Les femmes sont-elles courageuses ?
Par Jean-Philippe le 17 June 2013
dans Changer les règles, Vous êtes bloqués?
(Cet article est exclusivement réservé aux lectrices du blog. Bon, les hommes peuvent aussi le lire… mais discrètement, d’accord ?)
Oui, oui, rien qu’en voyant le titre de cet article, je sais ce que vous allez vous dire….
Ça y est, Jean-Philippe, il vient encore nous vendre sa sauce. (Quoi ? Elle n’est pas bonne ma sauce ?…) Derrière son titre racoleur, il va encore nous parler de La femme sans peur et de l’héroine de cette série.
En fait, je me fais sûrement des idées sur la notoriété de ma série et vous avez juste cliqué par curiosité. Raison de plus pour rester, m’accorder le bénéfice du doute et me dire, après avoir terminé la lecture de cet article, quelle est votre impression.
Vous allez être surprises. 😉
Trinity
C’est vrai, la première des femmes sans peur, c’est bien Trinity Silverman, celle dont le volume 2 des aventures va sortir le 25 juin prochain. D’ailleurs, tenez-vous prêtes car je vous offrirai, dans les jours qui viennent, un joli cadeau, en rapport avec le volume 1 qui lui est déjà sorti. Pour obtenir ce cadeau, il vous suffit de vous inscrire à ma newsletter, en bas de cette article.
Ainsi, Trinity, courageuse ?
Elle, c’est plutôt la femme qui a peur de tout et qui n’ose pas sortir des clous, c’est à dire de ses domaines de prédilection. “Je ne prends pas de risques,” se dit-elle, “donc rien de grave ne peut m’arriver.”
Le problème et elle s’en rend compte au fil des pages, c’est que cette situation n’efface en rien son stress et ses angoisses, bien au contraire. Cramponnée à son petit monde, elle a peur qu’il s’écroule. En clair, elle n’est pas libre.
Et vous ? Vous sentez-vous prise (ou pris, pour les hommes qui lisent discrètement) dans une sorte de cage où vous étouffez ? En même temps, n’avez-vous pas peur de l’ouvrir ? Pourtant, cette cage (à de rares exceptions près dans notre société), n’est pas fermée. Il suffit de pousser la porte pour aller voir ce qui se passe à l’extérieur, non ?
Mais voilà, dehors, vous croyez que c’est l’inconnu, le danger, la jungle. Trinity dans le volume 1 de son histoire pense la même chose. Pourtant, elle va bien devoir sortir de cette cage et va se rendre compte que même si elle angoisse, elle arrive finalement à avancer.
Et c’est là, à mon avis l’une des clefs de l’existence. On n’efface pas ses peurs, elles sont présentes, on le reconnait mais, malgré tout, on y va !
Vous et moi (et tous ceux qui lisent en secret). 🙂
Lou
Trinity est donc courageuse mais connaissez vous Lou Andreas-Salomé ?
Je suis presque certain que non. En quelques mots, elle fut une femme de lettres allemande d’origine russe qui naquit dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Et alors ? Son nom n’est pas passé à la postérité et elle n’a rien fait d’extraordinaire, vous dites-vous.
C’est vrai, mais si je la cite, c’est qu’il y a une raison, non ?
Déjà, le simple fait qu’elle ait voulu étudier à l’université, fait d’elle une femme sans peur. Pourquoi ? Parce qu’au XIXe siècle, l’université était uniquement réservée aux hommes, les femmes restant à la maison pour faire… vous savez quoi.
Mais non, du haut de ses vingt ans, Lou décida qu’elle voulait poursuivre ses études. Elle voyagea (avec sa mère comme chaperon) jusqu’à Zurich, la seule université qui, à l’époque acceptait les femmes, afin d’apprendre.
Ensuite, elle va rencontrer trois hommes qu’elle va soutenir dans le développement de leurs propres talents : le poète Rainer Maria Rilke, le philosophe Friedrisch Nietzsche et Sigmund Freud. Pas mal non ? Une femme sans peur peut faire des merveilles. 😉
De plus, elle se retrouve mêlée, bien malgré elle, aux aventures de Trinity dans le volume 2 dont je vous parlais tout à l’heure. Comment est-ce possible ? Disons que les femmes sans peur s’unissent… 🙂
Jeanne
Alors, Trinity et Lou sont en effet courageuses mais connaissez-vous Jeanne Lucsanszky ?
