Le lycée c’est la prison
Par Jean-Philippe le 18 March 2010
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Cet article était au départ une réponse à ce commentaire. Et puis, à force d’écrire et d’écrire fébrilement, le commentaire s’est transformé en un très long plaidoyer. Si vous êtes un lycéen ou une lycéenne, lisez-le, mais pas entre 2 classes, parce que c’est long. Prenez votre temps. Si vous êtes un adulte, ne lisez pas ! Ce n’est pas pour vous. Mais si vous êtes un adulte qui a gardé une âme d’adolescent, alors là oui, lisez… mais à vos risques et périls.
Bon, soyons clairs : le lycée c’est ennuyeux, on y trouve des gens assez nuls, on y fait des choses inintéressantes au possible et en plus, on est obligé d’y aller. Comme ça, on est d’accord.
Maintenant, la faute à qui ? Bien sûr, aux lycéens. (Je vais me faire des amis)
Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas leur faire confiance. (Je vais me faire encore plus d’amis)
C’est bien pour ça que les lycées ressemblent à des prisons, du moins aux yeux des élèves. On surveille, on contrôle, on teste et à la fin, il y a le bon de sortie, qui ne donne pas droit à grand chose, sauf à celui de ne pas avoir à retourner au lycée.
Non, on ne peut pas faire confiance aux lycéens. Faisons le test. Vous êtes lycéen. Je vous donne tous les livres du programme scolaire de l’année, vous n’avez pas à venir en classe mais vous vous débrouillez pour apprendre tout seul le programme, d’accord ? Prêt pour le bac en juin ?
Point mort
Je sais, je sais, le système est mal fait. L’organisation scolaire tel que vous la vivez maintenant, tel que je l’ai vécue et tel qu’elle l’a été tout au long du siècle dernier n’est plus adaptée aux demandes du XXIème siècle.
On vous demande d’étudier comme si vous alliez tous et toutes devenir des travailleurs à la chaine. Répétez, mémorisez, régurgitez. C’est tout. C’est tellement vrai qu’on a dû inventer un mot pour expliquer ça : le bachotage. Donc tant que ceux qui nous gouvernent ne se décideront pas à changer le système, à l’adapter à l’ère des nouvelles technologies, vous n’êtes pas sortis de l’auberge.
Seconde
Par contre, il y a une chose que je ne comprends pas. Je saisis bien “la prison”, “l’ennui”, etc… mais pourquoi se plaindre ?
Qu’est-ce que vous cherchez à accomplir en vous plaignant ? A la seconde où, vous ouvrez la bouche pour critiquer un professeur, vous avez perdu. A la première jérémiade de votre part sur le surveillant un peu trop strict, vous n’avez plus le contrôle de votre existence. A l’heure terminale de votre bac, où vous vous dites que le lycée c’est la galère, vous n’avez aucune chance de vous en sortir. Au-delà du lycée. De l’université. De votre futur travail.
Se plaindre c’est donner son pouvoir aux circonstances. C’est s’offrir pieds et poings liés à d’autres. En râlant sur les heures de cours, en rouspétant sur le peu d’intérêt des programmes, Vous avez déjà perdu. Vous êtes déjà à Waterloo sans être passé par la case Austerlitz. (Je sais, je vous ennuie avec l’Histoire)
Mais n’empêche, vous êtes déjà dans le système. Car à ce moment là, vous n’êtes plus maitre de votre destin.
Alors c’est vous qui choisissez, là, maintenant. C’est vous qui prenez une décision. Vous trouviez que vous n’aviez pas assez de liberté ? Eh bien moi, je vous en donne. En fait non, je n’ai rien à vous donner, c’est à vous de choisir. Vous en voulez de la liberté, non ?
