très jeune, il nous est inculqué à force de devoirs, examens, tests et si nécessaire, punitions.

“Toute activité commencée doit être achevée avant de passer à une autre.”

Cette règle s’applique aux plus petites tâches comme aux grandes étapes de notre vie. L’école nous propose des classes dans un ordre précis, avec des dates de  tests et d’examens fixés arbitrairement. Plus tard, on est encouragé à choisir une voie unique qui parait définitive. Dans notre travail on se doit de mener jusqu’au bout une mission qui nous est confiée. C’est normal après tout. Et même si l’envie nous en prend, on ne change pas d’activité, on reste sur ce que l’on fait. Cela montre notre force de caractère, notre volonté.

C’est comme ça que l’on réussit, s’entend on dire dans notre entourage. Même nos proches, ceux qui veulent notre bien, comme nos parents, nous encouragent à choisir et à ne plus changer. On finit par y croire puisque tout changement est considéré comme 2ème classe, comme celui des paresseux, des procrastinateurs, de ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent dans la vie.

Cette dictature de l’efficacité, des projets rondement menés, des buts atteints en serrant les dents et des objectifs soulignés en rouge dans son emploi du temps finissent par complètement masquer d’autres possibilités.

Anthropologie

Est-ce ainsi dans la nature humaine que d’avoir un chronomètre à la main et de vivre sa vie en accumulant les lignes d’arrivées franchies ? Est-ce réellement dans nos gènes ?

Regardons autour de nous. Après tout, “nous” venons de cette nature qui nous a permis d’évoluer et de nous développer dans cette race humaine qui maintenant domine la planète. N’oublions pas qu’au départ, nous n’étions qu’une espèce parmi tant d’autres et que les dés du hasard nous ont permis d’avoir une évolution plus rapide.

Je me demande si nos lointains ancêtres étaient comme nous ? Par exemple l’homme de Cro-magnon avait-il ce besoin compulsif d’en terminer avec une cueillette de fruits avant d’attaquer – dans les deux sens du terme – le dossier mammouth pour le diner ? Où se situait la spontanéité dans ses décisions ?

La nature nous montre également un règne animal qui ne se préoccupe pas beaucoup d’efficacité et de buts atteints.

La lionne ne tue pas son quota d’antilopes. L’éléphant ne s’arrête pas de fourrager après un certain nombre de kilos. Les poissons ne vont pas dormir à 22h00 pile tous les soirs. Les moustiques ne recueillent pas exactement 2 milligrammes de sang par victime.

Les animaux agissent à l’instinct. L’homme plus du tout. Mais il était un temps où ce dernier avançait aussi dans la vie selon ses humeurs et ses besoins. Ceci dit, un jour, peut-être que les premiers hominidés ont noté inconsciemment que, si on s’organisait en groupe pour chasser le gibier, eh bien on en ramenait bien plus et bien plus vite. De là, peut-être que tout le reste a découlé, pour le bonheur des hommes mais pas vraiment celui du reste de la terre.

Hyper-simplification

Je suis certain que, nombreux sont parmi vous ceux qui se disent que sans cette concentration sur un objectif, sans ce fait d’atteindre un but, notre monde serait d’une grande pagaille et pas si agréable à vivre. Toutes les inventions, les découvertes scientifiques et autres progrès de l’humanité, ont bien dû avoir derrière des hommes qui n’étaient pas en train de changer d’intérêt comme des girouettes. Sinon rien n’aurait pu être inventé.

Ce que je dis ce n’est pas que ceux et celles qui aiment atteindre leurs buts sans quitter des yeux leurs objectifs ne sont pas utiles, bien au contraire. Moi-même, j’ai déjà pas mal écrit sur les bienfaits de l’efficacité. Ce que je reproche à notre société, c’est de prendre ce modèle de travail comme “le” modèle et de rejeter tous les autres.

La richesse des humains est justement dans cette variété de façons de faire. Appliquer un modèle standard, c’est formater la race humaine comme un ordinateur avec un seul programme. Or, des programmes, il en existe des milliers et plus il y a de variété, mieux c’est.

C’est un petit peu comme la globalisation que nous vivons maintenant. Prenez l’exemple de la consommation. Les entreprises les plus performantes dans ce domaine ont gagné, ont fait disparaitre les autres et maintenant dominent tous les marchés du monde. Si vous voyagez un peu, vous avez remarqué que vous pouvez trouver les mêmes chaines de restaurants, de cafés, de vêtements, de chaussures de sport – de tout quoi – dans la plupart des grandes villes du monde. Uniformité égale efficacité.

C’est vrai que c’est pratique. Mais qu’en est-il du petit commerce qui apporte sa touche originale ? Au moment où j’écris ces lignes je suis en vacances au Portugal. Chaque fois que j’ai envie de boire un café au lait, je ne vais pas au Starbucks du coin car leur “café latte” possède exactement le même goût que je connais déjà à Tokyo et que j’avais découvert auparavant à Los Angeles. Où en est l’intérêt ?

