Comment engager la conversation?

Vous avez besoin d'un bloc-notes?

Une des choses qui nous stoppe le plus dans la vie, c’est notre manque de courage pour engager une conversation. Combien d’opportunités vous avez manquées? Combien de possibilités ont disparu parce que vous n’avez pas eu le courage de prendre la parole? Parce que vous n’avez pas osé poser une question?

Pourtant vous pouvez parler. Regardez-vous en famille ou avec vos amis. Vous n’avez aucun problème pour poser des questions. Vous savez vous exprimer mais dès que vous sortez de votre zone de confort (les amis) vous manquez de courage pour parler. Les mots ne viennent pas facilement et peut-être même que vous tremblez un peu. Pourtant, ce n’est pas un monstre que vous avez en face de vous. Juste un autre être humain.

Le courage c’est quoi exactement? C’est lorsque nous avons peur et que nous allons quand même de l’avant. Faire face à ses peurs, c’est être courageux. Cela veut dire prendre des risques et l’être humain n’aime pas cette idée de prendre des risques. Pourtant, des recherches ont montré que, sous certaines conditions, nous pouvons facilement prendre plus de risques.

Plus de confiance égal plus de risques

Il y a quelques années, une étude scientifique réalisée par nos voisins allemands s’est donné pour but de savoir si nous prenions plus de risques quand nous étions plus confiants. Les chercheurs avaient ainsi installé sur la moitié d’une flotte de taxis munichoise le système de frein ABS, tandis que l’autre moitié continuait à rouler avec des freins classiques. L’ABS, comme chacun sait, a l’avantage de vous laisser freiner en douceur, évitant tout dérapage sur le gravier, les routes mouillées ou les plaques de glaces, un dérapage qui pourrait s’avérer fatal.

Secrètement, l’équipe scientifique avaient installé des capteurs de données dans chaque taxi pour savoir comment se comportaient les chauffeurs des deux groupes. Après trois ans de collecte de données, on aurait pu penser que les chauffeurs de taxi équipés de l’ABS auraient eu moins d’accidents. Pas du tout! Les deux groupes totalisaient le même nombre d’accidents. Pourquoi?

Ceux équipés de l’ABS, se sentant plus en sécurité, se sont mis à conduire en prenant plus de risques, avec plus d’agressivité. Ils freinaient brusquement, ils prenaient des virages à plus grande vitesse. Le fait d’installer l’ABS sur ces taxis n’amena pas plus de sécurité mais une plus grande prise de risque.

Dans la vie de tous les jours c’est la même chose. Pour avoir plus de courage, il faut prendre plus de risques. Pour prendre plus de risques il faut se construire son propre ABS qui va nous sortir de notre zone de confort et nous donner plus de confiance. Bien sûr, il va y avoir beaucoup “d’accidents” c’est-à-dire des refus, des “non”, des échecs, qui vous permettront de vous entraîner.

Prendre plus de risques

Alors, comment construire son ABS? Comment prendre plus de risques? Comment avoir plus de courage pour aborder quelqu’un?

Si vous voulez augmenter votre courage, spécialement votre courage social, il faut y aller petit à petit. Votre zone de confort est peut-être très basse pour l’instant. N’espérez pas d’un coup pouvoir faire un discours devant 10000 personnes hypnotisées par votre charisme. En commençant à un niveau de base, tout simple, vous allez acquérir la confiance nécessaire pour aller plus loin.

Il vous est très difficile de parler à des inconnus. Vous allez donc vous mettre dans des situations ou vous devez vous forcer à parler à des gens que vous ne connaissez pas. Ça vous fait peur? Tant mieux car c’est cette peur que vous voulez conquérir.

Pour un premier essai, allez dans un centre commercial et circulez tranquillement de magasin en magasin. Dans chacun d’entre eux, demandez l’heure à un vendeur ou à une vendeuse. Ce n’est pas trop difficile et ne vous inquiétez pas des conséquences. Choisissez un lieu que vous ne connaissez pas, où vous êtes sûr de ne pas être reconnu. Vous allez voir, plus vous demanderez et plus cela deviendra facile. Votre zone de confort est en train d’augmenter. Une certaine confiance s’installe.