Soit vous continuez à vous plaindre et vous devenez les esclaves d’un système qui vous assomme et qui finira par vous tourner en bon petit robot, soit vous arrêtez de critiquer le lycée et à cet instant, vous découvrez votre liberté. En effet, être libre, ne veut pas dire pouvoir faire tout ce que l’on veut quand on veut. Ça c’est égoïste et fade. Non, être libre, c’est pouvoir assimiler et manier les contraintes pour son propre bénéfice, pour son propre bien-être. 🙂
Si vous avez choisi la première option, vous pouvez arrêter de lire ici. Si vous avez opté pour la deuxième, bienvenue dans le club de ceux et celles qui veulent vivre une existence captivante. Pourquoi ? Par quel tour de magie ? Il n’y en a pas. La seule personne qui puisse vous donner cette vie exaltante, c’est vous. Et donc, la seule personne qui puisse vous stopper dans votre recherche, c’est aussi vous.
Première
Vous êtes votre plus grande richesse mais aussi votre plus grand ennemi. Lorsque vous vous plaignez, de quoi que ce soit, là vous êtes votre adversaire le plus terrible, sournois et parfois méchant. Mais lorsque vous décidez d’agir, de faire bouger les choses, là vous vous élevez, vous redécouvrez votre pouvoir, qui est bien plus grand que vous ne le pensez. Votre imagination est fertile.
Dans votre tête par exemple, ça ne mijote pas, ça bouillonne. Vous inventez constamment des scénarios où vous êtes un séducteur, où vous êtes la plus belle, populaire, intelligent(e), où tout le monde vous admire et recherche votre compagnie. Les filles vous tombent dans les bras. Les garçons sont à vos pieds… Impossible ? …en fait, c’est un possible, des possibles. Ça dépend de vos choix.
Parce que quand vous voulez vraiment obtenir quelque chose, rien ne vous arrête. Vous le savez. Si vous voulez voir votre petit ami en secret, vous y arriverez. Si vous voulez aller avec les copains à une soirée, vous savez trouver le prétexte. Vous êtes plein de ressources.
En plus, les autres ne sont pas infaillibles. Le monde des adultes n’est pas si “adulte” que ça. On a l’air d’être sérieux, de prendre des décisions claires et judicieuses mais en fait, pour beaucoup d’entre nous, on ne sait pas tout le temps ce que l’on fait, où on va. D’où d’ailleurs notre impossibilité à améliorer la situation dans les lycées. CQFD. (Là oui c’est très matheux.)
D’autres exemples ? Allez, je vous remets une petite couche d’Histoire.
Les hommes préhistoriques de Lascaux ne se sont jamais plaints que c’était difficile de faire des tags dans des grottes sombres.
Les anciens Grecs ne se sont jamais plaints du manque de profs de philo.
Cléopâtre ne s’est jamais plainte de son nez.
Vercingétorix ne s’est jamais plaint du fait qu’il ne parlait pas le latin.
Jules César ne s’est jamais plaint de ne pas parler gaulois.
Gutenberg ne s’est pas plaint du fait que c’était fatiguant d’écrire avec une plume d’oie sur un parchemin.
Christophe Colomb ne s’est pas plaint parce qu’il n’arrivait pas à trouver le financement pour aller en bateau, faire du business aux Indes (par un raccourci très très secret).
Molière ne s’est pas plaint que les tragédies théâtrales étaient longues et ennuyeuses.
Champollion ne s’est pas plaint de ne rien comprendre aux hiéroglyphes égyptiens.
Rimbaud ne s’est pas plaint qu’il n’y avait pas de promo sur les voyages en Afrique (et pas d’assurance médicale pour les touristes).
Gustave Eiffel ne s’est jamais plaint de ne pas pouvoir admirer Paris de très haut.
Les gars de la Résistance pendant la 2ème guerre mondiale, ils ne se sont pas plaints. Ils ont fait ce qu’ils pensaient être juste. C’est tout.
Albert Camus ne s’est pas plaint. Il a agi.
Et vous ?
Vous êtes pourtant pareil qu’eux, construit du même matériel, ni meilleur, ni pire. Vous pouvez tout autant. Peut-être un peu plus ou peut-être un peu moins. Mais vous pouvez. Tout se passe dans votre tête.
