Paulo Coelho décide de partir
Par Jean-Philippe le 12 July 2010
dans Solutions simples, Vous êtes bloqués?
Chacun, à notre niveau, nous progressons dans notre révolution personnelle et, régulièrement, nous rencontrons tous et toutes des problèmes. Il n’y a pas d’exceptions à la règle.
Si quelqu’un me contactait en me disant, “Ça y est, j’en ai terminé, j’ai fini ma révoperso !”, j’aurais quand même des soupçons. Quand on avance dans la vie en cherchant à s’améliorer, on doit savoir que cela ne se termine jamais. Il n’y a de ligne d’arrivée où après avoir reçu un maillot jaune, on peut se reposer sur ses lauriers.
Petit à petit, au fil du temps, on avance. On s’offre de petits challenges. On change une habitude par mois. Ou alors, on part loin, pour mieux se découvrir. Mais le jour où l’on s’arrête, c’est fini, on est mort.
Mouvement ne veut pas dire vitesse
Alors, bien sûr, c’est souvent frustrant. Nous trouvons que nous n’avançons pas assez vite. Plus on est jeune, plus on voudrait brûler les étapes, faire d’une pierre deux trois coups. Cela ne sert pas à grande chose, car les leçons que nous apprenons mettent du temps à faire partie de nous-même, à rentrer dans notre “ADN”.
Je reçois régulièrement des mails de lecteurs et lectrices qui me demandent comment changer plus vite et plus de choses. J’apprécie que leurs auteurs me fassent confiance mais je ne possède pas les clefs qu’ils recherchent. Je peux juste leur offrir mon expérience qui vaut ce qu’elle vaut et qui m’a fait systématiquement passer par des hauts et des bas. Donc, à mon avis, la vitesse, il faut l’oublier en sachant que s’améliorer, ce n’est pas une croisière de tout repos.
Parfois, cela en devient même frustrant. On pense avoir atteint un nouveau palier dans sa connaissance, dans son développement et puis soudain, tout semble s’écrouler comme un vulgaire château de cartes.
Par exemple, ces temps-ci je suis dans une phase assez difficile dans ma progression, plutôt que baignant dans un nirvana paradisiaque. Je comprends avec ma tête que c’est normal, qu’il y a des choses nouvelles que je dois assimiler. N’empêche qu’émotionnellement, ce n’est pas agréable. Pourtant, on le sait tous, c’est là où ça fait mal qu’il y a des points à modifier, des habitudes à changer.
Et puis, dans certains moments de faiblesse, on finit par se dire, que si ses propres conditions étaient différentes, tout irait beaucoup mieux. Si on avait plus d’argent. Si on vivait dans un endroit plus ensoleillé. Si on avait une plus grande maison.
Alors, dans cette fragilité temporaire, je m’imagine… célèbre.
Voyons… eh bien je me vois devenu l’une des légendes vivantes de la littérature du développement personnel. Mes livres se vendent comme des petits pains, partout dans le monde. Allez, n’hésitons pas, j’en ai déjà vendu 100 millions dans environ… mettons, 150 pays. Pour faire bonne mesure, je suis traduit en 65 langues. Je suis donc extrêmement riche. Le simple fait de mentionner mon nom m’ouvre toutes les portes. Ajoutons à cela que ma vie de couple est parfaite. Je peux donc aller où je veux quand je veux et faire ce que je veux…
Le paradis !
En résumé, je m’appelle Paulo Coelho et je suis super-extra-hyper heureux !
En fait, non.
La réalité
Je viens de lire le premier chapitre (pdf en portugais) du tout nouveau livre du populaire écrivain brésilien. Son nouvel ouvrage, L’Aleph, sortira au Brésil le 29 juillet et dans le reste du monde en 2011. Et que dit-il dans ces quelques pages ?
Tout simplement, il reprend tout ce que j’imaginais plus haut et qui dans son cas est bien vrai et il explique… qu’il est malheureux. Triste. Déboussolé. Angoissé.
Quoi ? Paulo Coelho himself ? Le roi de la parabole qui positive, le meilleur ami de L’Alchimiste, pas heureux ?
En fait, dans ce premier chapitre, il explique qu’en 2006, alors qu’il séjournait dans sa maison de Saint-Martin (Hautes-Pyrénées), c’est bien la situation dans laquelle il se retrouva. Finalement, il comprit qu’il devait repartir, rechercher des solutions. Depuis quelques années, il s’était laissé allé au confort de la notoriété et, peu à peu, avait cessé d’avancer, pour stagner. D’où, son mal être.