Non je préfère rechercher les petits cafés locaux pour découvrir une nouvelle saveur et enrichir mon palais, tout en buvant un abatanado – nom local – au goût délicieux.

Scannitude

Ainsi la variété est importante. Tout comme nous n’aimerions pas manger la même chose tous les jours, notre société ne doit pas devenir uniforme et ne garder qu’un seul style de travail qui, à mon avis, appauvrirait nos cultures.

Bien sûr, nous avons besoin de personnes qui aiment la précision, les buts clairement définis à atteindre mais, à côté d’eux, il devrait y avoir plus de place pour ceux et celles qui ont une autre manière de travailler et qui apporteront aussi leur contribution à l’humanité.

D’ailleurs, regardez autour de vous. Beaucoup ne sont pas vraiment heureux dans ce qu’ils font. Peut-être est-ce parce qu’ils ont été forcé de choisir une voie et que cela ne leur correspondait pas vraiment.

Le scanneur qui ne se connait pas, balloté de droite à gauche au gré de la vie, finit souvent par accomplir très peu. Ce dont le scanneur a besoin c’est d’abord de bien comprendre qu’il n’y a aucun mal à en être un et qu’ensuite les méthodes de travail qu’on apprend à l’école ou en entreprise peuvent difficilement s’appliquer à lui ou elle, puisque les scanneurs ont une manière différente de structurer leurs pensées et donc leur vie.

C’est ce que j’essaye de faire. Dans tout ce que j’entreprends, j’ai toujours besoin d’y inclure cette notion de changement. Inconsciemment au début, j’ai toujours recherché des activités qui me permettraient de vivre pleinement ma scannitude. Cela m’a coûté beaucoup au niveau de la promotion et de la réussite extérieure mais je ne le regrette pas car, de toute façon, j’aurais été très malheureux. Certains peuvent serrer les dents et tenir. Pas moi. Là aussi, c’est simplement une question de choix, le vôtre. 😉

Histoire

Enfin, pour ceux qui auraient des doutes sur ce que peuvent accomplir les scanneurs, il suffit de regarder le passé pour les découvrir. En fait, plus on remonte dans le temps et plus on va en trouver. Il n’était pas rare alors de se spécialiser dans plusieurs domaines et de sauter de l’un à l’autre, au gré de ses humeurs. Ceux ou celles capables de jongler avec plusieurs disciplines étaient admirés et courtisés. Et ce, jusqu’à ce que la révolution industrielle fasse table rase sur tout ça.

Prenons un exemple, celui peut-être, du plus grand de tous les scanneurs que nous connaissions, Léonard de Vinci. Si on essaie de le définir comme un grand peintre, on fait une grosse erreur. Il faut savoir qu’en tout et pour tout, seulement une douzaine de tableaux lui sont attribués. Qu’a-t-il donc fait du reste de son temps, car il a quand même vécu jusqu’à 67 ans ? Vous le savez sans doute, il avait de multiples intérêts, était un touche à tout et prenait aussi le temps de vivre. Il a d’ailleurs souvent été traité de procrastinateur par ses contemporains… un comble !

Une précision quand même : Léonard était sans aucun doute un scanneur mais cela ne veut pas dire que tous les scanneurs sont des génies. Dommage. 😉

En fait chacun et chacune utilise ses talents et fait de son mieux avec. L’avantage, lorsque l’on sait que l’on est un scanneur, c’est qu’on va arrêter de se taper la tête contre les murs parce que l’on ne correspond pas aux schémas mis en avant par la société et, qu’ensuite, on peut créer son propre modèle de vie en s’appuyant sur ses points forts.

Là, cela demande une certaine recherche car il existe de nombreux types de scanneurs. De celui ou celle qui ne peut rester sur une activité que quelques heures à ceux qui peuvent passer plusieurs semaines voire plusieurs mois sur le même projet avant d’enchainer sur autre chose. De celles qui reviennent constamment à des projets déjà commencés à ceux qui, une fois qu’ils ont mis de côté une idée, n’y reviennent jamais. De tous ceux qui peuvent vivre leur vie de scanneur à côté d’un emploi régulier à ceux qui ne peuvent accepter cet état de fait et sont considérés comme des marginaux, refusant de complètement s’intégrer dans “la” société. Et ça, c’est moi. 🙂

Et vous, vous vous situez où ?

Mise à jour : Pour aller plus loin dans votre scannitude, sachez que le guide des scanneurs, Reconquérir sa vie, est maintenant disponible sur cette page.