Ça y est, je vous vois déjà en train de googler ce nom ou le taper sur Wikipédia à la recherche du moindre indice… Avec un nom pareil, elle doit être au moins philosophe ou chimiste, peut-être même prix nobel, n’est-ce pas ? 🙂
Eh bien non, Jeanne n’est ni une héroine de roman, ni une égérie pour grands hommes. Elle est une personne toute simple comme la plupart d’entre nous. Une maman qui élève ses enfants seule, elle vit sa vie au XXIe siècle du mieux qu’elle le peut, comme nous tentons de le faire toutes et tous.
Lorsqu’une vague plus haute que d’habitude surgit, lorsqu’un orage “éparpille” ses biens, lorsqu’un événement imprévu risque de disperser ce qu’elle a patiemment tissé pendant des années, Jeanne devient aussitôt une femme sans peur.
Elle prend les choses en main. Elle se trouve un courage qu’elle ne se connaissait pas. Elle se lance dans les eaux inconnues pour sauver ce qu’elle considère être sien.
Elle est une vraie héroïne de notre époque qui doit franchir un pas, sortir de sa zone de confort pour survivre. Elle pourrait blâmer l’économie ambiante ou la politique, mais non, elle agit et elle a raison.
Je parle de Jeanne mais je suis certain que vous pourriez me citer plein d’autres exemples de femmes courageuses et anonymes autour de vous, qui tentent de joindre les deux bouts. Peut-être même pourriez-vous me donner votre propre exemple et je vous encourage à le faire dans les commentaires. Se taire est respectable mais parfois, il faut aussi oser s’exprimer pour montrer au monde qu’on est aussi une femme sans peur. Ça fait du bien. 🙂
Si je cite Jeanne, c’est tout simplement parce que je la connais et que je sais sa droiture. Pour s’exposer comme elle le fait, cela demande un sacré cran mais vous allez voir, il y a beaucoup en jeu. De manière créative, plutôt que d’attendre passivement, elle a créé un événement que je soutiens inconditionnellement. Pour le découvrir, allez vite sur cette page et faites-vous votre propre idée. Je suis certain que cela va résonner fort pour beaucoup d’entre vous…
…et toutes les autres
Finalement, les femmes sans peur, ont peur, comme tout être humain.
Mais, elles vont au-delà de ces peurs, magnifiant leurs angoisses, découvrant leur force intérieure et bousculant les clivages.
C’est pour cela que, oui vous êtes courageuses et que, de celle qui partage ma vie jusqu’à toutes celles que je croise au fil de mes rencontres sur le net, j’ai le plus grand respect pour vous. 🙂
Tu as un truc à demander à ta femme jean-Philippe ? Bel angle d’approche ! Il faudra que j’en touche un mot à Jacques 🙂
Jacques-line tu me fais bien rire !
Takako ne lit jamais mon blog et parle très peu le français. Peut-être qu’un jour, par hasard, elle lira… 😉
Bonjour Jean-Philippe,
Tu as su ourdir des fils intrigants qui mènent à la trame d’un projet magnifique, tissé avec détermination, élégance et beauté !
Tes lectrices et même, lecteurs, trouveront surement en eux l’empathie nécessaire pour donner un coup de pouce à cette entreprise aussi magique que courageuse.
MarieBo
Merci beaucoup MarieBo ! L’intrigue, c’est ma spécialité… 😉
Merci Jean Philippe, pour ce magnifique plaidoyer sur le courage des femmes… Je n’ai pas croisé beaucoup d’hommes qui avaient une vision suffisamment juste de leur propre valeur, pour être en mesure d’apprécier la valeur des autres, et encore moins des femmes. Je rends hommage à ton propre courage d’exposer ainsi ton sentiment, mais aussi à ton éveil personnel, d’une qualité rare.