Il utilise d’ailleurs une belle image. Notre vie doit être comme un train, en constant mouvement, en perpétuelle progression. Nous ne devons pas être la gare, qui elle, reste fixe.
Trains au départ
Voilà une belle leçon pour moi.
Si Paulo Coelho arrive à se retrouver dans cette situation difficile, il n’y a pas de raison pour que cela ne se produise pas pour moi. Et plus je m’efforce d’être une gare, et plus les frustrations s’accumuleront, jusqu’à ce que je décide d’ouvrir les yeux et de les résoudre du mieux que je peux. Pour cela, il faut que je monte dans le train. Que je devienne mon propre TGV du changement.
Jamais nous n’arrivons. Jamais nous ne serons parfaitement heureux, tout le temps. De nouveaux défis surgiront selon notre degré de développement. Ainsi, encore une fois, vouloir aller trop vite ne sert à rien, puisque de toute façon, nous avons assez de challenges qui nous attendent pour remplir une vie.
Alors, faisons face à nos défis, en savourant la victoire une fois que nous en avons réglé un, car ce temps de paix ne dure jamais éternellement.
Paulo Coelho, lui, a résolu ses frustrations de l’époque en prenant littéralement le train, le célèbre Transsibérien qui traverse toute la Russie en une semaine. Il a ainsi entamé son 3ème pèlerinage et découvert de nouvelles vérités, murmurées à son arrivée à Vladivostok, terminus de la ligne, au bord de la mer, en Extrême-Orient.
Nous aussi, prenons le train. Notre train. Parfois, il nous fait stopper à chaque station, parfois, il nous emmène plus loin. A d’autres moments, il nous fait changer de voie et prendre une autre direction, vers de nouvelles aventures.
Vous avez votre ticket ?
Moi aussi, dans quelques jours, je vais aussi prendre le train – le vrai, le shinkansen – pour partir pendant quelques jours en vacances. Je vais aller dans le nord du Japon, loin de Tokyo et de son effervescence, dans la préfecture de Niigata, là où la nature est reine.
Là où les montagnes sont belles et sauvages. Là où l’on peut réfléchir sur soi-même.
De la fenêtre de mon hôtel, j’aurai vue sur la mer.
Et si je scrute avec intensité l’horizon marin, je pourrais sans doute apercevoir et entendre, au loin, les murmures d’une autre ville, juste de l’autre côté de ce bras de mer.
Les murmures de Vladivostok. 😉
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(Si vous partez vraiment à l’étranger, je vous recommande de lire Voyager de manière différente, toujours signé par le célèbre écrivain brésilien)
(Photo : jurvetson)
“je me vois devenu l’une des légendes vivantes de la littérature du développement personnel.” Et tu as bien raison ! D’une part parce que tes écrits sont de grande qualité mais aussi parce qu’il est fondamental de ce construire une Vision de soi. Cette projection nous attire vers la réussite comme la gravité. C’est elle qui joue le rôle de locomotive pour ce train dans lequel nous devrions tous embarquer.
En revanche, j’ai besoin d’être éclairé sur un truc. La “morale” de l’alchimiste n’est elle pas qu’il ne sert à rien de parcourir le monde pour découvrir la richesse à l’intérieur même de soi ? Comment expliquer alors ce besoin de voyager ? Il faut se balader avec la vérité en soi pour mieux la mettre au jour ?
Merci David pour ton commentaire et tes compliments !
C’est une très bonne question que tu poses là… Je pense que nous avons tous et toutes des vérités en nous. C’est un terme très vague qui recouvre toutes les possibilités dont nous sommes capables. En voyageant, on se frotte à d’autres cultures, des expériences complètement nouvelles qui vont faire ressortir certaines facettes de ces possibilités.
Par exemple, un artisan-menuisier peut rester toute sa vie dans le même village, apprendre son art auprès de son vieux maitre et exceller dans ce qu’il fait. S’il décide de parcourir le monde, d’aller voir ailleurs comment les menuisiers du bout du monde travaillent et avec quoi, quand il reviendra, les œuvres qu’il réalisera seront bien différentes, peut-être plus riches, plus surprenantes.