(Photo : Wolfgang Staudt)

Commentaires

320 commentaires pour “Êtes-vous un scanneur ?”
  1. Jean-Philippe says:

    Merci pour le RT Antoine ! Je pense que les problèmes de concentration, c’est différent. Quand je me consacre à fond à quelques chose – et ça peut durer des mois ! – je n’ai pas ce problème. Donc je ne crois pas que ce soit lié, du moins pour la plupart des scanneurs. 😉

  2. Jean-Philippe says:

    *Deux mises à jour*

    Je viens de publier un nouvel article concernant les scanneurs, vous le trouverez ici :
    La fin des scanneurs (Bonne lecture !)

    Également, j’ai enfin terminé l’écriture de mon ebook sur la scannitude. Je cherche 2 volontaires – scanneurs ou pas ! – pour effectuer une relecture totale du livre afin d’y trouver fautes de français et coquilles. Votre niveau de Français doit être excellent et vous devez avoir le sens du détail.

    En échange, je vous offrirai un exemplaire du guide final qui sera mis à la vente. Si vous êtes intéressé(e), contactez-moi à cette adresse : jp[AT]revoperso.com

    Merci beaucoup ! 🙂

  3. Joel says:

    D’après ce que raconte l’article, je pense être un scanneur.

    Ceci dit, vu la manière dont le scanneur est décrit, on a tous envie d’en être. Je suis du genre à vouloir tout connaitre, tout faire. Dans toute ma vie, j’ai toujours pratiqué plusieures activités en même temps et ce, depuis que mes parents me laissent choisir ce que je peux faire durant mes temps libre. Certains, j’en suis persuadé, m’ont d’ailleurs déjà pris pour un mythomane car ma vie semblait bien plus remplie que la leur. Généralement, chaque activité dure des mois, voire des années et je les quitte toujours dans l’espoir d’y revenir un jour.

    Maintenant que je sais que mon défaut est une qualité, je vais pouvoir l’utiliser dans le bon sens.

  4. See Mee says:

    Je me retrouve tout à fait dans cette définition, qui ne lasse pas de m’interroger au quotidien. Je fourmille d’envies, de projets, d’intentions, et me demande souvent quel en est le moteur et la raison.

    Et si être scanneur était le mode de vie que l’on adopte face à de trop grandes frustrations ? Histoire de les retourner à son avantage, de se donner l’énergie d’y faire face ?

    Et si cette activité de scanneur consistait en une exploration du champ des possibles, face à une très (trop ?) forte envie de se réaliser ?

    Mais comme l’ont dit des commentateurs, il est utile aussi d’apprendre à transformer cette fluidité en quelque chose de constructif pour soi… et j’ajouterai pour les autres !

    En tant que blogueuse, j’essaye de canaliser cette errance de deux manières :
    – en utilisant mon introspection sur la pratique du blogging et de l’Internet en général comme “matériau” à partager avec d’autres blogueurs,
    – en essayant de créer des liens, de mettre en relation, de pousser des valeurs de partage.

    Bien évidemment, la part des billets inachevés est considérable, et le résultat final ne représente qu’une toute petite part de ce que j’aimerais faire passer ! Je soigne mon perfectionnisme maladif en me disant que c’est déjà avancer que de donner une consistance à mon monde intérieur grâce à des billets de blogs.

    Professionnellement, je trouve mon épanouissement dans un travail de conseil et d’accompagnement. Quand j’analyse cette orientation, je comprends que c’est le job parfait pour moi, puisque non seulement j’investis utilement mes penchants de scaneuse, mais en plus ce n’est pas moi qui ait à concrétiser les choses !

    Les activités de conseil et de créativité sont sans doute un nos terrains de prédilection ! Et, plus généralement, dans un vaste champ d’INNOVATIONS. C’est sans doute en nous associant avec ceux qui justement ne fonctionnent pas comme nous que nous pouvons réaliser des “grandes choses”. Travaillons avec des personnes qui sont à même de nous aider à faire le tri et réaliser nos idées, à leur donner corps, à faire en sorte qu’elles aient une utilité sociale et s’inscrivent dans la durée.

  5. Jean-Philippe says:

    @Joel Merci pour ton témoignage qui vient s’ajouter à la longue liste de ceux et de celles qui, comme moi, finissent par comprendre qu’un prétendu défaut est, en fait, une qualité. 🙂

    @See Mee Magnifique introspection ! et puis, je suis vraiment d’accord avec ton dernier paragraphe. Je crois que ce secteur est vraiment fait pour les scanneurs. 😉

  6. Je suis plus simple dans mon approche. Je m’estime simplement être un passionné de la vie. Ça a quelques inconvénients, certes. Par rapport à Alfred Dupont qui a bossé un truc dans la vie, par exemple la science, qui est devenu polytechnicien, qui a les honneurs et la gloire, qui laissera peut-être son nom dans l’histoire, je me reproche parfois d’avoir trop butiné. De même lorsque je rencontre un musicien pro, etc.