Mais attention, ne pensez pas qu’un après-midi dans un centre commercial suffira. Il vous faudra répéter cet exercice jusqu’à ce que vous vous sentiez suffisamment à l’aise pour passer à la vitesse supérieure.

Aborder un ou une inconnue

Au bout de quelque temps, demander l’heure va vous paraître vraiment ennuyeux et naturellement vous voudrez parler d’autre chose. Parfait! Vous êtes prêt à prendre plus de risques.

Maintenant, vous allez vous intéresser aux clients des magasins. Selon les situations, vous vous adresserez à un client ou à une cliente pour lui faire une remarque sympa. Faites-le avec le sourire, un regard respectueux et continuez votre chemin. Peu importe leur réaction. Le but pour vous est de vous habituer à parler à une personne complètement étrangère.

  • “Il y a du monde ici cet après-midi”
  • “Votre sac a l’air bien chargé”
  • “J’aime bien la couleur de vos Crocs”
  • “Allez-y, je prendrai le prochain ascenseur”

Ce n’est pas trop difficile de trouver des exemples. Il vous suffit de marcher et de saisir les occasions lorsqu’elles se présentent. N’accordez aucune importance à la réaction de votre interlocuteur. Je vous rappelle que le but est de vous familiariser avec une nouvelle zone de confort. D’avoir plus confiance. De développer votre ABS.

Comment engager une conversation

Vous avez peut-être remarqué que les phrases en exemples étaient toutes affirmatives. Il n’y avait pas de questions, car qui dit question, dit également réponse. C’est l’étape finale de cet exercice. Maintenant, vous allez poser une question à quelqu’un que vous ne connaissez pas du tout. Ça vous fait paniquer? Alors ça veut dire que vous n’êtes pas prêt ou prête. Retourner aux deux exercices précédents et pratiquez-les encore.

Pour la première série de questions, vous allez encore une fois vous exercer avec les vendeurs et les vendeuses. Demandez-leur des renseignements sur un produit, sur les horaires de fermeture, sur leur magasin. Ils ne sont pas toujours très sympa, parce qu’ils font un métier qu’ils n’aiment pas, mais ça, c’est très bon pour vous! Cela va vous forcer à poser une question, et avec le sourire, à quelqu’un qui ne veut pas communiquer. Ne les regardez pas de haut ou la tête basse. Soyez juste vous-même comme quand vous parlez avec vos amis. Essayez aussi de poser une deuxième question si la personne vous offre un petit sourire.

La deuxième et dernière série consiste à engager le dialogue avec une personne complètement inconnue. Je vous garantis, ce n’est pas si difficile que ça. Quand vous serez à ce niveau vous aurez déjà beaucoup plus confiance qu’au tout début, vos progrès vous auront sans doute surpris et cette étape ne fera que construire sur les précédentes.

Quelle question poser? Ça dépend de la situation mais choisissez un sujet simple. Ne cherchez pas à être original ou spirituel. Personne ne vous donnera son numéro de téléphone après votre première question. Une bonne technique est de joindre un groupe de personnes qui regarde la vitrine d’un magasin, un menu à l’entrée d’un restaurant, les affiches du multiplex, etc. Ces situations créent facilement un sujet de conversation commun.

Soyez souriant et ne vous attendez pas à systématiquement recevoir une réponse. Si oui, vous avez gagné. Si elle vous regarde d’un air bizarre ou fronce des sourcils, méfiante, gardez votre sourire, excusez-vous et continuez votre chemin. Tout le monde n’est pas toujours prêt à dialoguer.

N’oubliez pas : chaque refus est une petite victoire. Plus vous acceptez le fait que beaucoup de gens ne parlent pas à des inconnus, plus vous comprendrez que c’est tout à fait normal. Les gens n’ont rien contre vous, personnellement. C’est juste qu’ils se protègent. D’ailleurs, c’est dommage pour eux parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils perdent en vous évitant! 😉

La vraie communication

Promenez-vous dans un centre commercial, dans une foire-expo (les gens y sont plus relaxés), ou même dans un aéroport. Saisissez les bons moments. Parfois, vous allez vivre des instants magiques où la conversation, d’un coup, va se développer simplement pendant 5, 10 ou même 15 minutes. Avec quelqu’un que vous ne connaissez pas! Ces conversations sont souvent très riches et vont aussi peut-être vous toucher.