Vivement, le 25, qu’on retrouve enfin Trinity ! 🙂
Merci beaucoup Jeanne ! Quels jolis mots. 🙂
J’ai oublié de dire que pour mieux connaitre ton histoire et en tirer des leçons, les deux premiers tomes de ton aventure sont sortis dans la boutique Kindle, ici et là. 😉
Ca me fait tout drôle de relire ces messages… six mois plus tard. L’effet est le même, je suis profondément touchée. Que de chemin parcouru depuis… Un chemin incroyable. Je vais en avoir des choses à raconter, dans mon tome 3… J’en profite pour vous annoncer que depuis 1er novembre, j’ai trouvé un vrai boulot. Le plus improbable qui soit, étant donné ma situation : un CDI à temps plein, malgré mon âge, et malgré la crise… à deux pas de chez moi (3km pour être exacte)et dans mon domaine de prédilection: la culture. C’est ce qui explique mon silence sur le web depuis quelques temps, car en fait je dois reconnaître que je suis un peu surmenée. Je vais avoir 15 jours de vacances pour les fêtes(eh oui, je ne suis plus au chômage!) Je vais en profiter pour écrire, et redonner signe de vie à toutes ces incroyables merveilleuses personnes qui me soutiennent depuis si longtemps.
Ce sont de très belles nouvelles Jeanne et merci de les partager ici ! (Je suis certain que les membres de Cloudbraining apprécieraient aussi.) 😉
Tu es la preuve que tout est possible, que si on ose, on y croit et on continue à pousser, un jour ou l’autre les murs tombent, ou plutôt, une belle porte finit par s’ouvrir. 🙂
Juste un mot : Super !
🙂
(Quoi ? Elle n’est pas bonne ma sauce ?…)
Oh que si elle est bonne ta sauce.
Et ta maîtrise de la cuisine romancière aussi ! 😉
Des femmes courageuses, tu en vois tous les jours qui poussent des landaus, au milieu de la pluie et des crachins, à sauter par-dessus les flaques avec un bambin dans chaque main… à se taper les corvées dites “domestiques”, à se faire des jours, des semaines d’enfer (quand en plus elles ont l’outrecuidance de travailler), des mois, des années que bien peu d’hommes auraient le “courage” d’accomplir.
Tu sais, j’adore quand on parle du courage des grands explorateurs, Magellan, Colomb, Livingston.
Si eux étaient courageux, que dire des gens qui les entouraient, les défendaient au péril de leur vie, se retrouvaient mal logés/protégés, mal nourris, mal vêtus, à porter des charges lourdes, à faire tourner l’intendance pendant que ces grands hommes “exploraient”.
On les cite toujours en exemple, lorsque les petites mains ont été oubliées, tassées dans la poussière du temps.
Pourtant, les véritables héros, ce sont eux qui ont trimé jour et nuit, pour le bénéfice d’un seul.
Le courage n’est pas à la hauteur du titre.
Bien amicalement
L’Amibe_R Nard
Merci beaucoup L’Amibe pour ton envolée passionnée !… et je ne peux que partager ce que tu dis dans ton commentaire. 😉
Bonjour Jean-Philippe.
Ton portrait de Jeanne est vraiment bien expliqué, tu la connais depuis plus longtemps que moi, tu peux donc encore la décrire beaucoup mieux que moi.
Lorsque j’ai décidé de m’impliquer dans son magnifique projet, à la demande de Xavier, j’ai remarqué de la simplicité dans son projet, son désir de se battre, son caractère de battante. etc…
Comme tu le mentionnes bien : “Elle pourrait blâmer l’économie ambiante ou la politique, mais non, elle agit et elle a raison”.
C’est ce qui m’a plu immédiatement chez elle, je suis privilégié de connaitre des gens comme vous!
Merci Jean-Philippe pour le soutien à Jeanne et tout celui que tu offres sur Cloudbraining également!
Gino
Je t’en prie Gino, c’est la moindre des choses. 🙂
Toi aussi, avec Xavier, tu as oeuvré dans l’ombre. Ce succès est le travail d’une équipe… c’est d’ailleurs toujours comme ça que l’on rencontre ce “succès”, quel que soit la signification que l’on donne à ce mot. 😉
Gino, Jean Philippe, moi aussi je suis très fière de vous connaitre, tous les deux 🙂 Merci pour votre soutien.