    Bon, moi, à côté, si je fais une partie de ping pong, je vais avoir envie de m’entraîner pendant cent heures à taper dans la balle – et je vais même le faire ; si le lendemain on me fait un baptême d’ULM, je m’inscris pour passer ma licence (un de mes prochains projets). Et ainsi de suite. Voilà comment on se fait parfois traiter d’hyperactif (comme si je n’étais pas capable de me concentrer pour achever un projet).

    Mais ma vie est d’être un généraliste. Mon bonheur ne saurait se résumer à un seul domaine. La vie est riche, bordel, non ? Je me permettrais de citer Léonard de Vinci dans son traité de peinture :
    On ne peut appeler maître celui qui ne fait bien qu’une tête ou une figure. Certes, ce n’est pas une prouesse, qu’étudiant une seule chose toute sa vie, on parvienne à quelque perfection; mais nous, sachant que la peinture embrasse toute la création et les opérations accidentelles des hommes et tout ce que peuvent saisir les yeux, nous estimons un triste maître celui qui n’a qu’un genre.”
    (Ouf, j’ai galéré pour la retrouver, heureusement que je m’en souvenais partiellement !)

    Matt
    Astrophysicien musicien sportif écrivain jongleur magicien fêtard entrepreneur ……………….

  7. Fabrice says:

    @see mee
    Pour les activités de conseils et la crativité tu as raison

    @Matt
    Merci pour le citation, excellente

  8. See Mee says:

    Je vais peut-être faire un billet sur le sujet.
    Le terme de “scanneur” / “scanneuse” est vraiment laid ! Quel en est l’origine française ?
    Je préfère la notion de touche-à-tout, mais cela recouvre-t-il vraiment l’ensemble de ce que ce nouveau vocable signifie ?

  9. Touche-à-tout est en effet probablement un des meilleurs idiomes français pour désigner cette réalité. Et puis, les journalistes ont tellement d’aisance à lui apposer “de génie”, une de leurs expressions toutes faites qui leurs sert tant, qu’il serait dommage de ne pas leur tendre la perche, on ne sait jamais… 😉

  10. Joel says:

    En arts-martiaux, on dit:

    “Les experts ont plusieures ceintures noires,
    Les grands maîtres n’en ont qu’une”

    Je pense que le perfectionnisme, c’est bien… le touche-à-tout-isme… c’est bien. Pourquoi ne pas faire les deux?

    Dans la semaine de 4 heures, Tim Ferris résume bien cela en expliquant que vous pouvez être bon dans beaucoup de domaines et excellent dans quelques-uns.

  11. Jean-Philippe says:

    @Matt Merci beaucoup de partager ton expérience ! Je vois que tu as placé fêtard avant entrepreneur. L’ordre est volontaire ? 😉

    @See Mee C’est moi qui est parlé de scanneur, tout simplement en reprenant le terme anglais de “scanner” proposé par Barbara Sher. Je suis d’accord avec toi que ce n’est pas joli. D’autres lecteurs m’ont proposé les termes de butineur, explorateur ou papillonneur. Qu’en pensez-vous ? Ou alors touche-à-tout est le meilleur ? 🙂

    @Joel Merci pour ton commentaire qui est parfait puisque, dans mon ebook, je parle à la fois de Tim Ferris et de cette solution pour tous les scanneurs. 😉

  12. @Joel : Est-ce que les gens pourraient se rendre compte que Tim Ferris est bidon ?

  13. Joel says:

    Le pape aussi est bidon… pourtant, des dizaine de millions de gens y croient.

    Je pense que toute idée ne possède que la valeur qu’on veut bien lui accorder.

    Si je dis “Le monde est cruel”: Tu as 3 possibilités:

    – Tu es d’accord et tu te laisses marcher sur les pieds car tu considères que tu ne peux rien y changer
    – Tu t’en fous et tu ne changes rien à ta manière de penser
    – Tu es d’accord et tu décides de ne pas te laisser marcher sur les pieds

    Donc, merci d’étoffer ton commentaire, je le lirais avec beaucoup d’intérêt, et prendrais les mesures qui s’imposent.

  14. @Jean-Philippe : quoi bon entreprendre si on ne le fête pas… 😉

    @Joel : Tim Ferris et son entreprise magique qui était inconnue avant son bouquin sont de la poudre aux yeux. Comme devenir riche en imitant Tim Ferris ? En reprenant son marketing et en vendant un bouquin. L’essentiel des recettes révolutionnaires de cet inventeur d’eau tiède sont connues de tout le monde. La loi de 80-20 ? Bravo, il a lu Paretto. Mais il l’applique mal : tout le monde sait qu’ils n’ont que peu de clients vraiment utiles, mais tout liquider pour se reposer sur seulement deux d’entre eux – comme l’autre charlatan le conseille – est un prise de risque parfaitement débile que personne de censé ne suggère. Si l’un se barre à la concurrence, on met la clé sous la porte. Du coup, garder d’autres client, c’est comme avoir pleins d’actions dans son portefeuille même lorsqu’elles semblent à l’instant T moins performante que la meilleure (par définition). Ça s’appelle diversifier les risques. C’est aussi la base.