Pourquoi? Parce que si cette personne s’ouvre à vous, ça veut dire qu’elle vous respecte. Et si vous la respectez, immédiatement les boucliers tombent et la vraie communication peut commencer. Ces échanges sont donc très rapides et nous connectent pendant quelques minutes à un haut niveau.

Après? N’attendez rien. Remerciez cette personne pour cette agréable conversation et reprenez votre chemin. Ne vous accrochez pas, sauf si la personne insiste pour garder le contact. Vous ferez de toute façon encore de nombreuses rencontres de ce genre. Parce que maintenant vous avez la pratique, vous êtes de plus en plus à l’aise. Votre zone de confort est très large, vous avez confiance. Parler à un inconnu ou une inconnue n’est même plus risqué.

Vous avez même besoin de vous freiner. 🙂

(Photo: *Zara)

Commentaires

23 commentaires pour “Comment engager la conversation?”
  1. Rom's says:

    J’avoue que c’est super ce genre de conversations. Personnellement je n’aborde pas super régulièrement (disons que j’ai surtout tendance à attendre les superbes occasions). En revanche on peut m’aborder souvent oO et là c’est maladif car à partir du moment où je me fais aborder, je pars en live et il suffit que je me retrouve face à une personne de sociable pour me payer de purs moments d’échange super agréables. Là dernière en date, deux personnes sur 5 m de distance, au milieu d’une grande rue piétonne. La première m’aborde pour me présenter un livre, 15 minutes d’échange sur la littérature. Je fais deux pas, la seconde qui avait remarqué ma sociabilité se lance, une sdf qui vendait des petits recueils de poemes. Là encore, 15 minutes d’échange sur la vie et la société, les gens et le monde. Ma première interlocutrice, cédant à la mauvaise volonté des passant à finit par se joindre à la conversation. Bilan globale, je suis resté 1h30 a parler de tout et n’importe quoi avec deux étrangères, planté au milieu de la rue. J’adore ce genre de partage ! C’est unique.

  2. Jean-Philippe says:

    @Rom’s Merci beaucoup pour ce beau temoignage!

    Je ne pense que vous n’ayez parlé “de tout et n’importe quoi” comme vous dites. Je crois que cette conversation aura eu un impact sur vos 2 interlocutrices. Peut-être étaient-elles un peu démoralisées parce que personne ne s’intéressait à elles et en vous arrêtant, en bavardant, vous leur avez un peu remonté le moral.
    Notez que toutes deux vendaient leurs créations. (c’est ça?) Lorsque l’on crée, c’est très difficile de s’exposer au regard du public. Ça l’est encore plus lorsque vous cherchez à vendre vos oeuvres. La rejet est difficile à accepter. Mais pour réussir, il faut en passer par là…

    De plus, vous les avez respectées, traitées en être humain, d’égal à égal, sans jugement. Pour ça, à mon tour de vous saluer. 🙂

  3. Rom's says:

    (C’est exact). Merci, mais je suppose qu’il n’y a pas de quoi. Vous avez parfaitement raison quand vous parlez de “confiance en soit”. Il faut savoir qu’il y a quelques années il était impensable pour moi de parler avec un individu extérieur à mon cercle (en dehors des règles de courtoisie primaires), aujourd’hui, après avoir gouté aux impressions que cela procure, je fonce quand j’en ai l’occasion. La boulangère, le barman, le vendeur, le touriste perdu… Finalement, d’un point de vue personnel, il faut s’intéresser à la personne qui se trouve en face, son affaire, ses idées… les gens ouverts se laisseront tenter facilement ;).

    Le but étant de prendre son temps. Dans un monde de speed ou le principe du “je ne parle pas aux inconnus” est de rigueur et ou la méfiance règne, ce n’est pas étonnant que les gens se croisent sans se regarder, et donc, il n’est pas simple d’allé de son propre chef vers eux.