Eh bien… on est tous très contents ! 😀
Je suis d’accord avec toi: les femmes sont courageuses. Comme tu le dis si bien, la peur est toujours là, en soi, mais pour certaines personnes, elle fait office de moteur et les pousse à se dépasser. C’est aussi une autre façon de voir ses craintes: les envisager comme des défis est selon moi la meilleure façon de les dépasser.
Merci Nicole ! En plus, venant de toi, j’apprécie encore plus tes compliments. Alors, à nos défis ! 😉
Très beau texte ! C’est malheureusement rare de voir des hommes parler ainsi des femmes et de leur courage à toute épreuve !
Merci beaucoup Tanned ! C’est en tout cas mon ressenti… 🙂
Bonsoir Philippe ,
je découvre ton blog grâce à cet interview réalisé par Olivier Roland en septembre. je n’ai pas tout exploré , loin de là, mais en tant que femmme, comment pouvais je passer à côté de Trinity sans la voir ?
J’ai récement pu lire un extrait sur Amazon , je l’ai trouvé excellent .
çà a résonné en moi à tel point que j’en ai ri. J’avoue , je suis dans le plaisir différé de connaître la suite , sachant que j’y trouverai encore plus de force à me révéler telle que je suis vraiment.
J’ai passé grâce à toi, à ton talent un moment unique.
Merci et à bientôt
MarinaB
Merci beaucoup MarinaB pour tes compliments ! Et désolé d’avoir manqué ton commentaire qui date de quelque temps… mais le plaisir de le lire n’en est que meilleur. 😉
Merci beaucoup pour cet article écrit par un homme au courage de la femme !
Wahou, j’adore et cela me fait beaucoup de bien 😉
Nous femmes qui voulons créer, qui avons des rêves plein la tête, qui portons nos bambins du matin au soir sommes souvent mal comprises par notre entourage et en particulier par les hommes ! (d’où nous nous retrouvons seules et du coup nous redoublons de force et de courage…avec nos enfants que nous portons du mieux que ns le pouvons)
Merci Caroline pour les compliments ! La est au cœur de la famille et doit le rester mais pas de la façon dont nous le pensons en occident. J’en parle plus en longueur dans le volume 3 de ma série La femme sans peur. Pour être très précis, c’est dans le chapitre 40. 😀
cela représente un sympathique cadeau pour les fêtes : merci 😉
Non Caroline, c’est moi qui te remercie d’aider les autres à s’épanouir. 🙂
C’est cool de ta part Jean-Philippe 😉
Cela me donne envie de te proposer d’écrire un article invité sur le courage de la femme qui jongle entre ses enfants, sa maison, son argent et sa réalisation professionnelle…cela te dirait ?
Merci Caroline, c’est très gentil de ta part ! Est-ce que tu peux me contacter par mon mail ? Tu le trouveras sur cette page. (Cherche bien !) 😉
Oooooh !
Jeanne est de retour !!!
N’est-ce pas beau ? Avec toutes ces belles nouvelles ? 😀
Merci pour ce bel article. Je partage le même avis que celui de Jeanne posté le 18 juin 2013. Je suis ravie pour elle qu’elle soit sortie du tunnel.