    Et tout dans son bouquin est du même acabit. Il prend des principes élémentaires en adoptant la posture du génie qui vient d’inventer la roue, et les pousse à la caricature. Essayez pour voir de tout déléguer à des assistants dont vous contrôlerez le travail 1/4 d’heure tous les soirs, juste pour évaluer la catastrophe dans la VRAIE VIE…

    Si Bill Gates ou quelqu’un de son envergure se met à expliquer comment il a réussi à monter une boîte énorme, on pourra être critique sur ses dires, mais il aura une vraie base de crédibilité. Lorsqu’un inconnu vous explique comment il est devenu l’entrepreneur du siècle avec une boîte toute aussi inconnue, dîtes-vous qu’il vend un bouquin, pas une compétence.

    Ne vois pas d’agressivité dans mon acidité naturelle… 🙂

  15. Joel says:

    Non, je t’ai demandé ton avis et le respecte. Je n’ai pas lu d’agressivité, le nom de ton blog en dit assez long, ainsi que les articles qui y sont rédigés. D’ailleurs, j’ai bien aimé ton dernier article sur “les conseils à la mode et à la con”, ça manque dans la blogosphère.

    Je ne remet pas en doute le fait que Tim Ferris soit quelqu’un qui base sa réussite sur des méthodes décalées universelle ou, au contraire, le fait qu’il soit mégalo-mythomane. A vrai dire, je ne connais pas personnellement la personne. Je suis d’accord avec toi sur le principe que l’application de la loi de Pareto selon Tim Ferris est quelque peu réductrice. Je suis moi-même entrepreneur et je refuse systématiquement les clients qui rechignent à payer ou qui veulent payer en noir, car ce sont des nids à problèmes. Et il y a bien seulement 20% de mes clients qui m’apportent 80% de mon chiffre (même plus). Je n’ai tout de même pas envie de supprimer les autres clients qui m’apportent à la fois leur soutient (ils me conseillent à leurs clients/confrères/famille/…), leur expérience et leur argent. Et ce sont ces “petits” clients-là qui apportent un fond de roulement lorsque les gros clients sont en période creuse. Donc, je serais plutôt du genre à virer les 20% des clients qui m’apportent 80% des problèmes plutôt que les 80% des clients qui m’apportent 20% de profit.

    Là où je veux en venir, c’est que c’est pas grâve si c’est un gros menteur ou un dieu sur terre, ce livre m’a fait réfléchir et ça me suffit. C’est pas comme si il prônait le travail des enfants ou la vente de drogues. Je me répète donc:

    “Je pense que toute idée ne possède que la valeur qu’on veut bien lui accorder.”

    Donc soit tu considères que c’est un menteur et tout ce qu’il dit est faux et inapplicable. Soit tu le vois comme une manière dont tu peux améliorer ta vie. Je regarde la bouteille à moitié pleine et toi à moitié vide… mais c’est la même bouteille. Allez, tu peux me traiter de “doux rêveur”, je ne t’en voudrais pas.

    Je te remercie beaucoup pour ta réponse.

  16. J’aime ta manière de voir les choses. Certes, tu es un doux rêveur et moi un “dur rêveur”, mais ça nous mets en accord sur l’essentiel, après tout… 😉

    Là où je te rejoins, c’est que tout ce qui nous amène à une vision différente, à une réflexion qu’on n’aurait peut-être pas eu sans le stimuli initial, contient son lot d’éléments positifs (d’ailleurs, je suis un grand positif, dans ma vie j’entends, contrairement à ce que mes critiques laissent penser). Mais ce qui est positif, là-dedans, c’est notre esprit critique en premier, Tim Ferris ou même quelqu’un prônant des choses bien plus graves, comme tu en donnes en exemple, ne sont que des catalyseurs. Ils ne méritent selon moi pas plus d’attention que ce rang.

    Au passage, merci pour ton avis sur l’article que tu cites, je n’ai pas encore eu de retour, je me demandais si j’avais un lectorat pour ce qui n’entrait pas dans le panurgisme au sein de la mouvance “développement (plus ou moins) personnel”.

  17. Joanna says:

    Coucou Jean-Philippe,

    Merci.
    Scanneur! Connais-tu le terme de trickster? Je trouve qu’il y a des points communs: http://www.ted.com/talks/lang/eng/emily_levine_s_theory_of_everything.html
    Dans la deuxième partie de la video (13ème minute) elle parle des tricksters qu’elle définie comme des agent of change who cross boundaries.