C’est juste mon avis. D’autres ? 😉
Je pense que si on part pour échapper à ses problèmes, on les retrouvera très vite, où qu’on aille…ils sont à l’intérieur de soi!
Mais on peut partir, non pas pour se fuir, mais au contraire pour se trouver. Dans une certaine solitude par exemple, comme je le fais régulièrement…
Confronté à soi-même, on est bien obligé d’écouter ses voix intérieures..
Oui, je dis comme votre commentateur précédent: vos écrits sont riches…
merci pour cela!
Merci beaucoup Coumarine ! Venant d’une professionnelle comme vous, cela me fait très plaisir. 🙂
J’envie vos retraites studieuses à l’abbaye d’Orval, mais, ici au Japon, je vais voir s’il est possible de faire la même chose dans certains temples bouddhistes ou shintoïstes. 😉
Jean-Philippe
Ayant une famille plus que nombreuse, la seule façon pour moi de pouvoir avancer dans mon travail d’écriture, c’est de “m’exiler” quelques jours dans la nature et le silence…
Orval est un lieu porteur. Même sans être pratiquant, on est touché par la “grâce” du lieu…
Plus que studieuses, mes retraites à Orval sont vivifiantes…
Je redis que vous avez bcp de choses à dire et que vous le faites bien.
Je suis à l’affut de vos nouveaux billets
Merci beaucoup pour ces précisions Coumarine.
Votre séjour à Orval me fait penser, avec la question de David au-dessus, à un ouvrage que je viens de terminer. C’est un livre d’Elizabeth Gilbert intitulé Mange, prie, aime. Je ne sais pas si vous l’avez lu mais il est très intéressant, au-delà du côté “taillé sur-mesure pour Hollywood”. Son Orval à elle c’est un ashram en Inde où elle est restée 4 mois, après être passée par l’Italie (4 mois) puis, par la suite Bali (4 mois aussi).
Ce long voyage lui a permis de se découvrir, de changer et de repartir sur un nouveau pied, en redessinant complètement sa vie. 🙂
PS : Le film tiré de cette histoire sort au mois d’août, avec Julia Roberts.
Cet article m’inspire tellement il reflète ma propre réalité du moment. Je découvre ce blog et j’y reviendrai puiser et partager des réflexions.
A mon sens, posséder une vérité est souvent en sentiment éphémère. Dès que l’on se met en mouvement, qu’on “prend le train”, cette vérité est susceptible de changer au contact d’autres réalités. D’ailleurs, notre vérité ne serait-elle pas simplement une croyance ?
J’ai lu un bouquin (pour ceux que ça intéresse, je peux communiquer les références) qui proposait de confronter la vérité à l’utilité. Nous sommes sur un axe de croyance vrai / faux qui nous amène toujours à confronter nos pensées à des valeurs (ce qui peut être bloquant). Sans renoncer à celles-ci, se poser la question de l’utilité d’un croyance peut agréablement changer le champ de vision.
La vérité en soi évolue en même temps que le reste. Quand ça bloque, essayer d’évaluer les choses autrement peut aussi faire avancer. Autrement en changeant d’axe intérieur ou extérieur…
Merci pour cette réflexion.
Merci beaucoup Agnès pour votre commentaire !
Oui, bien sûr, ça m’intéresse les coordonnées de ce livre, car l’idée est intéressante. 🙂
Jean-Philippe,
je dois préciser que l’idée que j’ai développée n’est pas le sujet du livre entier. Elle s’intègre dans un chapitre appelé “Je ne crois pas en être capable…” du Petit manuel d’auto-coaching de Philippe Bazin et Jean Doridot. Ce bouquin regroupe beaucoup de pistes de réflexion intéressantes pour les férus de développement personnel.
Bonne lecture 🙂
Merci beaucoup Agnès ! Pour ceux et celles que cela intéresserait aussi voici le lien sur Amazon du Petit manuel d’auto-coaching. Et apparemment, cette idée de réalité créée a été populaire puisque Philippe Bazin a écrit un autre ouvrage uniquement sur le sujet. Le titre est un peu long, c’est Inventer la réalité : mode d’emploi : Comment chaque jour vous créez votre propre monde. J’en reparlerai peut-être un jour. 😉
Merci Jean-Philippe pour cette article de très grande qualité et ô combien juste.