Terminale
Faisons un test de chimie. Pensez très fort à une situation que vous détestez, que vous exécrez. Mais vraiment très fort. Pensez-y maintenant. Concentrez-vous dessus au maximum. Continuez pendant une minute et après, reprenez la lecture…
Alors ? Comment ça va? Un peu énervé, un peu stressé, un peu déprimé ? Ça c’est normal parce que la façon dont on pense déteint sur nous. En plus, la situation précise à laquelle vous pensiez, a-t-elle changée ?
Vous pouvez vous plaindre de circonstances ou d’une personne autant que vous le voulez, vos attaques mentales ou verbales ne changeront rien à la situation. Vous resterez dans la même position. Jusqu’à quand ? Rappelez-vous, en vous plaignant, vous êtes pieds et poings liés. Donc forcément, c’est une décision extérieure à vous qui fera évoluer les choses. En mieux ou en pire. Vous n’aurez aucun contrôle sur ça. Vous ne ferez que suivre les directives. Comme un pion.
Par contre, si vous arrêtez de vous plaindre, déjà, vous économisez votre énergie. Ainsi, cette vitalité, ce feu sacré qui est en vous et qui a besoin de sortir, vous pouvez l’utiliser pour réfléchir, améliorer les choses, trouver des solutions. En clair, vous créez. Vous prenez vous-même des décisions. Peut-être qu’elles sont modestes pour l’instant mais elles vous montrent votre pouvoir, votre talent et, petit à petit, elles vont vous ouvrir tout un monde de possibilités.
Alors le lycée, oui c’est empoisonnant. Mais avec vos copains et vos copines, quand vous laissez parler votre audace, votre puissance créatrice, là, vous vous libérez. Là, vous vous inventez des plages de liberté. Là, vous contrebalancez les effets d’un mauvais professeur ou d’un mauvais programme.
Ce que je veux dire, ce n’est pas de mettre le feu au lycée. Essayez, vous verrez, ça ne servira à rien. Non, pensez à des actions ponctuelles. Comment rendre la classe de Français plus intéressante ? Comment faire passer plus facilement la pilule des exercices de maths ? Et puis tout n’est pas pourri dans votre lycée. Dans le lot, il y a sûrement des choses agréables. Un prof qui semble mieux vous comprendre et est ouvert à vos propositions. Une cafétéria sympa, un coin discret où on peut se retrouver, tranquille.
Et là, dans ces moments-là, parlez de vos rêves, de ce que vous voulez faire après ce foutu lycée ! Ensuite, ne faites pas qu’en parler, agissez ! Commencez à réaliser votre rêve, tout doucement. Sortez ce qu’il y a en vous et que vous cherchez à exprimer. Écoutez-vous. Faites-vous confiance. Créez. Vous avez les mêmes gènes que vos idoles. Vous êtes bâti de la même sève. Ils sont exactement comme vous.
J’insiste : crÉ-Ez !
Croyez-moi : la créativité est la valeur la plus importante dans notre monde changeant. Bien plus que l’argent. C’est la qualité qui va devenir la plus recherchée par toutes les entreprises du monde. La créativité, c’est celle de l’Art bien sûr, comme la peinture, la musique ou l’écriture. Mais la créativité, c’est aussi savoir trouver une solution à un problème rapidement. C’est aussi savoir analyser un marché et préparer un business plan. C’est aussi, sentir les besoins d’un autre, d’un ami, d’un malade, d’une équipe, et savoir dire les mots justes, au bon moment. Ça aussi c’est de l’Art.
Nous sommes tous et toutes créatifs. Sous différentes formes. Votre job, c’est de trouver quel est votre style de créativité. Et vous en avez au moins un, je vous le garantis. Cherchez. En fait, vous vous en doutez déjà un peu. Mais vous n’osez pas. Alors, attrapez-le ce style, travaillez dessus et faites-en profiter le monde.
Avec lui, il y aura toujours quelque chose que vous pourrez réaliser du fin fond de votre prison lycéenne ! Moi, je l’ai fait par l’écriture, par les rêves sportifs, par la musique. Et vous savez quoi ? J’en suis sorti indemne du lycée… tO_ut étO_nné. Mais vivant, parce que j’avais, maladroitement et sans le savoir à l’époque, essayé d’utiliser mes pensées dans un but précis. Vous pouvez faire de même et vous trouverez le petit trou par où vous faufiler.