    “Cela m’a coûté beaucoup au niveau de la promotion et de la réussite extérieure mais je ne le regrette pas car, de toute façon, j’aurais été très malheureux.”
    Tout pareil et pourtant je sais que c’est un mal pour un bien car je ne peux pas tenir en place. Non pas que je souffre d’hyperactivité, loin de là mais j’ai besoin de diversité, d’apprendre de nouvelles choses, de rencontrer, non pour accumuler mais juste pour expérimenter. Quand j’étais petite mon slogan était “une vie pour cent vies”.

    J’ai vraiment envie d’en savoir plus sur comment suivre ce chemin sans devenir marginal ou frustré. Quoiqu’avec Happylab j’ai créé un lieu de diversité avec une approche multi-disciplinaire qui nourrit ma curiosité.

    Tu dis que tu vas sortir un ebook sur le sujet? Quand? Je viens de lire ton dernier article et j’ai l’impression que tu nous prépares beaucoup de choses pour les mois qui viennent. C’est génial, je trouve ça excitant!

  18. Albert says:

    j’ai croisé ce billet l’autre jour sur la toile :
    http://www.internetactu.net/2010/12/07/pourquoi-remettons-nous-souvent-les-choses-au-lendemain/
    je me dis qu’il devrait intéresser les “scanneurs” et “scanneuses”que nous sommes.

  19. Amibe_R Nard says:

    Juste une seule idée pour répondre au questionnement du billet.

    Pourquoi les agriculteurs utilisent-ils le système de rotation des cultures et des jachères ?

    Pourquoi n’épuisent-ils pas leur terre jusqu’au désert, avant de passer à une autre parcelle de terrain ?

    Dans le même ordre d’idée, peut-on dire qu’une poutrelle dressée vers le ciel est un échafaudage ? 🙂

    Etre capable de toucher à tout, ce n’est pas une marque de défaillance (sauf dans une société robotisée et productiviste), c’est simplement vivre.

    Avoir mille projets, c’est s’assurer d’avoir un avenir fiable qui ne se transformera jamais en désert, malgré 999 circonstances contraires.
    Leonard de Vinci n’était pas un génie, c’était quelqu’un de vivant. Avec des milliers de projets irréalisables. Irréalisables, à son époque. 😉

    Merci pour ce site, vraiment intéressant.

    Bien Amicalement
    L’Amibe_R Nard

  20. Sam says:

    Salut tous !

    @See Mee: tu es dans le vrai, car c’est dans l’échange que l’on peut se développer, communiquer avec des gens qui pensent comme nous est fondamental dans la mesure où, ils nous ouvrent les yeux sur des choses diverses avec l’avantage d’avoir un autre point de vue que le sien.
    Perso, c’est dans la discussion avec non pas des amis mais juste des gens qui me comprenaient que j’ai pu mettre le doigt sur plein de choses liées à ma condition de scanneur. D’ailleurs ça a été réciproque parce que j’ai pu lui fournir aussi d’autres perspectives sur sa propre condition de scanneur également.

  21. Scanneur ou pas, je crois que cela dépend des aptitudes de chacun.
    Je pense qu’on a plus de chances de réussir lorsqu’on se spécialise, sans pour autant s’interdire d’agir à droite ou à gauche. Mais plusieurs spécialistes, comme Mr. Gladwell par exemple, estime qu’il vaut mieux se spécialiser.

  22. Miche01 says:

    Jean-Philippe merci pour ce post.
    Mon parcours professionnel que je présente souvent comme atypique me semble finalement relever de ce groupe de scanneurs et j’avoue que cela est tout à fait rassurant ! Sans dire de passer d’une idée à l’autre au gré du vent, je crois utile d’être attentif aux opportunités qui se présentent, les étudier attentivement et suivre son instinct.
    Par contre il est vrai que passée la cinquantaine, confrontés à la recherche d’emploi, cela peut devenir un handicap…

  23. Sab says:

    Apparemment il y a beaucoup de scanneurs… Post très pertinent donc, et ainsi une très bonne analyse de J.P.

  24. Waou, c’est juste incroyable, je viens de découvrir qui je suis… Merci, je ne saurai comment te remercier !!

    J’ai écrit un article sur mon blog et quelqu’un m’a laissé un commentaire en me disant que j’étais un scanneur… Je me rappelais avoir lu ce titre d’article sur ton blog et je suis tout de suite venue lire ton article !

    Cela fait seulement quelque temps que j’ai accepté le fait que je n’aurai pas qu’une seule passion, car avant je me battais pour trouver LA passion de ma vie, la seule et l’unique… Mais là, le fait en plus de voir que c’est “normal”, ou tout du moins de voir qu’il y en beaucoup d’autres comme moi, ca aide !!!

    Mille mercis 🙂

  25. joruri says:

    Toute spécialisation est au fond une impasse.

  26. zeid says:

    salut, chapeau à jean-philippe !!

    tes écrits confirment exactement les paroles d’un grand musulman:
    “que dieu bénisse celui qui fait son travail à la perfection”

  27. Jean-Philippe says:

    Merci à vous tous et toutes pour vos messages !