    Voilou

  4. Jean-Philippe says:

    Tout à fait d’accord Rom’s!
    Notre communication est bancale. On a besoin de revenir à des valeurs plus simples. De parler avec plus de sincérité. Si vous ne l’avez pas lu j’en parle dans l’article “Le secret de la vraie communication.” 🙂

  5. Thomas says:

    Un véritable plaisir à lire cet article. Depuis peu, j’aborde de plus en plus des inconnu(e)s et récemment, il m’est arrivé d’avoir un échange merveilleux. C’est un partage d’une richesse énorme car 2 personnes se rencontrent, sans se connaître, sans se juger car chacun sait qu’après on retourne de son côté. Du coup, rien à perdre mais tout à donner !

    Excellent dimanche et merci pour ces quelques lignes d’ouverture et de simplicité. ça fat un bien énorme.

  6. Sophie says:

    Je suis très contente de lire cet article. Merci. J’avoue : ces petites astuces ou exercices me font peur et pourtant je prends note. Je m’y exercerai très prochainement.

  7. Jean-Philippe says:

    Sophie, c’est normal que ça fasse peur, sinon ce ne serait pas un blocage. Lancez-vous tout doucement ou d’un coup, mais faites ce premier pas… vous ne le regretterez pas. 😉

  8. Yoann Romano says:

    Jean-Philippe, je suis vraiment fan de ton design !
    A la fois sobre et beau D’où tires-tu des illustrations ? Flickr ?

    Concernant ton article : attention cependant à ne pas tomber dans le travers du sabordage. Il ne faut pas prendre l’habitude d’aller parler aux gens avec des stéréotypes (demander l’heure, demander son chemin, demander du feu etc).

    Les deux dernières personnes que j’ai fait sortir de la timidité avait justement ce problème. Ta solution offre une progression sur du court terme. Parce que la zone de confort s’agrandit vite de cette façon. Sauf que cela nous fait prendre l’habitude de communiquer de manière superficielle ou d’engager la conversation simplement pour “sortir de notre zone de confort”.

    Et ce n’est pas le bon état d’esprit. Il ne faut pas oublier la règle d’or de toute interaction sociale : toujours apporter avant de vouloir recevoir.

    Qu’est-ce qu’apportes à l’autre le fait de lui demander l’heure ?
    Rien. Le fait d’engager la conversation simplement pour travailler notre aisance sociale ? Rien.

    Il est donc beaucoup plus efficace de travailler sur du long terme. Et cela passe par un changement d’état d’esprit : se rendre compte qu’apporter du fun et de l’énergie positive aux autres est toujours bien reçu. Se demander pour chaque interaction qui est vraiment l’autre en face de moi, derrière le masque et les codes sociaux ? Chercher à vraiment connaitre l’autre. Et chercher à lui apporter le plus de valeur ajoutée possible.

    Comment commencer ? En tuant ce qu’on appelle en psychologie le “censeur” – cette petite voix qui nous dit que tout ce qu’on va dire est ridicule/inintéressant. Et cela ne passe qu’en osant tous les jours la suivre. Si on y pense alors les autres y ont peut-être aussi pensé !

    Les gens s’ennuient. Soyez celui qui leur amène du FUN, de l’énergie, du positif ! Ce qu’il y a de plus séduisant en vous est gratuit : c’est votre bonheur.

    Yoann

  9. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Yoann pour ton complément d’information très riche !

    Ce que tu dis est très juste et sera bien plus gratifiant à long terme. La seule question que je me pose c’est au début, quand on doit commencer, la toute première fois, je pense qu’il est difficile de penser à l’autre, on a assez de soucis à être calme soi-même.

    Ensuite, en acquérant plus d’expérience, on doit, dès que possible, s’occuper de l’autre, lui apporter ce plus dont tu parles avec beaucoup de talent. 🙂

  10. Yuca965 says:

    Article très intéressant ! J’y penserais si je trouve une occasion favorable pour m’exercer.
    Cet exercice devrait être assez marrant à organiser en petite compétition entre amis, gagne celui qui rencontre le plus de gens et en a appris le plus sur eux ^^.