Ainsi, tout doucement, plus vous contrôlerez ce à quoi vous pensez et moins vous vous plaindrez. Et moins vous vous plaindrez et plus vous vous sentirez mieux. Et plus vous vous sentirez mieux et plus vous trouverez que le lycée après tout, c’est pas si mal, et…
… que c’est bientôt fini. 🙂
(Photo : linh.ngân)
Merci Mathilde pour ton commentaire bien sympathique. 😉
On est tous et toutes un peu râleurs ! Il y a d’ailleurs Christine Lewicki qui a sorti un excellent livre sur ça, J’arrête de râler. Tout un programme. 😉
Sam est révolté, et il a raison. L’expression qu’il utilise : on lui vole son temps ; est juste.
On nous vole notre temps avec les maths ; qui est l’inverse de la créativité, donc l’inverse de ce dont nous avons besoin.
On nous vole notre temps à toujours vouloir tout expliquer, la physique c’est bien beau mais ça tue la magie et l’extraordinaire.
On nous vole notre temps à nous apprendre à remplir deux double-feuilles en français alors que dans notre monde actuel il faut être le plus concis possible.
On nous vole notre temps à parler de faits passé que nous avons déjà étudié il y a deux ans. Quoique, c’est bien de voir qu’au XXème siècle l’Homme était aussi con que maintenant…
Les seules matières utiles sont les sciences économiques et sociales car elles nous aident à comprendre notre environnement ; certains passage du programme de bio en première nous permet de réfléchir à des solutions aux problèmes actuels, la philo nous apprend à formuler nos pensées…
Mais où sont les cours de créativité ? de communication ? de réflexion libre ?
On nous les enlève pour pouvoir nous transformer en robots uniformes, manipulables… des consommateurs inertes ? C’est bien parti.
La solution ? C’est la vérité.
C’est nous dire que nous perdons une masse immense de temps à l’école. Elle est telle qu’en rentrant le soir, il est impossible d’avoir encore envie d’apprendre chez soi.
Pourtant, il n’y a que chez soi que l’on peut apprendre les vraies choses de la vie, l’essentiel pour la réussir. D’ailleurs aujourd’hui, qui arrive à donner un sens à “réussir sa vie” ? Qui arrive à en trouver le moyen ?
Dis-moi un pourcentage. 1% ? c’est voir large.
Nos cerveaux sont corrompus dès la naissance. Nos parents nous éduque de façon à être corrompus.. parce qu’il ont été eux-même éduqué de cette manière par leurs parent qui eux-même ont été abrutisés par les guerres, par la télévision, par la société…
Nous vivons dans un monde individuel mais uniformisé. Un monde où c’est du chacun pour sa peau mais où tout le monde devient pareil.
C’est “démentiel” comme disait Hannah Arendt. Mais qui est encore là pour s’en rendre compte ? Toi, moi, les commentateurs de ton blog.
Qui est encore là pour agir ? Personne. Nous sommes trop faibles.
Putain (désolé), donnons-nous la main pour ré-informer et ré-éduquer les autres.
Faudrait qu’on fasse ça quand même… attaquer l’inertie des gens sur tous les supports pour les transformer..
Alexis, je trouve ta pensée un peu brouillée, peut-être parce que tu n’aimes pas les maths par exemple… Les maths, la physique, ce n’est pas inutile. Et ce n’est pas de l’anti-création, bien loin de là. Si on n’avait pas cherché à comprendre ce qu’est un son, une onde sonore, on n’aurait jamais pu retranscrire ça sur des disques. Si on n’avait pas cherché à comprendre les ondes magnétiques, les cassettes/VHS non plus n’auraient pas vu le jour. Ne parlons même pas de tous les instruments qui utilisent des transistors, des ordinateurs et autres…
Ce n’est pas de la création au sens d’oeuvre d’art comme on l’imagine communément mais cela reste de la création.