    Le guide du scanneur intitulé Reconquérir sa vie sort enfin le mois prochain ! Les membres du challenge Cloudbraining vont le recevoir en premier et ensuite tous les inscrits à la newsletter auront droit à un extrait avant la sortie officielle. 🙂

    Je vous garantis que les idées développées dans le guide, issues de mon expérience et de vos témoignages, vont en surprendre plus d’un ou une. 😉

    PS : Je suis en train de finaliser ma liste d’affiliés donc si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à me contacter. 😉

  28. Magaly says:

    Bonsoir !

    Bravo pour cet article, je suis moi aussi une scanneuse ! De celles qui mettent de côté et reviennent dessus, jusqu’à les terminer … ou pas !!!
    Ca fait du bien de lire que je ne suis pas une “looseuse ” ( j’ai féminisé looser !! lol )
    Je suis curieuse de lire le guide du scanneur !!
    Bonne soirée
    Magaly

  29. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Magaly ! Et non, tu n’est pas une “looseuse”. 😉 Tu es surement quelqu’un avec beaucoup de potentiel comme tous les scanneurs et toutes les scanneuses. Le problème c’est de trouver la meilleure façon d’épanouir ce potentiel et c’est ce que j’essaie d’expliquer à ma façon dans mon guide des scanneurs, Reconquérir sa vie, disponible dans quelques jours. 😉

  30. Claire M. says:

    Bonsoir Jean-Philippe,

    Je confesse avoir lu cet article lors de sa publication. Je ne me sentais pas vraiment concernée. A l’époque j’avais même commandé le livre de Barbara Sheer que j’ai commencé et pas encore terminé.

    Et puis, la semaine dernière, le déclic.

    Je réfléchis à mon parcours. Etudes sans difficultés particulières (j’aime bien l’école), près de 20 ans dans la même boîte (je changeais de poste dès que j’en trouvais l’occasion). Une fois, une responsable RH m’a fait la réflexion que je bougeais beaucoup alors que je trouvais au contraire que je ne bougeais pas assez. Enfin bref.

    J’ai toujours admiré les personnes qui avaient trouvé leur passion. Rien ne me passionne et beaucoup de domaines m’intéressent. J’aime comprendre le fonctionnement des choses et puis je passe à autre chose (ça peut varier entre quelques années et quelques mois). Comme d’autres l’ont soulevé, je touche à tout et ne maîtrise rien.

    J’ai toujours douté avoir des aptitudes artistiques comparé aux autres membres de ma famille (tout le monde dessine sauf moi). Finalement, mes amies m’ont appris que je savais écrire et prendre de jolis photos.

    Je t’adresse mille mercis pour cet article. Apparemment, il fallait juste que je sois prête.

  31. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Claire de partager ton histoire, qui ajoute un volet supplémentaire à l’idée de scannitude !

    C’est vrai que l’on ne se rend pas tout de suite compte de cette situation car tout, dans la société, nous pousse à croire le contraire. Je suis sincèrement très heureux que cet article ait pu t’aider. 🙂

    Nous avons tous et toutes des talents, je me tue à le dire et redire – il faudra d’ailleurs me bâillonner pour que j’arrête ! – et le fait que tes amies t’aient aidé dans ta révélation concernant l’écriture et la photo, me confirme ce que j’explique en long et en large dans mon guide : lorsque l’on est adulte, il est plus difficile de savoir soi-même quels sont nos talents et souvent cela passe par les autres.

    Il faut donc bien écouter ce que nos amis (nos vrais amis !) nous disent et ensuite avoir le courage de se lancer. Sinon, à quoi peut bien servir notre vie ? 😉

    PS : Bon courage pour le jogging !

  32. Claire M. says:

    Merci pour le jogging. Je suis motivée donc ça aide. 🙂

  33. Jean-Philippe says:

    Oui Claire, c’est bien là l’une des clefs pour un scanneur. 😉

  34. Bricolente says:

    Outch ! en plein dans le plexus !
    Ainsi donc, je ne serais pas une faignasse qui n’arrive jamais à venir à bout d’un projet ? Et mon envie de passer à autre chose, ça ne serait pas dû à un manque de persévérance mais à une envie de découvrir, d’apprendre et d’expérimenter ?
    Merci merci merci, je digère ma lecture mais je sens pas mal de culpabilité qui s’envole… Et une envie de revenir à d’anciens projets que je vois maintenant avec tendresse comme d’anciens élans, des ex-expérimentations enthousiastes, et non plus des prétextes à fuir un encore plus ancien projet.