  11. Jean-Philippe says:

    Merci Yuca965 ! Tiens-nous au courant des résultats que tu obtiendras. 😉

  12. P says:

    Bonjour!
    Je pars demain visiter ma famille pendant deux semaines avec mon frère, ce n’est pas la première fois que nous y allons seuls, mais j’ai pour habitude de ne quasiment jamais parler, et ce depuis presque toujours.
    Il y aura donc plusieurs oncles, tantes et cousins que je vois très rarement, voire pas depuis plusieurs années, et pour une fois je voudrais pouvoir faire partie de la conversation, voire même la débuter!
    Alors je me demandais si vous auriez quelques conseils, sachant que je suis limite paniquée …

    merci! 🙂

  13. Jean-Philippe says:

    Merci P pour ton commentaire !

    C’est un peu court comme délai alors le seul conseil que je puisse te donner et qui, je trouve, est facile à appliquer est celui-ci : intéresse-toi à eux en leur posant des questions. 🙂

    Au début, écoute-bien ce qu’ils racontent et puis à un moment opportun pose une question liée à ce qu’ils viennent de dire. Ce n’est pas difficile, il suffit de vraiment écouter et des questions, on en a toujours. A partir de la réponse, il y aura peut-être une autre question à poser et ainsi de suite.

    Bon, ne joue pas la police aussi ! Mais si tu t’intéresses sincèrement à ce qu’ils disent, tu verras que ça viendra tout seul et que tu finiras par oublier ta panique… et après tout, tu as grandi. Pour eux, il sera normal que tu t’exprimes, tu n’es plus une enfant. 😉

    PS : Les gens aiment qu’on s’intéresse à eux, aiment parler d’eux, aiment qu’on les écoute pour de vrai. Et, mis à l’aise, ils voudront peut-être même en savoir plus sur toi. De quoi avoir de belles conversations. 😉

  14. P says:

    Merci beaucoup pour la réponse, je vais essayer et je vous redirai si ça fonctionne!^^

  15. Jean-Philippe says:

    Oui P, tiens-nous au courant, c’est important pour tous les autres lecteurs. 😉

  16. P says:

    Bonjour!
    Voilà, je suis de retour de vacances, et ça s’est plutôt bien passé, j’ai même réussi à parler un peu avec ma famille.
    J’ai eu beaucoup de difficulté du moment où il y avait plusieurs personnes qui parlaient (ou qui écoutaient), mais à deux c’est devenu plus facile, il m’est même arrivé de me sentir à l’aise pendant certaines conversations!

    Sinon, un de mes cousins et ma cousine m’ont demandé de leur apprendre à fabriquer des attrape-rêves, du coup on a passé un assez bon moment ensemble et on a bien rigolé parcequ’à la fin personne de nous trois n’était vraiment satisfait de son bricolage! Et vu que mon cousin est très très perfectionniste (plus que moi ^.^), ça faisait un peu “thérapie de groupe”, ou chacun essaie de trouver les points positifs du travail de l’autre et de le “revaloriser”. 😀

    Voilà pour cette fois, la prochaine fois que j’y retournerai j’essaierai de m’attaquer à l’étape suivante: parler avec un groupe de 3 personnes et plus!

    A bientôt!

  17. Jean-Philippe says:

    Génial P ! Je suis content que tu aies pu progresser… et ce n’est que le début. 😉

    (Alors comme ça tu fabriques des attrape-rêves ? Et tu en attrapes beaucoup avec ?…) 😀

  18. P says:

    Ben… Disons qu’au moins c’est très décoratif! 😉

  19. Jean-Philippe says:

    Oui et la légende originale est belle ! Mais… est-ce vraiment une légende ? Je sens une idée d’histoire qui me vient là. 😉

  20. P says:

    Je crois que c’est un mélange entre tradition et légende, je viens de trouver un article sur Wikipédia, je vais le lire maintenant.

  21. Annah says:

    Bonjour j’aurais besoin d’un conseil, je travaille avec un garcon que je ne connais pas du tout (je viens de m’installer dans son village) et j’aimerais bien l’aborder (sans aucune arriere pensée). Malheureusement je ne sais vraiment pas quoi lui dire pour engager la conversation et l’idée que ce soit un homme m’effraie encore plus…
    pouvez vous me donner quelques conseils?
    Merci

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