Je suis heureuse d’avoir brièvement croisé l’existence de Lou Andreas-Salomé grâce à toi. Cela me rappelle tristement que des centaines de “grandes” femmes qui ont marqué l’histoire n’apparaissent pas dans les livres d’histoire, justement. On y trouve bien quelques noms féminins, mais ce sont les messieurs qui y tiennent la meilleure place alors qu’autant de femmes ont fait de grandes découvertes et ont aidé les hommes à en faire (puisqu’à ces époques une femme, comme tu le dis si bien dans ton article, n’avait pas de place ailleurs qu’à la maison et il n’était pas concevable qu’elle soit en plus une “découvreuse”). L’un de mes rêves serait de voir enfin sortir de l’ombre les noms de ces femmes, qu’on leur donne la place qu’elles méritent dans les livres d’histoire, et qu’on permette aux filles d’avoir des modèles féminins forts et autres que les mannequins et les stars – mais je ne dénigre pas non plus ces femmes-là, absolument pas ; je souhaiterais juste que l’on permette à la femme de sortir des carcans du paraître. Ceci dit, ne serait-ce pas à nous, les femmes, de nous sortir nous-mêmes de ces carcans ? Comme depuis toujours, en fait… Mais je ne suis pas historienne et ne peux pas le faire moi-même (je dois avouer que l’histoire et moi ne sommes pas particulièrement amies, peut-être à cause de cette sur-représentation masculine à chaque page, d’ailleurs).
La société est cruelle envers nous. Elle nous demande d’être de bonnes mères, au foyer de préférence, mais d’un autre côté l’image de la “working-girl” qui réussit sur tous les plans nous culpabilise de nous “contenter” de ce rôle de maman au foyer, quand le mari/papa n’en rajoute pas une louche s’il a un côté macho, dominateur, méprisant, etc, ou le tout en un. Comment nous épanouir en ce cas ? Encore une fois, en sortant de ces carcans, de ces prisons, et en façonnant nous-mêmes notre mode de vie. Comme tu l’écris.
Moi je suis une maman-écrivain. J’ai besoin de ces deux aspects pour m’épanouir. J’ai dû briser la prison de ma première vie pour pouvoir enfin écrire, tant c’est un besoin vital pour moi, tant j’étouffais d’être devenue la “bonniche” de mon conjoint, qui refusait que je perde mon temps à écrire au lieu de le passer au ménage, alors même que j’avais trois beaux enfants que j’aime plus que tout… et que j’ai perdus en choisissant de partir. Dans cette vie-là je devais sacrifier une partie de moi. Je n’ai pas pu tenir (douze ans, quand même…).
Aujourd’hui je suis à nouveau maman, à la maison, j’ai pu publier mes romans, je vais pouvoir en écrire d’autres. Je suis enfin moi, je respire. Je voudrais juste pouvoir revoir mes grands… on ne devrait jamais priver (ou laisser priver) une maman de ses enfants. Mais bref, je ne vais pas m’épancher ici, je le fais assez dans l’un de mes livres.
Je redécouvre ton blog que je connaissais déjà mais que je n’ai jamais vraiment eu le temps de lire avec attention vue la tempête qui secouait ma vie et tous les travaux qu’il a fallu que je fasse (et que je fais encore) pour tout réparer.
Les femmes et les hommes ont autant de valeur les uns que les autres, et qu’un homme mette les femmes en valeur comme tu le fais est formidable. J’ai la chance d’en connaître qui le font, de façon anonyme, au quotidien, mais ils sont si peu nombreux que ça fait chaud au coeur d’en croiser qui, comme toi, n’ont pas peur ni honte d’honorer les femmes, on reprend confiance en la nature humaine.
Merci.
Merci infiniment Hélène pour les compliments et surtout pour ton long témoignage où tu nous montres toute ta persévérance, chapeau !
Les choses changent lentement mais il y a du progrès et c’est tant mieux. Je me souviens par exemple qu’à l’université américaine où j’étais, il y avait beaucoup plus de femmes diplômés que d’hommes mais ceci est un “faux” progrès : en effet tant que les hommes tiennent les rênes du pouvoir et bloquent leur promotion, il sera difficile de progresser plus rapidement dans une meilleure répartition des responsabilités.
Au bas de cet article, tu y verras une photo qui pour moi est tout un symbole. Ça bouge donc quand même ! Là où il reste le plus de progrès à faire c’est dans les pays en voie de développement où il est prouvé qu’éduquer les petites filles est le moteur numéro 1 pour sortir une nation de la pauvreté. C’est aussi là où c’est le plus difficile de faire changer les mentalités.
En tout cas, merci à toi Hélène, une vraie femme sans peur. 😉
Bonjour Hélène,
Merci pour ton témoignage qui nous permet en même temps de nous faire connaitre ton blog.