  35. Jean-Philippe says:

    Et non Bricolente, tu ne l’es pas et tu ne l’as jamais été ! Les labels que nous donne la société bien pensante ne sont justement que ça : des labels. Leurs labels. Pas les nôtres. Bienvenue dans ton monde qui est aussi le mien et celui de beaucoup d’autres. 🙂

  36. Les scanneurs, les autodidactes, les curieux, les touches à tout. La vie n’est-elle pas faite de diversité finalement, alors c’est bien de pouvoir “scanner” et d’imprimer ce qu’on vient de scanner. Selon la période de notre vie, nos besoins sont différents. Découvrir, essayer, apprécier, s’enrichir de savoir, en faire sa profession, ou pas, la vie est apprentissage et se permettre de toucher à tout n’est pas donné à tout le monde. Question de tempérament peut-être aussi. Un esprit aventurier ? Echanger, apprendre des autres, puis une fois ce qui nous sert “scanné” et enregistré passer à autre chose. Certes un chemin différent de la plupart, qui peut effrayer les autres, mais l’essentiel est que ce que vous apprenez vous sert et vous construit. Alors scannez scanneurs, enrichissez vous de connaissances, celles qui vous permettent de vous épanouir.

  37. Jean-Philippe says:

    Merci pour ce joli commentaire My Love Coach ! Je suis vraiment d’accord sur ce point : les scanneurs doivent scanner. C’est un besoin vital, qui bien géré peut conduire à de grandes réalisations. 😉

  38. Damien says:

    Ah tu avais laché le terme de Scanneurs sur DevPers et je ne savais pas à quoi tu faisais référence !
    C’est très intéressant car je me sens vraiment dans le profil, bien qu’ayant fait beaucoup d’efforts ces dernières années pour m’orienter sur plus d’efficacité.

    Je suis curieux de savoir si ton e-book saura aider les Scanneurs à découvrir leur efficacité, leur “produit” propre.

    Dans tous les cas je salue bien bas l’idée et ton initiative !

    Mon Scanneur moderne préféré ? Alejandro Jodorowsky… scénariste, metteur en scène, réalisateur, peintre, tarologue, psychomage, artiste fou ! J’ai toujours voulu être un tel personnage quand j’étais petit 🙂

  39. Jean-Philippe says:

    Merci pour tes compliments Damien ! Tu as raison, tu as cité Jodorowski comme scanneur et tu as bien raison. Moi aussi, j’ai été très marqué par les aventures de John Difool. 😉

  40. Magaly says:

    Bonjour Jean-Philippe !

    Et merci pour ta réponse, tu prends du temps pour tous alors que tu vis une situation très difficile ! Bravo pour cet élan de positivité !

    A bientôt, je t’envoie milles pensées positives !

  41. Isa says:

    Bonjour,

    Je découvre votre blog par cet article et c’est une révélation : je suis une scanneuse !! Ca fait un bien fou de déculpabiliser ! Merci à vous

  42. Kilroy says:

    Je crois que j’ai compris deux ou trois trucs en lisant cet article !
    J’ai assez de projets pour trois vies. Une partie d’entre eux a été mise en place, le reste est “on the back burner”. Je gère (plus ou moins) deux blogs et deux sites web, mais j’en ai au moins 4 en projet plus ou moins avancé.

    Actuellement, j’essaie de filtrer les projets en déterminant ceux qui cadrent le mieux avec un objectif global ou avec des impératifs de rentabilité. Pas facile, et j’espère avoir un peu plus de clefs avec le bouquin “Refuse to Chose” que je vais acheter de ce pas.

    Pour terminer ce commentaire, une citation de Kai Krause, (génial créateur de logiciels et d’interfaces graphiques et probablement un scanner lui même) à laquelle j’adhère totalement.

    “Spend your life in the eternal bliss of always having something to hope for, something to wait for, plans not realized, dreams not come true. Make sure you have new points on the horizon, that you purposely create. And at the same time, relive your memories, uphold and cherish them, keep them alive and share them, talk about them.
    Make plans and take pictures. “

  43. Bonjour,

    merci de partager cette vision au plus grand nombre.

    Les scanneurs c’est drole le choix de ce nom? poourquoi en anglais?

    Bref il existe dans la sagesse universelle des termes francophone pour parler d’un structure mentale bien connue. Ce que je conseille toujours c’est oui d’être en action et aussi de voir d’ou celà vient car lorsque l’on est conscience , le système de fuite est alors vu et reconnu .

    sinon un scanner en action c’est beau c’est vrai , j’en suis un et celà à beaucoup de qualités 🙂

  44. Jean-Philippe says:

    @Magaly Merci beaucoup. 🙂

    @Isa C’est tout mon plaisir… et le livre arrive bientôt. 😉

    @Kilroy Alors on est un pareils ! et merci pour cette fantastique citation de Kai Krause. 😉

    @MomentPrésent Tout simplement parce que c’est Barbara Sher qui a créé ce nom en anglais (scanners) et que je n’ai fait que le transposer. D’autres lecteurs m’ont ensuite proposé des noms bien français comme butineur ou explorateur, qui sonr plus poétiques. Ceci dit, je pense que le nom n’est pas le plus important mais bien le concept. 😉

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