L’Histoire est tout aussi importante, tu ne peux pas comprendre et interpréter une société si tu n’en connais pas les bases, son passé, ce qui l’a forgée… Pourquoi aujourd’hui on en arrive là ? D’où peut venir le problème ? Effectivement, on vit dans un monde plutôt pourri mais ça ne change pas le fait qu’on ne peut pas changer la face du monde si on n’a pas un minimum de connaissances sur ce qui s’est passé autrefois.
C’est valable pour toutes les matières, cherche bien et tu verras que ce n’est pas si futile que ça te paraît l’être. Même bucher 4 heures sur ta copie de français, mine de rien ça t’apprend à organiser tes pensées et analyser.
L’article de ce blog est très bien lorsqu’il décrit justement le côté plaintif qui pousse à rejeter en masse en disant « ça sert à rien ». Quand j’étais lycéen, il m’est arrivé de dire aussi « ce cours de géo ne sert à rien », sous-entendu « je trouve ça chiant ».
On se rend compte avec quelques années en plus que tout n’est pas à jeter et loin de là.
Après, je suis le premier à dire que le système pousse à haïr les études. On fonctionne sur un mode de domination des élèves par le prof alors qu’il devrait y avoir échange. J’ai souvenir pour exemple d’une prof de philo qui refusait tout dialogue avec nous : où est le délire ? La philo, ce n’est pas recracher les paroles de Platon, c’est pouvoir construire son propre raisonnement à partir des autres, le dialogue est donc indispensable.
On fonctionne aussi sur un mode d’humiliation et de hiérarchie : un élève en difficulté est forcément un cancre, on ne va pas chercher plus loin. On préfère écarter l’élève en espérant qu’il quitte le système de lui-même plutôt que de remettre en cause le dit-système.
De plus, la tendance est grande d’assimiler résultats scolaires et intelligence. Un élève avec un mauvais carnet de notes est vite taxé de ”débile”, super pour la confiance en soi.
Les élèves se plaignent mais au fond je pense que le premier problème c’est le système éducatif qui n’est basé que sur ces sacro-saintes notes posées là comme un jugement de valeur sur des êtres humains. Car malheureusement la plupart des profs ne cherchent pas loin : Untel a eu 3/20 en maths, c’est donc un attardé ou un gars qui ne fout rien en classe. Se remettre en question en tant que prof semble difficile, rares sont les profs qui diront par rapport à ce 3/20 : « qu’est-ce qui cloche dans ma façon d’enseigner pour que certains élèves semblent ne rien comprendre ? ».
Le lycée était pour moi clairement une prison, pourtant j’ai toujours été très curieux et j’adorais étudier. Chez moi je passais des heures à lire, à apprendre. Faire mes devoirs ne me posait aucun problème, j’aimais ça. Mais dès qu’on me mettait dans une salle de classe, je me sentais oppressé et écrasé sous une pression insupportable. Le bac a été une vraie délivrance. Les études supérieures ont été heureusement bien différentes dans l’ambiance même s’il a toujours subsisté un climat de compétition.
Tout ça pour dire que je pense que le problème à gérer c’est plutôt la façon d’enseigner, les plaintes des lycéens ne sont que des réponses légitimes à une réelle souffrance. Tout le monde aime apprendre mais lorsqu’on le fait dans la souffrance on finit par ne plus en pouvoir.
Très intéréssant comme article.
Cela dit, je vois toujours le Lycée, et notre système de fonctionnement en société, comme une limite à nos désirs.
Si je vous dis que j’ai commencé la rédaction d’un texte (voire un livre, qui sait? On m’a toujours dit que je maniais bien la langue (: ) pour me plaindre, entre grands guillemets, (ceux proposés par l’ordinateur ne so,t pas assez représentatifs de l’expression) de notre système, scolaire mais aussi gouvernemental?
Un lycéen
Merci Better Nerf Irelia ! Oui tout à fait d’accord avec toi et que cela ne t’empêche pas de continuer à écrire ce texte. Où en es-tu d’ailleurs ? Fini ? 😉