La vie est effectivement un grand voyage. Je pense qu’à un moment, on peut avoir la sensation d’être arrivé à destination, en fonction de son propre vécu et de ses expériences passées, du lieu où on vit, des personnes qu’on fréquente, de la personne qui partage notre quotidien. Mais quel que soit le moyen de locomotion, TGV ou micheline à vapeur, la vie est mouvement et voyage.
Encore merci Jean-Philippe pour ce bel article.
Et merci aussi à toi et aux précédent commentateurs pour leur suggestion de lecture que je rajoute à ma liste de livres à lire.
Merci beaucoup pour tes compliments Grégory ! Comme tu le dis si bien, tout est mouvement. En gros, être immobile c’est un peu mourir… sauf quand on médite peut-être. Mais là aussi il y a un mouvement, très lent mais mouvement quand même. Je pense que les experts en méditation – sûrement pas moi – pourraient en parler bien mieux que moi. 😉
Qui a dit qu’il ne fallait pas faire une pause de temps en temps ? Ou prendre un peu de recul ? Méditer est un peu des deux, je pense.
Bien répondu ! La pause avant la nouvelle étape… 😉
Une belle ode au mouvement. Prendre le train. Souvent je me dis que je ne pourrais plus ressentir à nouveau ce que je ressentais la première fois où j’ai voyagé. Mais c’est faux: je ne ressentirai pas exactement la même chose, mais il y aurait tout de même l’excitation du départ.
Merci Éric ! Tout à fait d’accord, avec le temps qui passe et les expériences accumulées, on finit par voyager différemment, en appréciant des choses que l’on aurait même pas noté avant. 🙂
(“Tiens, tu as vu cette grande tour en ferraille tressée ? Si tu repasses par Paris, ne la manque pas ! Je ne l’avais pas remarquée avant.”)
Ô Jean-Philippe,
Comme cet article vient à point aujourd’hui. (OK, suis en retard de 2 jours, mais la canicule au Québec ralentit le mouvement …)
J’étais bien confortable, dans ma petite gare, pensant être sur la même voie qu’un “complice de projet”. Meuh non, nous n’étions pas dans la même gare, et surtout pas dans le même train.
Les roues ont grincé. J’ai repris mon petit bagage et rechargé ma locomotive. Teuf, teuf, teuf, j’avance en regardant l’horizon. Il y a tant à découvrir. Surtout savoir que le chemin, de fer, (de faire ?) apporte toujours du nouveau quand on sait dépasser les garde-barrières ronchonnants.
Si la vie n’avait pas des bas, saurions-nous apprécier les hauts ? Les arrêts en gare nous promettent les courses folles du train en pleine campagne. Un dernier café et, ça y est … Le mouvement s’accélère.
Merci Jean-Philippe de nous ouvrir si souvent et “bellement” ton coffre à images.
Merci beaucoup MarieBo de partager ton propre parcours ferroviaire ! 😉 Mais rendons à César ce qui lui appartient : c’est Paulo Coelho qui a eu cette idée de train. Je n’ai fait que la reprendre. 🙂
Bon voyage !
Hello Jean-Philippe,
Tu as bien raison de prendre un peu de recul, c’est la meilleure méthode pour avancer de plus belle et recharger batteries et moral.
Bonnes vacances, repose toi bien et profite bien du calme de la nature 😉
NB : merci pour le lien.
Alors là Nicolas, si j’ai ton autorisation pour partir, mon repos sera divin ! Bon, n’oublie pas de faire de même car je sais que tu travailles dur pour avancer. 😉
Merci chef 🙂 Malheureusement il va me falloir attendre encore un bon mois avant.
NB : Ton article a attisé ma curiosité, du coup j’ai acheté l’Alchimiste cet après-midi 😉
C’est Paulo qui va être content ! 100 millions + 1. Au-delà des chiffres, je suis certain que tu y trouveras une phrase ou une idée qui te touchera. Bonne lecture. 🙂
@Nicolas: Acheter ‘L’alchimiste’, voila un bon investissement.
Au sujet de prendre du recul et avancer, une citation de MC Solaar que j’aime bien (la citation et l’auteur) :
Pour aller de l’avant, il faut prendre du recul. Car prendre du recul, c’est prendre de l’élan.
