Les testamentés (6)
by Jean-Philippe on January 19, 2012
in Des histoires
– Vendredi 17 février 2012 (16h41)
J’crois que les clients d’la banque qui arrivaient ont dû être surpris de voir deux zigotos qui sortaient de là à toute berzingue, dont un tenant un gros sac dans les bras et ayant des bouts de kleenex plein de sang, enfoncés dans le nez. Ch’suis certain qu’y zont cru à un vrai hold-up avec baston.
Y avait qu’à voir la tronche qui tiraient et comme y s’écartaient.
Avec le frérot, on s’est mis aussi à courir comme des dératés, mais pour d’autres raisons. On a sauté dans son carrosse et on a mis le cap, illico presto, sur la Banque de France.
Jamais mis les pieds là-bas mais aujourd’hui, je vais y faire une entrée en fanfare.
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Les testamentés (5)
by Jean-Philippe on January 9, 2012
in Des histoires
Le directeur de la banque nous introduit avec des ronds de jambe.
Y nous fait rentrer dans une salle comme j’en ai vu que dans les films de hold-up.
C’est vrai quoi. De toute ma vie, mes contacts “bancaires” qu’on va dire, c’est toujours la rombière du guichet qui est sympa comme un cactus. Ou alors c’est la lettre de rappel pour me dire que j’suis à découvert.
Comme je dis à la Mounette, ça leur économiserait du papier s’y m’envoyaient un courrier seulement quand je l’suis pas.
J’suis marrant parfois, hein ?
Bon, bref, avec l’frérot, on se retrouve dans une pièce, pas piquée des vers.
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Les testamentés (4)
by Jean-Philippe on December 29, 2011
in Des histoires
17 février 2012 (après-midi)
La vieille est morte.
Et plus j’y pense et plus j’ai envie qu’elle soit encore là maintenant. Depuis qu’elle a avalé sa canne, les emmerdes s’accumulent.
Quelle putain de journée… si la matinée avait été chaude, j’ose même pas parler de l’aprêm.
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Les testamentés (3)
by Jean-Philippe on December 26, 2011
in Des histoires
17 février 2012 (suite).
“Tout ?”
Ma tête est déjà à travers la porte ré-ouverte. Si y’a un pactole à rafler, bibi y va passer à la caisse. En premier.
Voix-de-crécelle est surpris par ma brusque réapparition.
“Monsieur Périer, si vous preniez un siège, je pourrais vous expliquer.”
Je tente de faire la ré-entrée la plus digne possible et je me laisse tomber dans le fauteuil rouge capitonné où j’étais encore assis quelques secondes auparavant. J’croise les jambes. Ça fait relax.
“Combien qu’elle a laissé la vieille ?”
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