Merci Grégory ! Belle citation en effet. 🙂
J’étais un grand fan de Solaar dans les années 90. J’avais même eu l’occasion de le rencontrer en Guyane. Il était très cool et très sympa. Un vrai poète ! Après mon départ pour les États-Unis, je l’ai perdu de vue. (Tiens, je vais aller voir sur wikipédia, ce qu’il est devenu, 15 ans après…)
Ce doit être génial de rencontrer une telle personnalité.
Tu as passé beaucoup de temps en Guyane ?
Oui Nicolas, je l’avais rencontré à la suite de la sortie de son album Prose-combat alors qu’il était passé en Guyane. On avait fait une interview chacun assis sur un gros caillou, en pleine nature, sous les palmiers. 🙂 J’ai lu sur wikipédia qu’il a bien réussi après.
Sinon la Guyane, c’est un pays très important pour moi car j’y ai passé toute mon adolescence et j’y ai aussi travaillé dans les média. J’ai donc plein de souvenirs et de moments forts avec des histoires qu’il faudra que je raconte un jour. Des histoires autour du bouillon d’awara ou en dansant avec les Palikurs.
Tchimbé raid, pa moli !
Et bien, tu as une sacré carte de voyages. Ça laisse rêveur tout ça 😀
J apprecie hautement lorsque les gens realisent que rien n est jamais fige et comme dans un sommet a atteindre ou plus rien alors n est a faire…
car,
c est penser comme cela qui engendre beaucoup d erreurs et de souffrance et de fatalite dramatique et nous eloigne d un sentiment de bonheur solide et durable possible
il existe quatre deformations essentielles connues dans les enseignements bouddhiques qui eclairent sur les defaillances possibles du coeur humain sur le reel…
helas je ne retrouve pas le quatrieme, mais je vous en cite deja trois =
les voici =
– La deformation permanente due a l imperfection des organes des sens
– L illusion de croire qu en elimination radicalement ou physiquement de ce qui fait souffrance en surface..on va fedinitivement regler le probleme
et voila le trait qui correspond surtout a la thematique de l article, et dans ce que le grand estimable Auteur Bresilien a du experimenter a son insue=
– L illusion de se croire etre parvenu a un seuil definitif ou plus rien n est a faire que contempler ou se reposer, ou profiter
alors que tout est toujours en mouvement potentiel et perpetuel dans la vie, selon le concept bouddhique bien connu <> et de la vie , et de sa propre conscience
Tout cela est bien reel et n est pas qu une simple vue de l esprit ou un theorie
selon mon exploration de la vie dans ce qu elle a de plus universel en chacun,
bon blog, bravo pour les efforts
@Nicolas Chacun prend son train ! et ils sont tous intéressants, si on le veut bien. 😉
@grafiplanet Merci beaucoup pour les compliments ! Et surtout, merci pour ce complément d’information tiré de la sagesse bouddhiste que j’avoue ne pas très bien connaitre. Donc j’apprécie, comme d’autres je pense, cet éclairage. Bonne continuation en Thaïlande. 🙂
petite precision car ca n a pas ecrit le texte a cause des =
lorsque j ecris =
selon le concept bouddhiste bien connu….
je voulais dire =
selon le concept bouddhiste sur l IMPERMANENCE,
et de la vie, et de sa propre conscience
voila..petit detail d importance
merci pour ton interactivite
Le train, je ne l’ai pas pris à l’heure de ce billet…Mais j’y monte tout de même, un peu en retard mais ça roule et j’apprécie le voyage !
D’autant plus que je découvre ce blog et les innombrables et délicieux articles qui y figurent. Je me réjouis d’être en retard, de découvrir ton paysage, tes paysages plutôt. Et ils sont nombreux, donc je sais que j’ai de quoi lire et voyager, ce qui me réjouit pour les jours à venir.
Pour moi la vie, c’est la phrase d’Einstein : “La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre”. Et puis, c’est comme le PSD, ça pollue moins que le train 😉
Actuellement, j’ai un coup de mou, comme dans le milieu de la montée. Ca commence à guidonner…Je me suis tapé une super descente, j’ai attaqué la montée “pleine bourre”, et là, je me demande pourquoi je pédale.
Oh, j’ai pas encore le pied par terre, plutôt une super pêche et la frustration de ne pas avancer plus vite malgré tout ! Enervant…
Je descends les pignons pour rester dans la zone de confort, mais va bien falloir un jour se mettre en danseuse…c’est peut-être un super ikkigaî motivant qui me manque ?
Je finis ton blog d’abord, je verrai ensuite. J’ai peut-être deux ou trois coups de pied au derrière qui m’attendent. Je viens de prendre une claque avec une demoiselle qui slam, c’est un bon début.
Bravo.
Désolé d’abuser, mais puisqu’on parlait d’Einstein, de la vie et des voyages, voici ce qu’il disait à sa future :
« Quoi qu’il arrive, nous aurons la plus belle vie du monde»
écrivait-il à Mileva Maric, le 19 septembre 1900. «Un travail agréable, l’un avec l’autre -d’autant plus que nous ne dépendons encore de personne… Lorsque nous aurons mis suffisamment d’argent de côté, nous nous achèterons des vélos pour faire des randonnées… ».
(cité à partir de : A. EINSTEIN, Physique, philosophie, politique, poche, p. 21)
Simple et beau, non ?
Un Ikkigaî et un voyage en forme de randonnées à bicyclette…la vie en somme…
Merci beaucoup Richard pour ces deux magnifiques commentaires à la fois très personnels et dans lesquels nous pouvons tous et toutes nous retrouver.
La bicyclette, quelle belle image ! Parfois cette bicyclette-ikigaï, elle est là, pas loin, facile à prendre par la main et, comme pour Fernand et Firmin, elle nous emmène tout au long de notre vie, sur des chemins bien connus.
Parfois c’est comme pour Francis et Sébastien, il faut poser un peu cette bicyclette et se rouler dans les fougères, dans les champs. Essayer plein de choses.
Et puis il y a les plus exigeants, comme Paulette, qui y met vraiment du cœur et qui fourbue, regarde sa silhouette devant elle et se dit “Oserai-je ?” 😉
Yves Montand ; il monte …a bicyclette ..avec Paulette ah ah ah
Souvenirs, souvenirs! 🙂
Merci Marie-Christine !… je n’ai pas pu m’empêcher. 😉
Cela arrive à tout le monde les coups de mous, même à P.C, vu qu’il est humain.
Pour l’alchimiste, je suis assez d’accord avec le point de vu de JP.
Je pense qu’il faut le prendre comme une métaphore générale: il est ici surtout question de l’esprit du voyage, plus que le voyage lui-même.
Et cet esprit du voyage, c’est l’envie de découverte, suivre ces envies, s’écouter etc. Et cela peut se faire à l’échelle de son village…
Bon, enfin, le voyage offre beaucoup de richesses.
J’ai lu il y a peu une citation d’Isabelle Adjani que je trouve très juste:
“Quand on est bien dans sa peau, voyager, c’est être ailleurs, ce n’est plus être loin.”
Moi, aussi ,j’aimerais prendre le Transsibérien:-)
Restons Optismiste!
Mes deux régles d’or quand je suis dans la pente descendante, c’est de rester patient dans l’attente d’un résultat et de rester un optimiste de la vie!
Je suis un croyant de la vie et m’accepte tel que je suis!
Bien que frustrer,j’avance à petit pas, mais j’avance … !
je suis d’une nature à me contenter de peu…
Je sais se que je dois faire pour me sentir bien, !
Je vous conseil le site de David CLOUTIER! N’abandonne surtout pas ! Ce jeune homme est trop génial! Il m’a beaucoup aidé dans des moments de difficultés, et ses Newletters quotidiennes tombent toujours à point donné.
J’ai remarqué derniérement que souvent le sort s’acharne sur nous à l’aube de la finalité d’un projet! comme si les dix derniers métres d’une montagne serait infrachissable. Vous voyez le sommet mais la météo vous l’interdit.
j’ai pris ça comme une épreuve et mon interdit m’a poussé à l’action!
Je viens de boucler une VAE d’éducateur spécialisé, vous pouvez pas imaginé le bonheur de l’avoir bouclé!
Suivez votre instint
Excellente journée à tous
@fabrice Merci beaucoup pour ton témoignage de grand voyageur ! (et tu sais de quoi tu parles) Par contre, j’ai du mal à saisir la citation d’Isabelle Adjani, qu’est-ce qu’elle veut dire ?
@Philippe Superbe commentaire et plein d’optimisme, comme je les aime ! et félicitations pour ta Validation des Acquis de l’Expérience. Il a fallu que je regarde dans Google pour savoir ce que c’était. 😉